Le mort en migration
In: Revue européenne des migrations internationales 28.2012,3
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In: Revue européenne des migrations internationales 28.2012,3
In: Collection Ethnologies
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 113, Heft 2, S. 73-81
ISSN: 0765-1333
Reportage sur le vif d'une « caravane » de migrants centraméricains arrivés à Tijuana (Basse Californie, Mexique) en décembre 2018, ce texte fournit quelques informations chiffrées sur le millier de personnes accueillies dans le centre d'hébergement de El Barretal et sur leur quotidien dans ce lieu que la municipalité leur a dédié du 28 novembre 2018 au 29 janvier 2019. Il évoque un moment d'espoir pour les membres des caravanes puisque le gouvernement mexicain, dirigé par un nouveau président, André Manuel Lopez Obrador, leur offrait la possibilité de travailler et de s'installer temporairement au Mexique et promettait d'aider leurs pays d'origine. Comme le signale le chapeau du texte, cet espoir a été brutalement détruit par le revirement politique radical du printemps 2019 qui a entraîné la fermeture de la frontière sud du Mexique, accompagné d'une criminalisation et d'un enfermement des migrants centraméricains auxquels le pays avait ouvert les bras quelques mois plus tôt.
In: Critique internationale, Band 83, Heft 2, S. 193-203
ISSN: 1777-554X
In: Diversité urbaine, Band 18, S. 67-85
ISSN: 1913-0708
Cet article postule que les politiques nationales et supranationales facilitent la mobilité des migrants défunts alors qu'elles contraignent et limitent de plus en plus la mobilité des migrants vivants, surtout quand ils sont malades, marginaux ou originaires de pays pauvres. Cette hypothèse est défendue à partir de deux cas mexicains-étatsuniens en montrant : a) qu'une fois décédés, migrants et marginaux, placés en dehors de l'ensemble des citoyens de leur vivant, sont autorisés par les États à le réintégrer ; b) que, si les États se fondent sur les lois en vigueur pour la circulation des vivants, lorsqu'il s'agit de celle des morts, ils s'appuient sur des valeurs universelles qui rendent légitime l'appartenance des défunts à une communauté nationale plus large.
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 111, Heft 4, S. 123-137
ISSN: 0765-1333
Dans cet entretien avec Françoise Lestage, Carmen Bernand retrace son itinéraire de recherche qui est aussi un parcours entre plusieurs disciplines, notamment l'anthropologie et l'histoire, et plusieurs pays en particulier l'Argentine, la France, et l'Équateur. Elle évoque à la fois sa rencontre avec Claude Lévi-Strauss, Alain Touraine, Maurice Godelier dans les années 1960 et avec Serge Gruzinski dans les années 1970, et ses débuts d'enquêtrice de terrain en Argentine puis à l'hospice de Nanterre et dans les Andes Equatoriennes. Elle évoque ses débuts d'enseignante à l'université de Nanterre et explique comment elle a sans cesse exploré de nouvelles pistes, passant de recherches sur la conception du malheur qui fourniront la matière de sa thèse d'État, au questionnement sur l'idolâtrie, d'un ouvrage sur l'Inca métis Garcilaso de la Vega, à un autre sur Buenos Aires, et plus récemment sur la musique en Amérique latine.
In: Politique américaine, Band 25, Heft 1, S. 113-125
ISSN: 1771-8848
L'État mexicain n'est pas engagé seulement par la voie de son dispositif diplomatique auprès de ses ressortissants émigrés aux États-Unis. Les autres niveaux de l'État le sont également, notamment les États fédérés qui, après avoir créé des agences publiques dédiées aux émigrés mexicains dans leurs capitales, générant ainsi un espace politico-administratif spécifique, établissent des bureaux dans plusieurs villes étatsuniennes et contribuent donc à prolonger la construction de la nation sur le territoire étatsunien. L'article s'attache à décrire la place des États fédérés mexicains dans le processus d'organisation extraterritoriale de la nation et son renforcement dans les années 2010.
International audience ; Ce chapitre se propose de réfléchir à la notion de « frontière », comme « passage » ou comme « espace limitrophe » à partir d'un lieu, le corridor Tijuana/San Diego, et d'un évènement, le transfert au Mexique des restes humains des Mexicains décédés aux États-Unis. Il s'interroge sur la place que ceux-ci occupent dans l'imaginaire mexicain de cette frontière internationale et de sa traversée ainsi que sur les modes de création d'autochtonie par l'appropriation – familiale, sociale ou politique – des restes humains, et sur les frontières physiques et symboliques que supposent ces appropriations post-mortem.
