Sur le front de la métropole: une géographie suburbaine de Los Angeles
In: Territoires en mouvements
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International audience ; This research elaborates on a case study of how planned developments are massively produced in the Los Angeles metropolitan region and its margins. It aims at analyzing how Le Goix Renaud, « L'immobilier résidentiel suburbain en régime financiarisé de production dans la région de Los Angeles », Revue d'Économie Régionale & Urbaine 1/2016 (Février), p. 101-130 2 actors interact and frame the suburban production contexts. Data used derive from a database of 2518 planned communities built after 1970 (proprietary data collected during field research), interviews conducted with local governments' planners, Census data, and governmental agencies data. The production of planned developments is framed by a series of financial interaction and contracts and debts, yielding a high dependency between developers, local governments, special districts, property owners associations and, lastly, homeowners. Such a financialized system has been revealed by the foreclosure crisis, as it depends upon a shared belief in a constant growth of property values. Data show that this constant growth, in studied areas, is a rather uncertain outcome. ; Cet article s'appuie sur une étude de cas portant sur la production massive des lotissements planifiés (planned developments ou planned communities) dans la région urbaine de Los Angeles, et analyse les contextes de production des espaces suburbains. A partir d'un croisement de données issues de relevés de terrain (base de données de 2518 lotissements planifiés produits depuis 1970), d'une enquête auprès des représentants de gouvernements locaux, et de données issues du recensement et des permis de lotir, cette contribution analyse la manière dont le développement des lotissements planifiés résultent d'une série de relation reposant sur des régimes de contractualisation financière et d'endettement qui lie les promoteurs, les gouvernements locaux, les districts spéciaux, les copropriétés, et in fine les acquéreurs. Ce système, révélé lors de la crise des subprimes , repose sur une croyance partagée d'une valorisation immobilière, dont il est démontré qu'elle est très incertaine.
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International audience ; This research elaborates on a case study of how planned developments are massively produced in the Los Angeles metropolitan region and its margins. It aims at analyzing how Le Goix Renaud, « L'immobilier résidentiel suburbain en régime financiarisé de production dans la région de Los Angeles », Revue d'Économie Régionale & Urbaine 1/2016 (Février), p. 101-130 2 actors interact and frame the suburban production contexts. Data used derive from a database of 2518 planned communities built after 1970 (proprietary data collected during field research), interviews conducted with local governments' planners, Census data, and governmental agencies data. The production of planned developments is framed by a series of financial interaction and contracts and debts, yielding a high dependency between developers, local governments, special districts, property owners associations and, lastly, homeowners. Such a financialized system has been revealed by the foreclosure crisis, as it depends upon a shared belief in a constant growth of property values. Data show that this constant growth, in studied areas, is a rather uncertain outcome. ; Cet article s'appuie sur une étude de cas portant sur la production massive des lotissements planifiés (planned developments ou planned communities) dans la région urbaine de Los Angeles, et analyse les contextes de production des espaces suburbains. A partir d'un croisement de données issues de relevés de terrain (base de données de 2518 lotissements planifiés produits depuis 1970), d'une enquête auprès des représentants de gouvernements locaux, et de données issues du recensement et des permis de lotir, cette contribution analyse la manière dont le développement des lotissements planifiés résultent d'une série de relation reposant sur des régimes de contractualisation financière et d'endettement qui lie les promoteurs, les gouvernements locaux, les districts spéciaux, les copropriétés, et in fine les acquéreurs. Ce système, révélé lors de la crise des subprimes , ...
