Ride-hailing applications in Vancouver, Canada: Representation, local empowerment and resistance
Technological applications have caused a revolution in the way individual transportation rides are offered and taken in cities all over the world. The adoption and regulation of ride-hailing has been the subject of heated discussion involving elected officials, bureaucrats, industry proponents, the traditional taxicab industry, and civil society. To implement ride-hailing, proponents and platform operators confront an intricate web of decision-making processes and institutional politics. In this way, existing normative processes shape the emergent regulation of such transportation network companies. This article analyzes the case of Vancouver, Canada, one of the largest cities in North America where ride-hailing companies belatedly secured authorization to operate from the provincial government in 2019. Focusing on the policy debate since 2012, the research identifies the interactions and processes of interest representation among various actors regarding this new transportation technology. The analysis shows how a variety of political, economic and regulatory strategies contributed to the delayed adoption. ; Les applications technologiques ont révolutionné la manière dont les trajets de transports individuels sont proposés et empruntés dans les villes du monde entier. L'adoption et la réglementation du covoiturage a fait l'objet de discussions animées impliquant des élues, des bureaucrates, des promoteurs de l'industrie, l'industrie traditionnelle des taxis et la société civile. Pour mettre en oeuvre le covoiturage, les promoteurs et les opérateurs de plateformes sont confrontés à un réseau complexe de processus décisionnels et de politiques institutionnelles. Cela faisant, les processus normatifs existants façonnent la réglementation émergente de ces sociétés de réseau de transport. Cet article analyse le cas de Vancouver, au Canada, l'une des plus grandes villes d'Amérique du Nord où les entreprises de covoiturage ont tardivement obtenu l'autorisation d'opérer du gouvernement provincial en 2019. En se concentrant sur le débat politique depuis 2012, la recherche identifie les interactions et les processus de représentation des intérêts entre les différents acteurs concernant cette nouvelle technologie de transport. L'analyse montre comment diverses stratégies politiques, économiques et réglementaires ont contribué au retard de l'adoption.