Gilles Campagnolo et Jean-Sébastien Gharbi (éds.), Philosophie économique – Un état des lieux , Paris, Éditions Matériologiques, 2017, 646 p
In: Revue d'économie politique, Band 128, Heft 2, S. 297-310
ISSN: 2105-2883
13 Ergebnisse
Sortierung:
In: Revue d'économie politique, Band 128, Heft 2, S. 297-310
ISSN: 2105-2883
Arctic oil extraction is inconsistent with the 2 degrees C target. We study unilateral strategies by climate-concerned Arctic countries to deter extraction by others. Contradicting common theoretical assumptions about climate-change mitigation, our setting is one where countries may fundamentally disagree about whether mitigation by others is beneficial. This is because Arctic oil extraction requires specific R&D, hence entry by one country expands the extraction-technology market, decreasing costs for others. This means that, on the one hand, countries that extract Arctic oil gain if others do so as well. On the other hand, as countries may disagree about how harmful climate change is, they may disagree whether an equilibrium where all enter is better or worse than an equilibrium where all stay out. Less environmentally-concerned countries (preferring maximum entry) have a first-mover advantage but, because they rely on entry by others, entry in equilibrium is determined by the preferences of those who are moderately concerned about the environment. Furthermore, using a pooling strategy, an environmentally-concerned country can deter entry by credibly "pretending" to be environmentally adamant, and thus be expected to not follow. A rough calibration suggests a country like Norway, or prospects of a green future U.S. administration, could be pivotal in determining whether the Arctic will be explored.
BASE
Arctic oil extraction is inconsistent with the 2°C target. We study unilateral strategies by climate-concerned Arctic countries to deter extraction by others. Contradicting common theoretical assumptions about climate-change mitigation, our setting is one where countries may fundamentally disagree about whether mitigation by others is beneficial. Arctic extraction requires specific R&D, hence entry by one country expands the extraction-technology market, decreasing costs for others. Less environmentally-concerned countries (preferring maximum entry) have a first-mover advantage but, being reliant on entry by others, can be deterred if environmentally-concerned countries (preferring no entry) credibly coordinate on not following. Furthermore, using a pooling strategy, an environmentally-concerned country can deter entry by credibly "pretending" to be environmentally adamant, thus expected to not follow. A rough calibration, accounting for recent developments in U.S. politics, suggests a country like Norway, or prospects of a green future U.S. administration, could be pivotal in determining whether the Arctic will be explored.
BASE
In: CESifo Working Paper Series No. 6629
SSRN
Working paper
In: CESifo Working Paper Series No. 5642
SSRN
In: Mathematical social sciences, Band 62, Heft 3, S. 133-143
Avec son objectif affiché d'éliminer la pauvreté en France, l' « allocation personnelle » explore une nouvelle approche institutionnelle de l'assistance. Pour mieux saisir en quoi cette proposition rompt avec les pratiques existantes ou en débat, ce texte vise à situer le dispositif de l' « allocation personnelle » par rapport aux concepts qui règlent notre rapport politique à la pauvreté. Porter assistance à autrui est un acte qui peut tout aussi bien relever de la sphère privée que de la sphère sociale. Dans la sphère privée, la conscience du sujet est le principal législateur du comportement et la vertu morale qui sert de référence est la générosité (ou son pendant religieux : la charité). Dans la sphère sociale, le premier codificateur du comportement individuel est l'institution et la valeur sociale invoquée est la fraternité. Les institutions utilisées pour lutter contre la pauvreté actualisent la fraternité sous l'une des trois formes archétypiques suivantes : la solidarité, l'altruisme et l'entraide. La particularité de l' « allocation personnelle » est d'articuler au sein d'un même dispositif la solidarité et l'entraide.