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International audience ; This research elaborates on a case study of how planned developments are massively produced in the Los Angeles metropolitan region and its margins. It aims at analyzing how Le Goix Renaud, « L'immobilier résidentiel suburbain en régime financiarisé de production dans la région de Los Angeles », Revue d'Économie Régionale & Urbaine 1/2016 (Février), p. 101-130 2 actors interact and frame the suburban production contexts. Data used derive from a database of 2518 planned communities built after 1970 (proprietary data collected during field research), interviews conducted with local governments' planners, Census data, and governmental agencies data. The production of planned developments is framed by a series of financial interaction and contracts and debts, yielding a high dependency between developers, local governments, special districts, property owners associations and, lastly, homeowners. Such a financialized system has been revealed by the foreclosure crisis, as it depends upon a shared belief in a constant growth of property values. Data show that this constant growth, in studied areas, is a rather uncertain outcome. ; Cet article s'appuie sur une étude de cas portant sur la production massive des lotissements planifiés (planned developments ou planned communities) dans la région urbaine de Los Angeles, et analyse les contextes de production des espaces suburbains. A partir d'un croisement de données issues de relevés de terrain (base de données de 2518 lotissements planifiés produits depuis 1970), d'une enquête auprès des représentants de gouvernements locaux, et de données issues du recensement et des permis de lotir, cette contribution analyse la manière dont le développement des lotissements planifiés résultent d'une série de relation reposant sur des régimes de contractualisation financière et d'endettement qui lie les promoteurs, les gouvernements locaux, les districts spéciaux, les copropriétés, et in fine les acquéreurs. Ce système, révélé lors de la crise des subprimes , repose sur une croyance partagée d'une valorisation immobilière, dont il est démontré qu'elle est très incertaine.
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International audience ; Le « mouvement Occupy » (en français « mouvement d'occupation ») est devenu ces dernières années un mouvement international de protestation, principalement dirigé contre les inéga-lités économiques et sociales. Développé à New York en 2011 avec « Occupy Wall Street » comme l'écho de la place Tahrir ou le mouvement espagnol des Indignés, le mouvement Occupy est aujourd'hui présent dans près de cent villes, à travers 82 pays. En témoignent par exemple les manifestations monstres de Hong Kong en septembre et octobre 2014, au cours desquelles des milliers de militants pro-démocrates, regroupés au sein du collectif « Occupy Central with Love and Peace », ont occupé jours et nuits les rues de la ville chinoise. Les hackers urbains sont donc partis à l'abordage des grandes métropoles. Pour mieux saisir ces manifestations, retour sur un phénomène inédit dans l'histoire des mouvements sociaux. Zuccotti Park, Sud de Manhattan, le 15 novembre 2011, vers une heure du matin, Michael Bloomberg, maire de New York, fait évacuer Occupy Wall Street par la police. Deux mois d'un mouvement populaire intensément relayé par les médias et animé par les réseaux sociaux s'achèvent brutalement et dans une volonté politique de discrétion ; l'espace aérien a été bouclé afin d'éviter toute retransmission héliportée, et les médias ont été mis à l'écart, certains journalistes sont interpellés
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International audience ; Le « mouvement Occupy » (en français « mouvement d'occupation ») est devenu ces dernières années un mouvement international de protestation, principalement dirigé contre les inéga-lités économiques et sociales. Développé à New York en 2011 avec « Occupy Wall Street » comme l'écho de la place Tahrir ou le mouvement espagnol des Indignés, le mouvement Occupy est aujourd'hui présent dans près de cent villes, à travers 82 pays. En témoignent par exemple les manifestations monstres de Hong Kong en septembre et octobre 2014, au cours desquelles des milliers de militants pro-démocrates, regroupés au sein du collectif « Occupy Central with Love and Peace », ont occupé jours et nuits les rues de la ville chinoise. Les hackers urbains sont donc partis à l'abordage des grandes métropoles. Pour mieux saisir ces manifestations, retour sur un phénomène inédit dans l'histoire des mouvements sociaux. Zuccotti Park, Sud de Manhattan, le 15 novembre 2011, vers une heure du matin, Michael Bloomberg, maire de New York, fait évacuer Occupy Wall Street par la police. Deux mois d'un mouvement populaire intensément relayé par les médias et animé par les réseaux sociaux s'achèvent brutalement et dans une volonté politique de discrétion ; l'espace aérien a été bouclé afin d'éviter toute retransmission héliportée, et les médias ont été mis à l'écart, certains journalistes sont interpellés
