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This is a pre-copyedit version of an article published in Annal of Forest Science. The final authenticated version is available online at: http://doi.org/10.1007/s13595-020-00956-y ; Context: It is essential to disentangle the influence of climate from the effect of provenance on inter- and intra-annual wood traits to identify populations' responses to climate changes. This will be even more relevant in the drought-prone Mediterranean region, where species have high genetic differentiation among populations. Aims: We investigated the effects of provenance and climate driving Pinus halepensis Mill. wood traits, as imprinted phenotypic adaptations to the Mediterranean climate. Methods: Inter- and intra-annual wood trait variation (ring-, early-, and latewood width, wood density) was studied by microdensitometry in 8 provenances from Spain, France, Greece, and Italy in a common-garden experiment. We related wood traits and density fluctuations with inter-annual climate variations at the trial site and the provenance origin. Results: Provenances showed distinct responses to climate regarding tree growth, wood density, and intra-annual fluctuations. Density fluctuations in latewood were more frequent than in earlywood. Climate at the provenance origin was a more important force for density fluctuations than climatic variations at the planting site, with different trends between coastal and inland provenances, and higher frequency of latewood fluctuations in provenances from arid and semiarid sites. Conclusion: Differences in P. halepensis wood density fluctuations confirmed the imprinted origin provenance control in response to climate variations and indicated a relation with local adaptation of these xylem anatomical features. Moreover, the position of these fluctuations in rings reflected the high plasticity of P. halepensis to cope with high intra-seasonal variability of climatic conditions. This underlines the importance of considering tree-ring features for the selection of provenances in reforestation material for conservation and silvicultural programs. ; PinCaR project (UHU-1266324, FEDER Funds, Andalusia Regional Government, Consejería de Economía, Conocimiento, Empresas y Universidad 2014–2020); SFRH/BPD/105656/2015, (SFRH/ BPD/111307/2015), FCT with funds from POPH (Portuguese Operational Human Potential Program), QREN Portugal (Portuguese National Strategic Reference Framework), FSE (European Social Fund). Spanish Ministry of Economy, Industry and Competitiveness IJCI-2015-25845, MCIU funds, CoMo-ReAdapt (CGL2013-48843-C2-1-R) project, RTI2018-096884-B-C31 and RTI2018-096884-B-C33 Ministry of Science, Innovation and Universities, VULBOS project UPO-1263216, FEDER Funds, Andalusia Regional Government, Consejería de Economía, Conocimiento, Empresas y Universidad 2014–2020.

17 Pág. ; A decade of genetic association studies in multiple organisms suggests that most complex traits are polygenic; that is, they have a genetic architecture determined by numerous loci, each with small effect-size. Thus, determining the degree of polygenicity and its variation across traits, environments and time is crucial to understand the genetic basis of phenotypic variation. We applied multilocus approaches to estimate the degree of polygenicity of fitness-related traits in a long-lived plant (Pinus pinaster Ait., maritime pine) and to analyse this variation across environments and years. We evaluated five categories of fitness-related traits (survival, height, phenology, functional, and biotic-stress response) in a clonal common-garden network planted in contrasted environments (over 20,500 trees). Most of the analysed traits showed evidence of local adaptation based on Qst -Fst comparisons. We further observed a remarkably stable degree of polygenicity, averaging 6% (range of 0%-27%), across traits, environments and years. We detected evidence of negative selection, which could explain, at least partially, the high degree of polygenicity. Because polygenic adaptation can occur rapidly, our results suggest that current predictions on the capacity of natural forest tree populations to adapt to new environments should be revised, especially in the current context of climate change. ; This study was funded by the Spanish Ministry of Economy and Competitiveness through projects RTA2010-00120-C02- 02 (CLONAPIN), CGL2011-30182- C02- 01 (AdapCon) and AGL2012-40151- C03- 02 (FENOPIN). The study was also supported by the "Initiative d'Excellence (IdEx) de l'Université de Bordeaux - Chaires d'installation 2015" (EcoGenPin) and the European Union's Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement No 773383 (B4EST) ; Peer reviewed

