In Democratic Illusion, Genevieve Fuji Johnson examines four representative examples: participatory budgeting in the Toronto Community Housing Corporation, Deliberative Polling by Nova Scotia Power Incorporated, a national consultation process by the Canadian Nuclear Waste Management Organization, and public consultations embedded in the development of official languages policies in Nunavut. In each case, measures that appeared to empower the public failed to challenge the status quo approach to either formulating or implementing policy. Illuminating a critical gap between deliberative democratic theory and its applications, this timely and important study shows what needs to be done to ensure deliberative processes offer more than the illusion of democracy.--Provided by publisher.
Abstract.In recent years, elites in the Canadian Nuclear Waste Management Organization (NWMO), Nova Scotia Power Incorporated (NSP) and Toronto Community Housing Corporation (TCHC) held consultations based on principles of deliberative democracy with members of their affected publics. I explore five factors that may help us understand why some elites are inclined to empower members of their affected publics. These factors can be understood as characteristics of each policy context and include normative principle, public pressure, policy requirement, strategic management interest, and economic interest. Based on a comparative case study of a series of semi-structured interviews with a range of actors, written public submissions, and official reports, I identify these as pertinent factors and argue that the convergence of the economic interests of the organization and the deliberative empowerment of its affected public is critical. This examination serves constructively in helping us better understand a persistent gap between the theoretical aims and practical instantiations of deliberative democracy.Résumé.Au cours des dernières années, les élites dirigeantes de la Société canadienne de gestion des déchets nucléaires, de la Nova Scotia Power Inc. et de la Société de logement communautaire de Toronto ont tenu des séances de consultation fondées sur les principes de la démocratie délibérative avec les membres concernés par leurs politiques. J'examine cinq facteurs qui peuvent nous aider à mieux comprendre pourquoi certains décideurs sont enclins à reconnaître un droit de regard aux membres touchés par leurs politiques. Ces facteurs peuvent être analysés en tant que caractéristiques des contextes particuliers de chaque politique concernée et incluent les dimensions liées aux principes normatifs, aux pressions publiques, au contenu des politiques, à la gestion stratégique des intérêts et aux enjeux économiques. À l'aide d'une étude comparative de cas comprenant des entretiens semi-dirigés avec divers acteurs, des soumissions publiques écrites et des rapports officiels, je présente ces dimensions à titre de facteurs pertinents et soutiens que la convergence des intérêts économiques des organisations et le pouvoir de délibération accordé au public concerné revêtent une importance cruciale. Cet examen se révèle constructif et nous aide à mieux comprendre le fossé persistant entre les finalités théoriques et la mise en pratique de la démocratie délibérative.
Abstract.Analyzing three timely Canadian cases, this article develops an important relationship between the theory and practice of deliberative democracy. The Canadian Nuclear Waste Management Organization (NWMO), Nova Scotia Power Incorporated (NSP), and Toronto Community Housing Corporation (TCHC) recently held consultative initiatives appearing to seek the democratic empowerment of citizens. In each case, we see institutional features of deliberative democracy. But only the TCHC's participatory budgeting process begins to fulfill the promise of deliberative empowerment, that is, inclusive, informed, and equal public deliberation focused on a common good at the policy formulation, implementation, and evaluation stages. Why is the case of the TCHC characterized by greater deliberative empowerment than the cases of NSP and the NWMO? I explore possible explanations, all of which focus on the political context in which deliberation takes place. My overarching finding is that the motivation of policy elites within these organizations is key in the deliberative empowerment of citizens at the institutional level. I conclude by identifying factors that might account for the presence or absence of this motivation.Résumé.En analysant trois cas canadiens opportuns, cet article développe une relation importante entre la théorie et la pratique de la démocratie délibérative. La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) du Canada, Nova Scotia Power Incorporated (NSPI) et la Toronto Community Housing Corporation (TCHC) ont récemment mis en oeuvre des initiatives consultatives qui semblent vouloir donner le pouvoir démocratique délibératif aux citoyens. Dans chaque cas, on observe des caractéristiques institutionnelles représentant les valeurs d'une démocratie délibérative. Mais le processus budgétaire participatif de la TCHC est le seul qui commence à tenir les promesses d'une prise de pouvoir délibérative, caractérisée par une délibération inclusive, informée et égalitaire, axée sur un bien commun, aux étapes de la formulation, de la mise en oeuvre et de l'évaluation d'une politique. Pourquoi le cas de la TCHC atteste-t-il d'une plus grande prise de pouvoir délibérative que ceux de NSPI et de la SGDN? J'explore des explications possibles, qui sont toutes centrées sur le contexte politique dans lequel survient la délibération. En général, je constate que la motivation des élites politiques à l'intérieur de ces organisations est primordiale pour la prise de pouvoir délibérative des citoyens au niveau institutionnel. En conclusion, j'identifie les facteurs pouvant justifier la présence ou l'absence de cette motivation.
In: Policy sciences: integrating knowledge and practice to advance human dignity ; the journal of the Society of Policy Scientists, Band 40, Heft 2, S. 79-100