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International audience ; Le « mouvement Occupy » (en français « mouvement d'occupation ») est devenu ces dernières années un mouvement international de protestation, principalement dirigé contre les inéga-lités économiques et sociales. Développé à New York en 2011 avec « Occupy Wall Street » comme l'écho de la place Tahrir ou le mouvement espagnol des Indignés, le mouvement Occupy est aujourd'hui présent dans près de cent villes, à travers 82 pays. En témoignent par exemple les manifestations monstres de Hong Kong en septembre et octobre 2014, au cours desquelles des milliers de militants pro-démocrates, regroupés au sein du collectif « Occupy Central with Love and Peace », ont occupé jours et nuits les rues de la ville chinoise. Les hackers urbains sont donc partis à l'abordage des grandes métropoles. Pour mieux saisir ces manifestations, retour sur un phénomène inédit dans l'histoire des mouvements sociaux. Zuccotti Park, Sud de Manhattan, le 15 novembre 2011, vers une heure du matin, Michael Bloomberg, maire de New York, fait évacuer Occupy Wall Street par la police. Deux mois d'un mouvement populaire intensément relayé par les médias et animé par les réseaux sociaux s'achèvent brutalement et dans une volonté politique de discrétion ; l'espace aérien a été bouclé afin d'éviter toute retransmission héliportée, et les médias ont été mis à l'écart, certains journalistes sont interpellés
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Dans le cadre d'une étude de cas sur la région métropolitaine de Californie du Sud, la question du prix du bien immobilier est mise en perspective des différentes pratiques des acteurs immobiliers et outils des politiques publiques qui rendent tangible la financiarisation de la production suburbaine. Le prix est en effet au cœur d'un système de construction du local qui dépend d'une structure financière reposant sur la circulation secondaire du capital, la captation de la rente foncière et l'investissement sur les marges suburbaines. La crise des subprimes a servi de révélateur de la puissance des logiques financières sur les évolutions sociales et économiques à court terme des quartiers. Le pari sur la valeur immobilière future des biens structure la gouvernance locale, avec des systèmes de relations contractuelles entre les promoteurs, les juridictions locales, les districts et les propriétaires, dans un certain nombre d'outils de politiques publiques (community facility districts, float bonds) dont l'équilibre financier repose sur une hypothèse de croissance de la valeur immobilière du bien. Cette contribution s'attache à rapprocher des outils qui relèvent de la production et de la production de l'offre suburbaine, et celle de la financiarisation. En s'attachant en particulier aux formes de planification en grand (structurée par les master planned communities), il s'agit de relever les éléments de structure dynamiques d'un marché entré dans une logique précoce de baisse de la demande (qui a largement anticipé les effets de la crise de 2007), et de les articuler avec les enjeux théoriques, inscrivant les logiques de financiarisation dans un régime d'accumulation dont la production suburbaine. Cette perspective est complétée par une analyse de ces dispositifs, croisée avec l'étude des conditions du marché immobilier entre 1980 et 2010 en Californie du Sud. L'analyse est menée d'une part en terme de prix: l'étude des trajectoires locales (1980-2010) des valeurs immobilières met l'accent sur la dévalorisation relative d'une grande partie des biens dans ces types de lotissements, mettant à mal l'ensemble du système de production du suburbain. Les effets locaux et régionaux sur les marchés immobiliers des logiques financiarisées de production sont également analysés : sous-valorisation, sur-valorisation relative.
