Microstoria: a venticinque anni da L'eredità immateriale
In: Temi di storia 167
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In: Saggi
In: Biblioteca di cultura filosofica 24
In: Saggi Marsilio
In: Storia e scienze sociali
In: Saggi Marsilio
In: Storia
In: Supertascabili Marsilio 8
In: Storia e scienze sociali
In: Saggi Marsilio
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 134, Heft 2, S. 151-172
ISSN: 1776-2774
L'article cherche à montrer les liens économiques étroits, jamais étudiés jusqu'à présent, qu'entretiennent le système de la dot et celui des fidéicommis. Si l'élite vénitienne du xviii e siècle constitue le terrain privilégié de l'étude, cette dernière concerne également d'un point de vue comparatif d'autres réalités européennes à la même époque. À partir de l'analyse de nouvelles sources d'archives, émergent des interrelations originales et conflictuelles entre la patrilinéarité et la matrilinéarité au sein des familles vénitiennes où les femmes jouissaient d'une autonomie économique et sociale particulièrement étendue, et ce non seulement dans la société patricienne mais également dans l'ensemble de la société. Même si les biens constituant la dot, en général de nature mobilière, étaient gérés par le mari, en cas de décès de ce dernier, la veuve prenait sa place comme propriétaire et en assumait la gestion. Sans aucun doute les fidéicommis, qui à Venise étaient dividui , conservaient et immobilisaient le patrimoine des familles du côté du mari, mais ils constituaient aussi en même temps du côté de la femme, une assurance sur les biens de la dot. Les solutions trouvées pour rendre liquide le patrimoine illustraient les différents conflits et stratégies entre les parties prenantes ; ainsi la restitution de la dot, peut être comprise comme une solution pour libérer des biens réputés intouchables. Les débats de l' Accademia dei Nobili (académie des familles nobles), étudiés de manière inédite et peut être pour la première fois, mettent en évidence la conscience des acteurs des liens de nature socio-économique existant entre le déclin de la Sérénissime et les fidéicommis. Ceux-ci interrogaient directement les bénéfices que pouvaient retirer ces familles d'une plus grande mobilité des patrimoines immobilisés via une réforme de ce statut héréditaire et montrent à quel point les affaires privées interféraient dans la sphère publique. Malgré les positions contraires prises par les jeunes nobles de cette académie (celle des Contarina et celle des Giustiniana), aucune véritable réforme ne sera adoptée à Venise. Les déclinaisons conservatrices de la politique vénitienne en ce domaine cherchèrent toujours à favoriser le maintien du statu quo.
Gino Luzzatto is somehow the father of Economic History in Italy and was one of the most charismatic figures teaching at Ca' Foscari, both for his political activity and for the commitment he showed in supporting the university's growth and its success at the international level. For this reason, many studies were dedicated to him after his death and continue to be so. This essay provides both a brief overview of the years that led up to his appointment to the first chair in Economic History and an analysis of his concept of the discipline permeated with elements of law and sociology. It highlights the role Mediaeval History had in his work, as it did in the work of many other great international historians of the time, such as Bloch and Pirenne, who were linked to the journal Annales. The theoretical dimension of Gino Luzzatto's approach was never separated from his conviction of the unity of human history and the purely practical nature of disciplinary specialisation.
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Nella ricerca si affronta il tema della trasmissione dei beni all'interno del patriziato veneziano in età moderna ed in particolare il gioco svolto dalle figure maschile e da quelle femminili attraverso il gioco ambiguo delle doti e dei fedecommessi.Si considerano quando le strategie familiari condotte dalla famiglia della sposa e da quelle dello sposo. ; The essay addresses for the first time the tight economic game between dowries and fideicommissum. the reference is to the Venetian elite of XVIIIthcentury, but the analysis also extends to a comparative key to other European realities. through new archive sources, the interconnections between patrilinearity and matrilinearity within the Venetian families emerge, even if we must remember that venetian women enjoyed a particular economic and social autonomy at all levels, and this not only with reference to patrician society but in general to the whole society. We must not forget that the moveable goods of dowries, were handled by husbands, but in the case of widowhood the wife inherited the property and could independently manage them. there is no doubt that the fideicommissi, which in Venice were dividui, had immobilized the family patrimony as well as the same dowry insurance. in this sense the research seeks to show the possible cheating in order to make the assets more liquid. We must also consider that the return of the dowry would also allow the untoutchable goods to be unlocked and consequently more free. at the marciana library, perhaps for the first time, we have consulted the discussions of the academy of nobles, which are concentated on the economic decline of Venice, and in particular, the links between doweries and the fideicommis. the debates, which question the benefits that could bring greater capital mobility through a reform of the bonds, demonstrate the inevitable contamination between private business and the public sphere. the young noblemen gathered in these academies (the Contarina and Giustiniana academies) have demostrated different positions even though it is known that no reform is being implemented by Venice in this sense: in real politics the conservative declination always tried not to alter anything in favor of maintaining the status quo.
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In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 59-1, Heft 1, S. 62-82
ISSN: 1776-3045
Cet article analyse les stratégies économiques menées par les nobles de Venise et de la Terre Ferme entre le XV e et le XVIII e siècle. La reconfiguration de l'économie européenne tendait à déporter la péninsule italienne en marge du Vieux Monde, invitant ses élites à faire évoluer leurs activités économiques. La diversification en a été un élément central : même si elle existait déjà au temps de « l'âge d'or » vénitien des XIV e et XV e siècles, cette diversification a pris alors l'allure d'une véritable politique d'adaptation face aux évolutions économiques internationales à l'époque moderne. Les investissements dans l'agriculture, la finance et l'industrie, tout autant que dans le commerce à longue distance plus traditionnel, montrent que le patriciat vénitien avait bien compris les données nouvelles de l'environnement international. Mettant en œuvre également des innovations de procédé et de produit, ces efforts entendaient répondre aux réalités nouvelles des marchés européens et orientaux. Le thème de la « décadence » vénitienne semble donc s'épuiser. Mais l'étendue des multiples stratégies des divers patriciats de la république de Venise appelle encore de nouvelles recherches, permettant de mieux étayer ces constats.
In: University Ca' Foscari of Venice, Dept. of Economics Research Paper Series Forthcoming
SSRN
Working paper
The difficulty of defining fairs and markets with any methodological clarity is particularly pronounced when one considers the problem of space and the growth of urban centers. The close link between the two economic institutions is especially conspicuous in the case of Italy, a country that not only boasted the highest concentration of towns, but also showed precocious instances of institutional powers adopting urban strategies. What this suggests is that a single model is insufficient and that different analytical approaches must be adopted. The aim of this article is to identify certain lines of development in the relations linking fairs and markets to urban spaces-in the broad sense of both urban spaces and geo-economical spaces dominated by an urban center.
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