BASE
Avec son objectif affiché d'éliminer la pauvreté en France, l' « allocation personnelle » explore une nouvelle approche institutionnelle de l'assistance. Pour mieux saisir en quoi cette proposition rompt avec les pratiques existantes ou en débat, ce texte vise à situer le dispositif de l' « allocation personnelle » par rapport aux concepts qui règlent notre rapport politique à la pauvreté. Porter assistance à autrui est un acte qui peut tout aussi bien relever de la sphère privée que de la sphère sociale. Dans la sphère privée, la conscience du sujet est le principal législateur du comportement et la vertu morale qui sert de référence est la générosité (ou son pendant religieux : la charité). Dans la sphère sociale, le premier codificateur du comportement individuel est l'institution et la valeur sociale invoquée est la fraternité. Les institutions utilisées pour lutter contre la pauvreté actualisent la fraternité sous l'une des trois formes archétypiques suivantes : la solidarité, l'altruisme et l'entraide. La particularité de l' « allocation personnelle » est d'articuler au sein d'un même dispositif la solidarité et l'entraide.
BASE
SSRN
Working paper
In: Canadian public policy: Analyse de politiques, Band 41, Heft 4, S. 281-296
ISSN: 1911-9917
This article presents a cost-benefit analysis (CBA) of the Drive Electric Program enacted by the Quebec government in 2012. This program provides direct rebates to all-electric and plug-in hybrid vehicles according to electric battery capacity. After describing the program, we identify and monetize its main costs and benefits. The costs are primarily related to the government expenses associated with the rebate itself, while the benefits include savings on gasoline purchases and oil changes, as well as reductions in the emissions of different pollutants. Because these emissions have no market price, valuing them reliably presents a challenge. For this purpose, we used values from previous relevant studies. We conduct our CBA for the year 2012 and obtain a net present value of $173,331, with an internal rate of return of 6.54 percent. Our sensitivity analysis shows our conclusion to be fairly robust to various changes in the assumptions and parameters.
In: Canadian public policy: a journal for the discussion of social and economic policy in Canada = Analyse de politiques, Band 41, Heft 4, S. 281-297
ISSN: 0317-0861
SSRN
Working paper
In: Health and Society
La COVID-19 a provoqué la crise mondiale la plus importante et la plus globale du 21e siècle. Pour certains, les répercussions ont été rapides et dramatiques, la pandémie poussant des dizaines de millions de personnes dans la pauvreté et générant une insécurité alimentaire extrême. Pour d'autres, les transformations bouillonnent encore sous la surface et des questions demeurent quant à savoir si les changements de société induits par la COVID-19 perdureront dans la période post-pandémique. Le retour de la géopolitique, avec la guerre en Ukraine et les tensions en Asie, complexifie le portrait mondial.Depuis mars 2020, on a vu une explosion d'analyses à propos de l'impact à court terme et des conséquences futures de la « longue COVID » sur les relations internationales. On a rapidement établi des parallèles établis avec l'effondrement de l'Europe des années 1930, raconté par Stefan Zweig dans ses célèbres mémoires, Le monde d'hier. Alors que la plupart des commentateurs font preuve de pessimisme, certains cherchent des lueurs de changement positif. Cette crise sans précédent exige de réfléchir à la manière dont, dans le « monde d'après », nous pouvons travailler à améliorer l'économie, la justice sociale, l'environnement, les relations entre les sexes, la santé et les institutions politiques - ou, à tout le moins, à faire en sorte qu'elles ne se détériorent pas davantage.Dans ce livre, 50 professeurs des quatre universités montréalaises, parmi les meilleurs experts de leur domaine, braquent le projecteur sur un défi spécifique : celui des relations internationales. À partir de leurs analyses, ils proposent des idées progressistes, pragmatiques et fondées sur les sciences sociales qui pourraient améliorer la coopération internationale, la sécurité et la prospérité durable après la fin de la pandémie.Note : Ce livre est publié en anglais aux Presses de l'Université d'Ottawa. La version originale de l'ouvrage est disponible aux Presses de l'Université de Montréal