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Dans le cadre d'une étude de cas sur la région métropolitaine de Californie du Sud, la question du prix du bien immobilier est mise en perspective des différentes pratiques des acteurs immobiliers et outils des politiques publiques qui rendent tangible la financiarisation de la production suburbaine. Le prix est en effet au cœur d'un système de construction du local qui dépend d'une structure financière reposant sur la circulation secondaire du capital, la captation de la rente foncière et l'investissement sur les marges suburbaines. La crise des subprimes a servi de révélateur de la puissance des logiques financières sur les évolutions sociales et économiques à court terme des quartiers. Le pari sur la valeur immobilière future des biens structure la gouvernance locale, avec des systèmes de relations contractuelles entre les promoteurs, les juridictions locales, les districts et les propriétaires, dans un certain nombre d'outils de politiques publiques (community facility districts, float bonds) dont l'équilibre financier repose sur une hypothèse de croissance de la valeur immobilière du bien. Cette contribution s'attache à rapprocher des outils qui relèvent de la production et de la production de l'offre suburbaine, et celle de la financiarisation. En s'attachant en particulier aux formes de planification en grand (structurée par les master planned communities), il s'agit de relever les éléments de structure dynamiques d'un marché entré dans une logique précoce de baisse de la demande (qui a largement anticipé les effets de la crise de 2007), et de les articuler avec les enjeux théoriques, inscrivant les logiques de financiarisation dans un régime d'accumulation dont la production suburbaine. Cette perspective est complétée par une analyse de ces dispositifs, croisée avec l'étude des conditions du marché immobilier entre 1980 et 2010 en Californie du Sud. L'analyse est menée d'une part en terme de prix: l'étude des trajectoires locales (1980-2010) des valeurs immobilières met l'accent sur la dévalorisation ...
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Dans le cadre d'une étude de cas sur la région métropolitaine de Californie du Sud, la question du prix du bien immobilier est mise en perspective des différentes pratiques des acteurs immobiliers et outils des politiques publiques qui rendent tangible la financiarisation de la production suburbaine. Le prix est en effet au cœur d'un système de construction du local qui dépend d'une structure financière reposant sur la circulation secondaire du capital, la captation de la rente foncière et l'investissement sur les marges suburbaines. La crise des subprimes a servi de révélateur de la puissance des logiques financières sur les évolutions sociales et économiques à court terme des quartiers. Le pari sur la valeur immobilière future des biens structure la gouvernance locale, avec des systèmes de relations contractuelles entre les promoteurs, les juridictions locales, les districts et les propriétaires, dans un certain nombre d'outils de politiques publiques (community facility districts, float bonds) dont l'équilibre financier repose sur une hypothèse de croissance de la valeur immobilière du bien. Cette contribution s'attache à rapprocher des outils qui relèvent de la production et de la production de l'offre suburbaine, et celle de la financiarisation. En s'attachant en particulier aux formes de planification en grand (structurée par les master planned communities), il s'agit de relever les éléments de structure dynamiques d'un marché entré dans une logique précoce de baisse de la demande (qui a largement anticipé les effets de la crise de 2007), et de les articuler avec les enjeux théoriques, inscrivant les logiques de financiarisation dans un régime d'accumulation dont la production suburbaine. Cette perspective est complétée par une analyse de ces dispositifs, croisée avec l'étude des conditions du marché immobilier entre 1980 et 2010 en Californie du Sud. L'analyse est menée d'une part en terme de prix: l'étude des trajectoires locales (1980-2010) des valeurs immobilières met l'accent sur la dévalorisation relative d'une grande partie des biens dans ces types de lotissements, mettant à mal l'ensemble du système de production du suburbain. Les effets locaux et régionaux sur les marchés immobiliers des logiques financiarisées de production sont également analysés : sous-valorisation, sur-valorisation relative.
