Jean BLOUIN, Le libre-échange vraiment libre?
In: Recherches sociographiques, Band 29, Heft 2-3, S. 468
ISSN: 1705-6225
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In: Recherches sociographiques, Band 29, Heft 2-3, S. 468
ISSN: 1705-6225
In: Recherches sociographiques, Band 34, Heft 3, S. 439-467
ISSN: 1705-6225
Depuis 1978-1980 au Québec, les réformes des institutions municipales inspirées par la thèse du fédéralisme fiscal ont favorisé l'affirmation croissante de l'autonomie locale. Dans ce contexte, on peut faire l'hypothèse que le morcellement municipal qui caractérise la région de Montréal se traduit par une réelle mosaïque budgétaire permettant à tout Montréalais de voter avec ses pieds et de choisir un panier de services publics locaux qui corresponde à ses attentes et à ses préférences. Les municipalités de la région de Montréal se distinguent-elles de façon significative par leurs choix budgétaires? Certes l'analyse factorielle des prévisions budgétaires de 1991 des 136 municipalités du Grand Montréal révèle qu'il existe une assez grande variabilité dans la répartition des dépenses, mais, tout compte fait, les « choix » budgétaires paraissent bien plus le résultat de contraintes que de stratégies de différenciation volontaire des budgets municipaux.
In: IV. La famille : une affaire de femmes ?; International Review of Community Development, Heft 18, S. 161-171
ISSN: 2369-6400
La situation socio-économique des femmes s'explique, d'une part, par leur présence plus ou moins soutenue sur le marché de l'emploi et, d'autre part, par leur histoire de famille, c'est-à-dire par les types de ménages auxquels elles appartiennent au cours de leur vie. Union libre, présence d'enfants, mariage, autant d'éléments qui déterminent largement le niveau de vie des femmes et, partant, leurs risques de vivre sous le seuil de pauvreté. Par ailleurs, les interruptions de carrière des femmes semblent pénalisantes, quoique de façon variable selon les différentes histoires de familles.
In: Sociologie et sociétés, Band 19, Heft 1, S. 37-56
ISSN: 0038-030X
S'intéressant à l'analyse de la position des femmes dans l'ensemble des rapports sociaux, la sociologie féministe a imposé la reconnaissance des tâches domestiques en tant que "travail" réel, alors que le marxisme les considérait comme un reliquat du passé et le fonctionnalisme comme une vocation naturelle des femmes. En intégrant cet apport de la sociologie féministe, le présent article étudie comment les couples québécois se répartissent ce travail, compte tenu de variables comme la charge familiale et le statut d'emploi de chacun des conjoints. Les données proviennent d'un sondage qui a rejoint en 1986 environ 1 300 couples. Les indices y sont nombreux du fait que le travail domestique demeure essentiellement une affaire de femmes, à laquelle l'homme ne fait qu'épisodiquement une contribution significative. On peut penser que cette division du travail risque peu de changer tant que les femmes tendront à être reléguées, sur le marché de l'emploi, dans des positions professionnelles inférieures à celles des hommes.