Decision support for prioritising of land to be preserved for agriculture: Can participatory tool development help?
In: Computers and Electronics in Agriculture, Band 110, S. 208-220
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In: Computers and Electronics in Agriculture, Band 110, S. 208-220
In: Ecology and society: E&S ; a journal of integrative science for resilience and sustainability, Band 19, Heft 3
ISSN: 1708-3087
In: Land use policy: the international journal covering all aspects of land use, Band 32, S. 197-206
ISSN: 0264-8377
In: Land use policy, Band 32
ISSN: 0264-8377
In: Land use policy: the international journal covering all aspects of land use, Band 28, Heft 1, S. 219-226
ISSN: 0264-8377
The agri-food sector is continuously confronted with major challenges. It is a complex sector in the economy because of its important societal implications and embeddedness within a broader rural system. Furthermore, the agricultural sector is a multi-agent sector with a complex chain of inputs, intermediates, outputs and markets that are highly regulated. Multi-agency and strong government regulation result in a complex institutional system. The aim of this book is to bring a selected state-of-the-art of the conceptual and empirical New Institutional Economics-inspired research by European ag
In: Ecology and society: E&S ; a journal of integrative science for resilience and sustainability, Band 19, Heft 3
ISSN: 1708-3087
Traditionally, agricultural economists employ farm level modeling for a variety of purposes. Central to these modeling techniques is the behavioral assumption of farm profit maximization, or, when risk preferences are put into play (risk aversion), utility maximization. However, there is abundant literature, from different (sub)disciplines such as farming systems research, rural sociology, rural development and rural economic geography that views farm household activities in the wider economic context (e.g. Gasson et al., 1988, Dries et al., 2011, Bessant, 2006). In such view, farm households are considered pluriactive and may distribute assets between agricultural and non-agricultural purposes to accomplish their goals. Hence, according to this view, a more realistic behavioral assumption than profit maximization at the farm level would be the optimization of farm household risk (i.e. the chance of falling below a certain threshold level of household cash flow). Focusing on farm household level risk is a natural transition from farm-level risk analysis since the largest proportion of farms in the EU are family farms and many farmers already implement risk management strategies at the household level. Although the income maximization assumption is being contested in literature (e.g. Freshwater and Jette-Nantel, 2011) and more concern is being given about the welfare and well-being of households instead of focusing on the level of income (e.g. Boisvert, 2002), to the best of our knowledge, it is very uncommon in the agricultural economics literature on risk analysis to include a measure of household risk or consider the household as the entity of interest. This paper develops a farm household simulation model that describes the potential implications of considering the optimizing of farm household level risk as a behavioral response. It starts from conceptual descriptions of operational -, financial -, farm - and farm household risk. It then models the behavior of a typical dairy farm household as one optimizing farm household risk and derives the implications of alternative risk management strategies. ; IWT
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In: Computers and electronics in agriculture: COMPAG online ; an international journal, Band 202, S. 107413
In: Computers and electronics in agriculture: COMPAG online ; an international journal, Band 134, S. 172-180
ISSN: 1872-7107