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Volume 1 à paraître, Publications de la Sorbonne, 2016 ; On suburban fringes, the structuring of neighborhoods relies on fragmented and reticular morphological patterns. Based on a case study in Southern California, this research proposal highlights the outcomes of master planned communities as a major type of morphology on the metropolitan fringe (vol 1). Planned communities are investigated, both theoretically and methodologically (spatial analysis) so as to jointly confront the issues of spatial morphology (streets layout of dead-ends, lollipops and loops) and social morphology (homogeneity), as subdivisions are built according to social expectations of homogeneity by design and by regulations (CC\&Rs). But spatial fragmentation and reticular relations both challenge classical methods of urban analysis. An investigation of neighborhoods in post-suburbia requires a better theoretical understanding of the relationships between subdivisions and the various contexts that define a multi-level vicinity, with intricate effects produced by several geographical level in which the subdivisions are embedded: the community, the local jurisdiction, etc. Furthermore, urban fringes are constantly readjusting, with a continuous dynamic of fragmentation and in-fill developments; this requires to account for temporality and its interaction with the neighborhood. The argument is threefold. First, the logics of production of subdivisions and planned communities are discussed, investigating the actors (developers, homeowner associations, planning authorities.), and the environmental policies at stake requiring more density, in order to define subdivision morphologies as a proxy to analyze the making of local territoriality. Second, local contexts are analyzed, discussing on the one hand social interactions, proximity and the neighborhoods, and on the other hand using property price as a proxy to analyze the geography of the neighborhood in terms of multilevel interactions with social contexts and local politics of urban amenities financing. Third, socio-economic trajectories of suburban neighborhoods are analyzed, in order to delineate radical contexts of valorization, upgrading or downgrading of neighborhoods with respect to price and socio-economic attributes. In vol. 2 (appendices), teaching, research and administrative experiences are detailed, and a selection of relevant publications are detailed by thematics: private urban governance, neighborhoods, trajectories and metropolitan dynamics. ; Comment se structurent les voisinages sur les marges suburbaines, dont les caractéristiques morphologiques principales relèvent de la fragmentation spatiale et de la réticularité ? A partir des lotissements planifiés de grands promoteurs (\emph{master planned communities}), la position de recherche (volume 1) interroge les modalités de production des espaces de front d'urbanisation, sur une étude de cas en Californie du Sud. Il s'agit d'éclairer théoriquement et méthodologiquement (par le recours à l'analyse spatiale) la question des voisinages, en traitant conjointement la morphologie spatiale (morphologie viaire) et la morphologie sociale de ces espaces (homogénéité sociale). Les logiques réticulaires l'emportent sur les organisations aréolaires, dans un arrangement discontinu des voisinages, la fragmentation des formes urbaines mettant en effet en question les méthodes classiques de l'analyse urbaine plus adaptées aux formes continues. De plus, les marges métropolitaines étant par définition des espaces en constante évolution et réajustement, les questions de méthodes prennent en compte la dimension temporelle. La réflexion se déploie en trois axes. Les logiques de production sont analysées dans leurs rapports avec la dimension économique (le rôle des promoteurs), celle de la gouvernance, des associations de propriétaires, et des mutations morphologiques (densification) liées aux injonctions environnementales. La question des voisinages confronte le lotissement aux contextes locaux, dans leurs dimensions multi-scalaires, en interrogeant à la fois les questions de l'appartenance, de la construction locale de l'homogénéité socio-économique, et les jeux d'acteurs situés sur les logiques de valorisation foncière et immobilière en vue de financer les équipements locaux. Enfin, le lotissement est confronté à l'identification des trajectoires locales, de valorisation, ou de surclassement / déclassement socio-économiques, afin de saisir les évolutions tranchées qui se jouent sur les marges métropolitaines. Le volume 2 présente le parcours (enseignement, administration, recherche), et une sélection de publications, organisées en quatre thématiques principales: la gouvernance urbaine privée, les voisinages, les trajectoires, et les dynamiques métropolitaines.
