Culture in Bonobos? Between‐Species and Within‐Species Variation in Behavior
In: Current anthropology, Band 44, Heft 4, S. 563-571
ISSN: 1537-5382
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In: Current anthropology, Band 44, Heft 4, S. 563-571
ISSN: 1537-5382
In: Current anthropology, Band 35, Heft 3, S. 310-311
ISSN: 1537-5382
National audience ; La conservation des forêts afrotropicales dépend non seulement de la protection des habitats, mais également de la protection d'espèces menacées d'extinction (IUCN 2011). Les primates frugivores sont reconnus comme d'important disperseurs de graines. Dans le site de LuiKotale (forêt tropicale de la Cuvette centrale, RD Congo) le rôle de dispersion de graines par les bonobos ( Pan paniscus ) a été étudié. Les bonobos sont principalement frugivores (66 % des sessions d'alimentation), passant environ 3,5 heures par jour à avaler des fruits et leurs graines, qui sont transportées pendant environ 24 heures. Ces graines appartiennent à plus de 91 espèces dispersées endozoochoriquement à une distance moyenne de 1,2 kilomètre de l'arbre--‐parent. Les graines passées par le tube digestif des bonobos germent plus rapidement, à des taux plus élevés, et avec une plus grande survie post dispersion. Notre estimation porte à 40 % le taux d'espèces d'arbres dispersés par les bonobos, soit 65 % de l'abondance relative. Presque toutes les espèces bonobo--‐dispersées étudiées (95 %), ne peuvent recruter sans dispersion. Du fait d'un manque de redondance fonctionnelle avec les autres animaux, les bonobos doivent influencer la structure et l'écologie forestière de leur système. Leur disparition attendue serait critique. Nos conclusions classent les bonobos comme probables jardiniers de la forêt du Congo.
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National audience ; La conservation des forêts afrotropicales dépend non seulement de la protection des habitats, mais également de la protection d'espèces menacées d'extinction (IUCN 2011). Les primates frugivores sont reconnus comme d'important disperseurs de graines. Dans le site de LuiKotale (forêt tropicale de la Cuvette centrale, RD Congo) le rôle de dispersion de graines par les bonobos ( Pan paniscus ) a été étudié. Les bonobos sont principalement frugivores (66 % des sessions d'alimentation), passant environ 3,5 heures par jour à avaler des fruits et leurs graines, qui sont transportées pendant environ 24 heures. Ces graines appartiennent à plus de 91 espèces dispersées endozoochoriquement à une distance moyenne de 1,2 kilomètre de l'arbre--‐parent. Les graines passées par le tube digestif des bonobos germent plus rapidement, à des taux plus élevés, et avec une plus grande survie post dispersion. Notre estimation porte à 40 % le taux d'espèces d'arbres dispersés par les bonobos, soit 65 % de l'abondance relative. Presque toutes les espèces bonobo--‐dispersées étudiées (95 %), ne peuvent recruter sans dispersion. Du fait d'un manque de redondance fonctionnelle avec les autres animaux, les bonobos doivent influencer la structure et l'écologie forestière de leur système. Leur disparition attendue serait critique. Nos conclusions classent les bonobos comme probables jardiniers de la forêt du Congo.
