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Résumé Dysphasie, dyslexie, hyperactivité banalisent la vision et les hypothèses de la neuropédiatrie auprès des parents, enseignants et médecins. Loin d'être neutre et scientifique, cette approche est en fait idéologique, entraînant des conséquences dénarcissisantes fort préoccupantes chez les enfants. Le trouble cérébral est partout convoqué, l'enfant reste seul porteur de son trouble, l'entourage est « innocenté ». D'autres hypothèses cliniques sont ici proposées, pour chacun de ces symptômes, incluant des aléas du sens, du jeu, du plaisir de vie, de la qualité du cadre de la rencontre parentale et pédagogique. Faisons le pari, peu risqué, que la relation, elle aussi et surtout, structure cerveau, pensée et leurs outils...

Le développement actuel des « dys » de l'enfant aboutit à une dérive de la clinique médicale qui évacue dramatiquement les dimensions désirantes, affectives et relationnelles du champ de la pratique. Sont ici proposées des hypothèses psychodynamiques alternatives, ouvrant le champ thérapeutique et de la prévention, et relativisant le recours au simple dysfonctionnement cérébral pour « expliquer » pseudo scientifiquement ces troubles.

Le développement actuel des « dys » de l'enfant aboutit à une dérive de la clinique médicale qui évacue dramatiquement les dimensions désirantes, affectives et relationnelles du champ de la pratique. Sont ici proposées des hypothèses psychodynamiques alternatives, ouvrant le champ thérapeutique et de la prévention, et relativisant le recours au simple dysfonctionnement cérébral pour « expliquer » pseudo scientifiquement ces troubles.

Pour diverses raisons contingentes, les systèmes français de Sécurité sociale et d'information démographique et sociale ont divergé jusqu'à la cacophonie. Ils aboutissent aujourd'hui l'un à la «couverture maladie universelle», l'autre au «recensement rénové de la population». Les projets d'«administration en ligne» pourraient être l'occasion de les refaire converger.

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