BASE
International audience ; Ce chapitre se propose de réfléchir à la notion de « frontière », comme « passage » ou comme « espace limitrophe » à partir d'un lieu, le corridor Tijuana/San Diego, et d'un évènement, le transfert au Mexique des restes humains des Mexicains décédés aux États-Unis. Il s'interroge sur la place que ceux-ci occupent dans l'imaginaire mexicain de cette frontière internationale et de sa traversée ainsi que sur les modes de création d'autochtonie par l'appropriation – familiale, sociale ou politique – des restes humains, et sur les frontières physiques et symboliques que supposent ces appropriations post-mortem.
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International audience ; Ce chapitre se propose de réfléchir à la notion de « frontière », comme « passage » ou comme « espace limitrophe » à partir d'un lieu, le corridor Tijuana/San Diego, et d'un évènement, le transfert au Mexique des restes humains des Mexicains décédés aux États-Unis. Il s'interroge sur la place que ceux-ci occupent dans l'imaginaire mexicain de cette frontière internationale et de sa traversée ainsi que sur les modes de création d'autochtonie par l'appropriation – familiale, sociale ou politique – des restes humains, et sur les frontières physiques et symboliques que supposent ces appropriations post-mortem.
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In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 89, Heft 2, S. 69-86
ISSN: 0765-1333
Au Mexique, depuis la fin des années 1990, les gouvernements de l'État fédéral et des États régionaux mexicains ont mis en place des politiques publiques pour aider financièrement et administrativement les migrants mexicains aux États-Unis et leurs familles dans les démarches d'une vie quotidienne transnationale. Cet article postule qu'une partie importante de ces aides constitue un système structuré d'assistance que l'auteur qualifie de « gestion publique de la souffrance en migration ». Ce système d'aide a des fonctions spécifiques, notamment celle de maintenir les migrants dans le corps politique de leur pays d'origine. Il a aussi des effets sur la conception de la nation et du citoyen au Mexique, en particulier parce qu'il fait des migrants résidant hors du pays des bénéficiaires de politiques publiques spécifiques.
In: L' Ordinaire des Amériques, Band 217
ISSN: 2273-0095
International audience ; Au Mexique, depuis la fin des années 1990, les gouvernements de l'Etat fédéral et des Etats régionaux mexicains ont mis en place des politiques publiques pour aider financièrement et administrativement les migrants mexicains aux Etats-Unis et leurs familles dans les démarches d'une vie quotidienne transnationale. Cet article postule qu'une partie importante de ces aides constitue un système structuré d'assistance que l'auteur qualifie de « gestion publique de la souffrance en migration ». Ce système d'aide a des fonctions spécifiques, notamment celle de maintenir les migrants dans le corps politique de leur pays d'origine. Il a aussi des effets sur la conception de la nation et du citoyen au Mexique, en particulier parce qu'il fait des migrants résidant hors du pays des bénéficiaires de politiques publiques spécifiques.
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International audience ; Au Mexique, depuis la fin des années 1990, les gouvernements de l'Etat fédéral et des Etats régionaux mexicains ont mis en place des politiques publiques pour aider financièrement et administrativement les migrants mexicains aux Etats-Unis et leurs familles dans les démarches d'une vie quotidienne transnationale. Cet article postule qu'une partie importante de ces aides constitue un système structuré d'assistance que l'auteur qualifie de « gestion publique de la souffrance en migration ». Ce système d'aide a des fonctions spécifiques, notamment celle de maintenir les migrants dans le corps politique de leur pays d'origine. Il a aussi des effets sur la conception de la nation et du citoyen au Mexique, en particulier parce qu'il fait des migrants résidant hors du pays des bénéficiaires de politiques publiques spécifiques.
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International audience ; Au Mexique, depuis la fin des années 1990, les gouvernements de l'Etat fédéral et des Etats régionaux mexicains ont mis en place des politiques publiques pour aider financièrement et administrativement les migrants mexicains aux Etats-Unis et leurs familles dans les démarches d'une vie quotidienne transnationale. Cet article postule qu'une partie importante de ces aides constitue un système structuré d'assistance que l'auteur qualifie de « gestion publique de la souffrance en migration ». Ce système d'aide a des fonctions spécifiques, notamment celle de maintenir les migrants dans le corps politique de leur pays d'origine. Il a aussi des effets sur la conception de la nation et du citoyen au Mexique, en particulier parce qu'il fait des migrants résidant hors du pays des bénéficiaires de politiques publiques spécifiques.
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