Les autorités régionales belges doivent, ces jours-ci, se prononcer sur les différentes options de réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) proposées par l'accord européen de juin dernier. Ce numéro spécial de Regards Economiques se penche sur les effets et les enjeux de cette réforme. Plusieurs questions sont abordées. En quoi consiste cette réforme? Quelles sont ses implications pour l'agriculture belge? Faut-il maintenir des aides aux agriculteurs? A qui profite la PAC actuelle? Comment rendre la PAC plus juste et plus efficace? En quoi consiste la nouvelle réforme de la PAC ? En juin dernier, l'Union européenne a décidé de réformer une nouvelle fois le mode de soutien en faveur du secteur agricole. Cette réforme consiste à convertir la plupart des aides actuelles en un seul paiement unique qui sera distribué aux agriculteurs en fonction de l'étendue de leur superficie agricole cultivée, indépendamment du type de culture ou d'élevage qu'ils pratiquent et du volume de production qu'ils mettent sur le marché. C'est le"découplage"complet des aides agricoles vis-à-vis de l'acte de production, un principe de subvention agricole longuement recommandé par les économistes agricoles dont s'est enfin inspirée la Commission européenne en dépit des résistances conservatrices de nombreux Etats membres. C'est donc l'abandon d'un système de soutien inefficace qui, jusqu'à la réforme précédente de 1992, était essentiellement basé sur un système de prix agricoles garantis largement supérieurs aux prix mondiaux, de barrières douanières impénétrables et de subventions aux exportations exorbitantes. Non seulement ce système fut incapable de soutenir le revenu agricole et de diminuer la disparité des revenus entre exploitations et régions, mais il fut responsable d'excédents agricoles colossaux, de dépenses considérables, de pollutions agricoles et de tensions commerciales avec les pays les plus compétitifs. La nouvelle réforme permettra de mieux orienter les choix de production vers les réelles opportunités du marché et de réduire les distorsions des subventions agricoles sur les marchés agricoles tant européens qu'internationaux. En plus du découplage, deux autres principes sont parallèlement mis en oeuvre. Le principe del'éco-conditionnalitéliera à terme la perception du paiement unique au respect de 18 exigences réglementaires dans le domaine de l'environnement, de la sécurité des aliments, de la santé animale et phytosanitaire et du bien-être animal. Le principe dela modulationinstaurera une légère discrimination en faveur des petites exploitations en les exemptant d'une baisse prévue de 5 % du paiement unique. Les économies budgétaires réalisées par cette mesure permettront de renforcer le financement des mesures dites de développement rural. L'accord de juin 2003 offre toutefois la possibilité aux Etats membres de maintenir une proportion de paiements directs couplée à la production s'ils craignent la perturbation de marchés agricoles ou l'abandon de certaines productions tout en intégrant la proportion restante des paiements directs dans le paiement unique. Diverses options de découplage partiel leur sont proposées. Les autorités régionales du pays doivent incessamment se prononcer sur ces options. Quelles sont ses implications pour l'économie belge? A l'aide de deux modèles économiques de simulation, nous avons tenté d'évaluer les conséquences possibles sur l'agriculture belge des différentes options de découplage des aides telles qu'autorisées par l'accord de juin dernier. Les simulations montrent des substitutions importantes entre les productions agricoles végétalesau profit de cultures moins intensivestelles que les prairies temporaires, unebaisse de la production de viande bovinemais le maintien de la production de lait. Malgré ces ajustements, notamment dans le domaine de l'élevage, les simulations indiquentle maintien et même une légère hausse des revenus nets agricolesdépendant de l'effet des variations de l'offre sur le prix du marché. Ces ajustements ainsi que les hausses du revenu agricole sont de façon générale les plus prononcés pour l'option de découplage complet de toutes les aides. C'est en effet cette option qui procure la plus grande cohérence entre l'allocation des ressources fixes de la région et les opportunités de marché. Une analyse plus fine au niveau des différents types d'exploitation montre toutefois que l'option de découplage complet à l'exception des aides pour le troupeau de vaches allaitantes et l'abatage de bovins est la plus favorable pour les exploitations spécialisées dans ce type d'activités alors que cette option est presque autant favorable pour les autres types d'exploitation que celle du découplage complet. Dans la mesure où, en outre, le contribuable qui finance les aides directes, apprécie le maintien d'un troupeau allaitant à des fins, par exemple, d'aménités paysagères, ou d'une profession d'éleveurs là où elle est