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Volume 1 à paraître, Publications de la Sorbonne, 2016 ; On suburban fringes, the structuring of neighborhoods relies on fragmented and reticular morphological patterns. Based on a case study in Southern California, this research proposal highlights the outcomes of master planned communities as a major type of morphology on the metropolitan fringe (vol 1). Planned communities are investigated, both theoretically and methodologically (spatial analysis) so as to jointly confront the issues of spatial morphology (streets layout of dead-ends, lollipops and loops) and social morphology (homogeneity), as subdivisions are built according to social expectations of homogeneity by design and by regulations (CC\&Rs). But spatial fragmentation and reticular relations both challenge classical methods of urban analysis. An investigation of neighborhoods in post-suburbia requires a better theoretical understanding of the relationships between subdivisions and the various contexts that define a multi-level vicinity, with intricate effects produced by several geographical level in which the subdivisions are embedded: the community, the local jurisdiction, etc. Furthermore, urban fringes are constantly readjusting, with a continuous dynamic of fragmentation and in-fill developments; this requires to account for temporality and its interaction with the neighborhood. The argument is threefold. First, the logics of production of subdivisions and planned communities are discussed, investigating the actors (developers, homeowner associations, planning authorities.), and the environmental policies at stake requiring more density, in order to define subdivision morphologies as a proxy to analyze the making of local territoriality. Second, local contexts are analyzed, discussing on the one hand social interactions, proximity and the neighborhoods, and on the other hand using property price as a proxy to analyze the geography of the neighborhood in terms of multilevel interactions with social contexts and local politics of urban amenities financing. Third, socio-economic trajectories of suburban neighborhoods are analyzed, in order to delineate radical contexts of valorization, upgrading or downgrading of neighborhoods with respect to price and socio-economic attributes. In vol. 2 (appendices), teaching, research and administrative experiences are detailed, and a selection of relevant publications are detailed by thematics: private urban governance, neighborhoods, trajectories and metropolitan dynamics. ; Comment se structurent les voisinages sur les marges suburbaines, dont les caractéristiques morphologiques principales relèvent de la fragmentation spatiale et de la réticularité ? A partir des lotissements planifiés de grands promoteurs (\emph{master planned communities}), la position de recherche (volume 1) interroge les modalités de production des espaces de front d'urbanisation, sur une étude de cas en Californie du Sud. Il s'agit d'éclairer théoriquement et méthodologiquement (par le recours à l'analyse spatiale) la question des voisinages, en traitant conjointement la morphologie spatiale (morphologie viaire) et la morphologie sociale de ces espaces (homogénéité sociale). Les logiques réticulaires l'emportent sur les organisations aréolaires, dans un arrangement discontinu des voisinages, la fragmentation des formes urbaines mettant en effet en question les méthodes classiques de l'analyse urbaine plus adaptées aux formes continues. De plus, les marges métropolitaines étant par définition des espaces en constante évolution et réajustement, les questions de méthodes prennent en compte la dimension temporelle. La réflexion se déploie en trois axes. Les logiques de production sont analysées dans leurs rapports avec la dimension économique (le rôle des promoteurs), celle de la gouvernance, des associations de propriétaires, et des mutations morphologiques (densification) liées aux injonctions environnementales. La question des voisinages confronte le lotissement aux contextes locaux, dans leurs dimensions multi-scalaires, en interrogeant à la fois les questions de l'appartenance, de la construction locale de l'homogénéité socio-économique, et les jeux d'acteurs situés sur les logiques de valorisation foncière et immobilière en vue de financer les équipements locaux. Enfin, le lotissement est confronté à l'identification des trajectoires locales, de valorisation, ou de surclassement / déclassement socio-économiques, afin de saisir les évolutions tranchées qui se jouent sur les marges métropolitaines. Le volume 2 présente le parcours (enseignement, administration, recherche), et une sélection de publications, organisées en quatre thématiques principales: la gouvernance urbaine privée, les voisinages, les trajectoires, et les dynamiques métropolitaines.
