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AbstractUsing data from the 2016 China Family Panel Studies, this paper examines the relationship between government assistance, urban/rural residency, and charitable giving. The results indicate that urban/rural residency moderates the relationship between government assistance and charitable giving in China. Urban residents who do not receive government assistance are much more likely to donate to charity than their rural counterparts. While urban residents with government assistance also show a higher likelihood of giving than government assistance recipients in the rural area, the difference is much smaller than that between the urban and rural non‐recipients. More interestingly, the results show that although urban residents without government assistance donate more to charity, those who receive a high amount of government assistance on average donate less to charity than their rural counterparts.

This article examines whether religiosity moderates the influence of government assistance use on the charitable giving of Muslim and non-Muslim families in China. Using data from the 2016 China Family Panel Studies survey, the article finds that Muslims are as equally likely as non-Muslims to donate to charity, but that Muslim donors, on average, donate more than their counterparts. Additionally, Muslim donors and donors of other religions increase the amount of their giving when they receive more government assistance, while non-religious donors reduce their giving. Furthermore, as the level of government assistance increases, the donation amount grows at a much higher rate among Muslim donors than among donors of other religions. The theoretical contributions of the study and avenues for future research are discussed.

Toutes les grandes entreprises chinoises sont tenues de convoquer des organes de représentation connus sous l'appellation d'« assemblée du personnel et des travailleurs » (APT). À travers l'étude de cas d'une grande usine de fabrication de verre appartenant à l'État, cet article examine l'évolution du système des APT de 1949 à nos jours. Au cours des dernières années, ce système s'est massivement développé, se traduisant par la mise en œuvre d'APT, au moins en principe, dans plus de 5 millions d'organisations employant quelque 250 millions de travailleurs. Pour évaluer les performances réelles du système quant à la capacité des travailleurs à influencer la gouvernance des entreprises, par le passé ou encore de nos jours, et dans la mesure où le système a toujours fonctionné sous la tutelle de l'État, nous utilisons le concept de corporatisme d'État emprunté à Philippe Schmitter. Nous soutenons que, depuis 1949, la Chine a connu trois configurations du corporatisme d'État. Dans la première, le nouveau régime a brièvement mis en place des institutions tripartites composées de représentants de l'État, du travail et du capital, avant de mobiliser les travailleurs pour qu'ils participent à l'expropriation du capital. La configuration suivante, de la fin des années 1950 au début des années 1990, a incarné une relation directe entre l'État et les travailleurs. La configuration la plus récente, fondée à nouveau sur une structure tripartite, a vu la transformation des usines en entreprises en quête de profits. Selon nous, dans les deux premières, l'État a intégré les travailleurs, de manière solide mais limitée, dans la gouvernance des usines. La configuration actuelle, au contraire, les marginalise.