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World Affairs Online
Réformes de la formation des enseignants : un éternel recommencement
In: Cahiers français, Band 440, Heft 4, S. 5-13
Les femmes de chambre de l'hôtellerie de luxe ou le déclassement d'une élite invisible; Chambermaids in luxury hotels. The fall in social status of an invisible elite; Die Zimmermädchen von Luxushotels: Herabstufung einer unsichtbaren Elite; Las camareras de la hoteleria de lujo : el desclasmiento d...
In: Formation emploi: revue trimestrielle ; revue française de sciences sociales, Heft 123, S. 27-44
Pratiques audiovisuelles en Sociologie
Cahier numéro 1/3 réalisé dans le cadre du Réseau National pratiques audio visuelles en Sciences sociales », Réseau crée en 1986 par Anne Guillou (LERSCO, Nantes) et Monique Haicault (LEST, Aix en Provence). ; National audience ; Résumé Cahier 1/3 : La création d'un réseau de chercheurs utilisant les techniques audiovisuelles dans leurs recherches en sciences sociales s'inscrit dans une généalogie retracée dans quelques textes. Ce réseau fédère à partir de 1986 plus d'une trentaine de praticiens qui ont envie de se rencontrer, de mettre en commun leur démarche, de réfléchir ensemble aux apports et aux limites de ces techniques. Il vise aussi à sensibiliser les Institutions pour que soient pris en compte les travaux audiovisuels comme production scientifique, pour que celles ci soutiennent les réalisations, les formations des chercheurs aux techniques ainsi que les rencontres. Ce réseau vise aussi à encourager un enseignement universitaire complet sur l'image, sa production et son analyse et sa place dans la communication sociale. Sur la base de ces attendus la première rencontre à Nantes a proposé une analyse collective de films relevant de plusieurs thématiques de la sociologie, elle a nourri des débats où ont été posées des questions de fond comme le rapport au terrain, les principes du regard sociologique, les apports et les limites de l'image, la place de la recherche dans le montage. Ces questions se reposeront dans les colloques à venir, attestant du bien fondé de telles rencontres et de la publication des échanges.INTRODUCTION et PRESENTATION du RESEAU - Un Réseau de praticiens audiovisuels enseignants et chercheurs en Sciences Sociales s'est constitué en 1987, à l'initiative d'Anne Guilhou (LERSCO, Nantes) et de Monique Haicault (LEST, Aix en Provence). Il a reçu le soutien initial d'Alain d'Iribarne, alors Directeur du Programme Interdisciplinaire Travail Technologies et Modes de vie (PIRTTEM) du CNRS, puis celui de la Mission Recherche Expérimentation (MIRE) pour la deuxième rencontre, enfin celui du Centre de recherche Interdisciplinaire de Vaucresson, (CRIV) pour la troisième rencontre. Plus d'une cinquantaine de chercheurs dont la liste figure dans les Cahiers, se sont réunis régulièrement autour des objectifs suivants :. Echanger sur les pratiques de recherche mettant en œuvre la méthodologie de l'image et du son. Confronter les démarches, les logiques d'usage, les méthodes d'analyse de l'image afin d'enrichir la connaissance pour généraliser et transmettre cette nouvelle méthodologie des Sciences sociales. Améliorer les compétences techniques des praticiens en lien avec les apports continus des technologies de l'information et de la communication en tenant compte des exigences scientifiques. Contribuer à développer au sein des milieux scientifiques une politique des moyens pour l'aide à la réalisation et à la diffusion des documents audiovisuels (valorisation de la recherche), devant conduire à leur reconnaissance comme productions scientifiques dans les colloques et les congrès nationaux et internationaux. Mettre en place une banque de données image et son pour enrichir les approches comparatives et longitudinales (données sociales historicisées) et diffuser les contenus des rencontres sous forme de Cahiers.Des rencontres nationales se sont déroulées régulièrement entre 1987 et 1993. Elles ont été organisées successivement par l'un des membres du réseau ou par une équipe sur un thème précis préparé par tous les futurs participants et travaillé en ateliers lors des