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Volume 1 à paraître, Publications de la Sorbonne, 2016 ; On suburban fringes, the structuring of neighborhoods relies on fragmented and reticular morphological patterns. Based on a case study in Southern California, this research proposal highlights the outcomes of master planned communities as a major type of morphology on the metropolitan fringe (vol 1). Planned communities are investigated, both theoretically and methodologically (spatial analysis) so as to jointly confront the issues of spatial morphology (streets layout of dead-ends, lollipops and loops) and social morphology (homogeneity), as subdivisions are built according to social expectations of homogeneity by design and by regulations (CC\&Rs). But spatial fragmentation and reticular relations both challenge classical methods of urban analysis. An investigation of neighborhoods in post-suburbia requires a better theoretical understanding of the relationships between subdivisions and the various contexts that define a multi-level vicinity, with intricate effects produced by several geographical level in which the subdivisions are embedded: the community, the local jurisdiction, etc. Furthermore, urban fringes are constantly readjusting, with a continuous dynamic of fragmentation and in-fill developments; this requires to account for temporality and its interaction with the neighborhood. The argument is threefold. First, the logics of production of subdivisions and planned communities are discussed, investigating the actors (developers, homeowner associations, planning authorities.), and the environmental policies at stake requiring more density, in order to define subdivision morphologies as a proxy to analyze the making of local territoriality. Second, local contexts are analyzed, discussing on the one hand social interactions, proximity and the neighborhoods, and on the other hand using property price as a proxy to analyze the geography of the neighborhood in terms of multilevel interactions with social contexts and local politics of urban ...
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http://www.iau-idf.fr/fileadmin/Etudes/etude_732/Cahiers_n__155_Les_villes_face_a_l_insecurite.pdf ; Les ensembles résidentiels fermés, privés ou enclavés ont acquis une certaine importance, peut-être plus dans le débat public et scientifique que dans les faits. En première analyse, l'enquête menée par l'IAU îdF, conjointement aux travaux du programme financé par l'Agence nationale de la recherche ("Interactions public-privé dans la production du périurbain"), montre en Île-de-France le petit nombre d'ensembles résidentiels fermés [LOUDIER-MALGOUYRES, 2010]. On note, d'une part, la petite taille de ces ensembles, et d'autre part, leur surreprésentation dans les communes de petite couronne, dans le cadre d'un renouvellement ou d'une densification du tissu urbain. Cette situation est pourtant à lire au regard des évolutions observées dans d'autres contextes : en Californie du Sud, qui fait figure de laboratoire de la gouvernance urbaine privée résidentielle depuis les années 1960 avec de nombreux et grands lotissements privés, mais aussi au Royaume-Uni, où ces formes - plus modestes de par leur taille - se sont développées récemment. Ces différences d'évolution s'expliquent en partie par des effets de contextes attachés aux législations et aux politiques de développement urbain de chaque pays.
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http://www.iau-idf.fr/fileadmin/Etudes/etude_732/Cahiers_n__155_Les_villes_face_a_l_insecurite.pdf ; Les ensembles résidentiels fermés, privés ou enclavés ont acquis une certaine importance, peut-être plus dans le débat public et scientifique que dans les faits. En première analyse, l'enquête menée par l'IAU îdF, conjointement aux travaux du programme financé par l'Agence nationale de la recherche ("Interactions public-privé dans la production du périurbain"), montre en Île-de-France le petit nombre d'ensembles résidentiels fermés [LOUDIER-MALGOUYRES, 2010]. On note, d'une part, la petite taille de ces ensembles, et d'autre part, leur surreprésentation dans les communes de petite couronne, dans le cadre d'un renouvellement ou d'une densification du tissu urbain. Cette situation est pourtant à lire au regard des évolutions observées dans d'autres contextes : en Californie du Sud, qui fait figure de laboratoire de la gouvernance urbaine privée résidentielle depuis les années 1960 avec de nombreux et grands lotissements privés, mais aussi au Royaume-Uni, où ces formes - plus modestes de par leur taille - se sont développées récemment. Ces différences d'évolution s'expliquent en partie par des effets de contextes attachés aux législations et aux politiques de développement urbain de chaque pays.
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