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In: 2012; 4. Journées Francophones des Sciences de la Conservation. Le réveil du Dodo , Dijon, FRA, 2012-05-02-2012-05-04, 72
La conservation des forêts afrotropicales dépend non seulement de la protection des habitats, mais également de la protection d'espèces menacées d'extinction (IUCN 2011). Les primates frugivores sont reconnus comme d'important disperseurs de graines. Dans le site de LuiKotale (forêt tropicale de la Cuvette centrale, RD Congo) le rôle de dispersion de graines par les bonobos (Pan paniscus) a été étudié. Les bonobos sont principalement frugivores (66 % des sessions d'alimentation), passant environ 3,5 heures par jour à avaler des fruits et leurs graines, qui sont transportées pendant environ 24 heures. Ces graines appartiennent à plus de 91 espèces dispersées endozoochoriquement à une distance moyenne de 1,2 kilomètre de l'arbre--‐parent. Les graines passées par le tube digestif des bonobos germent plus rapidement, à des taux plus élevés, et avec une plus grande survie post dispersion. Notre estimation porte à 40 % le taux d'espèces d'arbres dispersés par les bonobos, soit 65 % de l'abondance relative. Presque toutes les espèces bonobo--‐dispersées étudiées (95 %), ne peuvent recruter sans dispersion. Du fait d'un manque de redondance fonctionnelle avec les autres animaux, les bonobos doivent influencer la structure et l'écologie forestière de leur système. Leur disparition attendue serait critique. Nos conclusions classent les bonobos comme probables jardiniers de la forêt du Congo.
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In: http://www.biomedcentral.com/1471-2148/16/140
Abstract Background The evolution of primate sexual swellings and their influence on mating strategies have captivated the interest of biologists for over a century. Across the primate order, variability in the timing of ovulation with respect to females' sexual swelling patterns differs greatly. Since sexual swellings typically function as signals of female fecundity, the temporal relation between ovulation and sexual swellings can impact the ability of males to pinpoint ovulation and thereby affect male mating strategies. Here, we used endocrine parameters to detect ovulation and examined the temporal relation between the maximum swelling phase (MSP) and ovulation in wild female bonobos ( Pan paniscus ). Data were collected at the Luikotale field site, Democratic Republic of Congo, spanning 36 months. Observational data from 13 females were used to characterise female swelling cycles ( N = 70). Furthermore, we measured urinary oestrone and pregnanediol using liquid chromatography–tandem mass spectrometry, and used pregnanediol to determine the timing of ovulation in 34 cycles ( N = 9 females). Results We found that the duration of females' MSP was highly variable, ranging from 1 to 31 days. Timing of ovulation varied considerably in relation to the onset of the MSP, resulting in a very low day-specific probability of ovulation and fecundity across female cycles. Ovulation occurred during the MSP in only 52.9 % of the analysed swelling cycles, and females showed regular sexual swelling patterns in N = 8 swelling cycles where ovulation did not occur. These findings reveal that sexual swellings of bonobos are less reliable indicators of ovulation compared to other species of primates. Conclusions Female bonobos show unusual variability in the duration of the MSP and in the timing of ovulation relative to the sexual swelling signal. These data are important for understanding the evolution of sexual signals, how they influence male and female mating strategies, and how decoupling visual signals of fecundity from the periovulatory period may affect intersexual conflict. By prolonging the period during which males would need to mate guard females to ascertain paternity, the temporal variability of this signal may constrain mate-guarding efforts by male bonobos.
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In primates, age, sex, and social status can strongly influence access to food resources. In Pan, these criteria are assumed to influence access to vertebrate meat. However, the significance of meat in terms of its role in the nutrition of Pan is still debated. Here we present a study using stable carbon and nitrogen isotope ratios in hair samples from habituated, wild bonobos (Pan paniscus) to explore these issues. Over a period of 5 mo hair samples were collected from fresh bonobo nests at LuiKotale, Democratic Republic of Congo. Hair samples were assigned to known individuals and were of sufficient length to allow the evaluation of isotopic variation over several months. Samples of plant foods and sympatric fauna were also analyzed. The δ13C and δ15N results of the bonobo hair were remarkably homogeneous over time and for the group as a whole. There are no differences in diet between the sexes. Within the group of males, however, there was a positive correlation between dominance status and δ15N. The isotopic data indicate that the contribution of fauna to bonobo diet is marginal and that plant food is the dietary protein source. In only some cases did elevated δ15N hair values correlate with observed faunivory and not correspond to the δ15N measured in the dominant plant foods. Given the large variation in hunting and meat eating of Pan across the African continent, the detection of seasonal changes in faunivory by elevated δ15N values in sectioned ape hair is a promising approach.
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