National audience ; La forêt, en plus de ses fonctions économiques reconnues par tous les acteurs du milieu rural tels que le développement de l'emploi rural et le marché local du bois pour la transformation ou pour l'énergie, rend de nombreux autres services. Cependant, de multiples risques sont identifiables et doivent être gérés dans et pourront éventuellement être aggravés par les changements climatiques: futures sécheresses favorables aux pathogènes et ravageurs ainsi qu'à la propagation des incendies, et le risque de la modification du vent. Le projet FORRISK se focalisera ainsi sur les risques en forêt dont l'intensité est modulée par le changement climatique. L'histoire des forêts du sud de l'Europe nous rappelle que pour de nombreux problèmes, une approche seulement nationale n'a pas de sens. C'est-à-dire, les risques concernés, les réponses à apporter peuvent être soit au niveau technique soit au niveau de l'organisation des institutions. Pour cette raison, FORRISK vise à coordonner et mettre en réseau trois communautés différentes que sont les acteurs politiques, les gestionnaires et les scientifiques, dans le but d'obtenir que la gestion des risques soit partie intégrante des décisions prises à tous les niveaux du secteur forestier. Cela permettra d'initier une plateforme européenne sur les risques forestiers en facilitant des recommandations et des informations pertinentes à tous les niveaux. Pour y parvenir, le projet analysera et comparera les outils institutionnels, les systèmes et organisations liés à la gestion de risques dans les régions étudiées. Ensuite, FORRISK développera sur le terrain des techniques de lutte écologique, génétique et sylvicole, dont les résultats feront l'objet de guides de bonne pratique. Les outils produits consisteront à des cartes de risques à l'échelle régionale ou subrégionale, ainsi que à des modèles informatiques permettant de faire des diagnostics sur le terrain et de modéliser la propagation du fomès dans les peuplements de pin maritime. Ainsi, décideurs ...

National audience ; La forêt, en plus de ses fonctions économiques reconnues par tous les acteurs du milieu rural tels que le développement de l'emploi rural et le marché local du bois pour la transformation ou pour l'énergie, rend de nombreux autres services. Cependant, de multiples risques sont identifiables et doivent être gérés dans et pourront éventuellement être aggravés par les changements climatiques: futures sécheresses favorables aux pathogènes et ravageurs ainsi qu'à la propagation des incendies, et le risque de la modification du vent. Le projet FORRISK se focalisera ainsi sur les risques en forêt dont l'intensité est modulée par le changement climatique. L'histoire des forêts du sud de l'Europe nous rappelle que pour de nombreux problèmes, une approche seulement nationale n'a pas de sens. C'est-à-dire, les risques concernés, les réponses à apporter peuvent être soit au niveau technique soit au niveau de l'organisation des institutions. Pour cette raison, FORRISK vise à coordonner et mettre en réseau trois communautés différentes que sont les acteurs politiques, les gestionnaires et les scientifiques, dans le but d'obtenir que la gestion des risques soit partie intégrante des décisions prises à tous les niveaux du secteur forestier. Cela permettra d'initier une plateforme européenne sur les risques forestiers en facilitant des recommandations et des informations pertinentes à tous les niveaux. Pour y parvenir, le projet analysera et comparera les outils institutionnels, les systèmes et organisations liés à la gestion de risques dans les régions étudiées. Ensuite, FORRISK développera sur le terrain des techniques de lutte écologique, génétique et sylvicole, dont les résultats feront l'objet de guides de bonne pratique. Les outils produits consisteront à des cartes de risques à l'échelle régionale ou subrégionale, ainsi que à des modèles informatiques permettant de faire des diagnostics sur le terrain et de modéliser la propagation du fomès dans les peuplements de pin maritime. Ainsi, décideurs politiques, gestionnaires et scientifiques auront entre leurs mains des outils adaptés à la gestion de nombreux risques menaçant la forêt dans leurs régions.

La forêt, en plus de ses fonctions économiques reconnues par tous les acteurs du milieu rural tels que le développement de l'emploi rural et le marché local du bois pour la transformation ou pour l'énergie, rend de nombreux autres services. Cependant, de multiples risques sont identifiables et doivent être gérés dans et pourront éventuellement être aggravés par les changements climatiques: futures sécheresses favorables aux pathogènes et ravageurs ainsi qu'à la propagation des incendies, et le risque de la modification du vent. Le projet FORRISK se focalisera ainsi sur les risques en forêt dont l'intensité est modulée par le changement climatique. L'histoire des forêts du sud de l'Europe nous rappelle que pour de nombreux problèmes, une approche seulement nationale n'a pas de sens. C'est-à-dire, les risques concernés, les réponses à apporter peuvent être soit au niveau technique soit au niveau de l'organisation des institutions. Pour cette raison, FORRISK vise à coordonner et mettre en réseau trois communautés différentes que sont les acteurs politiques, les gestionnaires et les scientifiques, dans le but d'obtenir que la gestion des risques soit partie intégrante des décisions prises à tous les niveaux du secteur forestier. Cela permettra d'initier une plateforme européenne sur les risques forestiers en facilitant des recommandations et des informations pertinentes à tous les niveaux. Pour y parvenir, le projet analysera et comparera les outils institutionnels, les systèmes et organisations liés à la gestion de risques dans les régions étudiées. Ensuite, FORRISK développera sur le terrain des techniques de lutte écologique, génétique et sylvicole, dont les résultats feront l'objet de guides de bonne pratique. Les outils produits consisteront à des cartes de risques à l'échelle régionale ou subrégionale, ainsi que à des modèles informatiques permettant de faire des diagnostics sur le terrain et de modéliser la propagation du fomès dans les peuplements de pin maritime. Ainsi, décideurs politiques, gestionnaires et scientifiques auront entre leurs mains des outils adaptés à la gestion de nombreux risques menaçant la forêt dans leurs régions.