la plus concentrée et menacée, c'est-à-dire dans le sud de la Belgique, il semble que l'option de découplage complet de toutes les aides à l'exception de celles réservées à l'élevage allaitant se révèle comme la plus adéquate à la structure du secteur agricole belge parmi toutes les autres options autorisées par l'accord agricole européen de juin dernier. Les résultats de ces simulations ne prennent toutefois pas en compte plusieurs autres défis à l'agriculture belge. Il s'agit notamment (1) du renchérissement possible des terres agricoles en raison de la seule nécessité de mettre en culture de telles terres pour obtenir des subsides importants, (2) de l'évolution des prix agricoles et de leur volatilité sur le marché européen et (3) de la justification à plus long terme des aides importantes consacrées au secteur agricole. Faut-il maintenir des aides aux agriculteurs? A qui profite la PACactuelle ? Pour mettre en perspective les anticipations exposées plus haut et juger si la PAC a bien l'utilité qu'elle devrait avoir, il vaut la peine de se demander ce qui justifie, sur le plan des principes, de subsidier le secteur agricole. Il faut d'abord remarquer que les politiques agricoles des pays du Nord, Europe et USA en tête, ont nuit à la prospérité des agriculteurs du Sud, notamment en leur coupant l'accès aux marchés prospères du Nord.Elles n'ont pas pu soutenir le revenu agricole en Europe et sont responsables de tensions commerciales avec le reste du monde et de dépenses monstrueuses! Même parmi les producteurs européens de biens agricoles, la PAC ne profite vraiment pas aux petites exploitations, dont la production et la superficie sont faibles: elles n'ont reçu et ne recevront que de faibles subsides. Or, la demande d'intrants agricoles (machines, terre, engrais,…) et leurs prix sont globalement plus élevés qu'ils ne le seraient sans subside. La petite exploitation agricole peut en fait se retrouver avec un revenu identique ou inférieur à celui qu'elle aurait si le subside n'existait pas.L'équité ne fournit donc pas de justification à l'existence de subsides agricoles. Néanmoins, l'activité agricole ne se limite pas seulement à la production des biens agricoles: la sécurité alimentaire, la qualité de l'environnement et l'entretien des zones rurales sont trois exemples d'aménités qui résultent des activités agricoles. Or, sans régulation, les aménités sont en général offertes en quantités inférieures à ce qui est socialement souhaitable. Il faut doncun subside à l'activité agricole pour atteindre un niveau efficace d'aménités. L'éco-conditionnalité n'est qu'un pas timide en ce sens. On peut déplorer que les modes passés et présents de soutien agricole en Europe ne contribuent pas à la production efficace d'aménités rurales. Au contraire, l'analyse ne nous permet d'identifier, par élimination, que deux types de bénéficiaires effectifs de la PAC, dans n'importe laquelle de ses versions : les grandes exploitations agricoles etles fournisseurs d'intrants agricoles, en particulier les propriétaires fonciers. Comment rendre la PAC plus juste et plus efficace? Les contribuables ne souhaitent probablement pas que leurs impôts alimentent la valeur foncière des terres agricoles ou la prospérité des plus grandes exploitations agricoles. Nombre d'agriculteurs, particulièrement ceux que le système actuel laisse en bordure de la pauvreté, pourraient aussi trouver un plus grand intérêt à une réforme, non pas à une libéralisation pure et simple, mais à une réorientation des interventions publiques vers la rétribution des aménités typiques des activités rurales. Une conclusion assez claire émerge donc de la mise en perspective normative des effets du "découplage" qui constitue la réforme de la PAC. Pour des raisons d'équité et d'efficacité,le re-couplage du paiement unique à des fins spécifiquesvalorisées par le contribuable ou le consommateur qui le finance, est effectivement la seule alternative permettant de justifier à plus long terme des budgets importants réservés au secteur agricole vis-à-vis, notamment, de critiques de plus en plus acerbes à l'égard de tels budgets qu'a bien mises en évidence le rapport Sapir. Cette réorientation est une nécessité qui s'imposera dans l'avenir au fur et à mesure que la justification du paiement unique comme aide aux ajustements structurels perdra sa pertinence.
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