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Résumé Le congrès sur le Vietnam, tenu à Berlin les 17-18 février 1968, peut faire croire qu'il existait des confluences politiques et des réseaux de relations intenses entre révolutionnaires français et allemands à la fin des années 1960. Or, ce congrès a surtout été un point de départ dans une découverte réciproque. Il ne s'agit pas de négliger le rôle joué par les relations individuelles dans l'évolution des mouvements de contestation en France et en Allemagne au cours des années 1960, ni de sous-estimer le rôle du tourisme politique. Si l'on peut parler d'interactions entre les mouvements protestataires français et allemands à partir des années 1970-1980 — durant lesquelles les mouvements anti-nucléaires, écologistes ou féministes français et allemands ont souvent coordonné leurs actions de protestation — ce type de campagnes politiques n'a pas eu lieu dans les années 1960. En outre, malgré la similitude des mouvements et la diffusion des idées et des concepts, l'influence réciproque fut limitée en raison des particularités de la protestation sociale et des traditions de lutte propres à chaque pays. Ces limites sont particulièrement visibles dans l'événement Mai-68. Si le mouvement français a fasciné les gauchistes allemands, il a été perçu moins comme un modèle à suivre que comme une référence à adapter aux conflits politiques et sociaux de l'Allemagne.

"Kürzlich wurde in einem Sammelband über historische, juristische und psychologische Aspekte des Phänomens Denunziation festgestellt: 'Die Denunziationsbereitschaft der Bevölkerung (entwickelt) dort, wo sie von Staats wegen gefördert wird, meist eine Eigendynamik, die die Interressen des Staates konterkariert ... Die Denunziation wird in diesem Moment dysfunktional' (Jerouschek/Marßolek/Röckelein 1997, S. 2O-21). Diese Dysfunktionalität ist Thema des folgenden Beitrages. Er konzentriert sich auf das politische Mißverständnis, das im Laufe des Jahres 1791 zwischen der Straßburger revolutionären Obrigkeit und zahlreichen Denunzianten offenbar wurde. Der 'offizielle' revolutionäre Diskurs der Denunziation mag bereits analysiert worden sein (de Baecque, Guilhaumou, Jaume, Lucas); zugleich aber ist seine Rezeption durch die Bevölkerung noch kaum erforscht. Auch auf die Frage, wie die militante Konzeption der Denunziationspraxis auf der Verwaltungsebene und von der Bevölkerung aufgenommen oder übernommen wurde, welche politische Träume in die Denunziationen projektiert wurden, versucht dieser Beitrag eine erste Antwort zu geben." (Autorenreferat)