rencontres.Pour répondre à une demande récente de la part de jeunes chercheurs et d'enseignants, Le LEST a accepté que Monique Haicault prenne en charge la diffusion en CD des trois Cahiers actuellement épuisés sous leur forme initiale. Les manuscrits alors en partie non informatisés ayant disparu c'est par une saisie image des textes que nous avons pu réaliser ce produit ce qui en rend la lecture parfois mal aisée.On trouvera des sommaires pour chacun des trois Cahiers :Cahier n° 1 Pratiques audiovisuelles en Sociologie (Avril1987, LERSCO Nantes) Cahier n° 2 La parole dans le film ( Avril 1988 LEST Aix en Provence)Cahier n° 3 La caméra sur le terrain ( Avril 1989 Vaucresson)
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Dimensions et construction de la reconnaissance chez les enseignants du second degré
National audience ; En France, le manque de considération accordé au métier d'enseignant est plus fortement ressenti qu'ailleurs en Europe : seuls 7 % des professeurs français (au niveau collège) estiment que leur profession est appréciée dans la société contre 27 % en moyenne dans les pays de l'OCDE (OCDE, 2019 ; Charpentier & Solnon, 2019). À partir de l'exploitation d'une enquête par questionnaire auprès de 2 203 enseignants du second degré dans six académies, l'analyse différencie la reconnaissance pour soi et pour autrui. Elle s'attache ensuite à la construction de la reconnaissance dans le contexte de l'établissement, et utilise la notion de configuration pour montrer que l'établissement fonctionne comme une matrice où s'inscrivent-ou non-plusieurs formes de reconnaissance. La revalorisation des salaires, revendication souvent exprimée, ne représente pas le seul enjeu d'une politique de reconnaissance. Les enseignants ont également le sentiment d'être peu considérés par l'opinion publique, et ressentent un décalage entre la réalité du travail et les représentations. Mais ce décalage affecte peu ceux qui se déclarent satisfaits des contenus de leur activité et en particulier ceux qui reçoivent des retours très gratifiants de la part des acteurs fréquentés au quotidien (élèves, chef d'établissement, collègues, etc.). Ainsi, le sentiment de reconnaissance se construit à partir de plusieurs dimensions agencées dans des combinaisons singulières et contrastées au niveau des établissements.
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Dimensions et construction de la reconnaissance chez les enseignants du second degré
National audience ; En France, le manque de considération accordé au métier d'enseignant est plus fortement ressenti qu'ailleurs en Europe : seuls 7 % des professeurs français (au niveau collège) estiment que leur profession est appréciée dans la société contre 27 % en moyenne dans les pays de l'OCDE (OCDE, 2019 ; Charpentier & Solnon, 2019). À partir de l'exploitation d'une enquête par questionnaire auprès de 2 203 enseignants du second degré dans six académies, l'analyse différencie la reconnaissance pour soi et pour autrui. Elle s'attache ensuite à la construction de la reconnaissance dans le contexte de l'établissement, et utilise la notion de configuration pour montrer que l'établissement fonctionne comme une matrice où s'inscrivent-ou non-plusieurs formes de reconnaissance. La revalorisation des salaires, revendication souvent exprimée, ne représente pas le seul enjeu d'une politique de reconnaissance. Les enseignants ont également le sentiment d'être peu considérés par l'opinion publique, et ressentent un décalage entre la réalité du travail et les représentations. Mais ce décalage affecte peu ceux qui se déclarent satisfaits des contenus de leur activité et en particulier ceux qui reçoivent des retours très gratifiants de la part des acteurs fréquentés au quotidien (élèves, chef d'établissement, collègues, etc.). Ainsi, le sentiment de reconnaissance se construit à partir de plusieurs dimensions agencées dans des combinaisons singulières et contrastées au niveau des établissements.
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Dimensions et construction de la reconnaissance chez les enseignants du second degré
National audience ; En France, le manque de considération accordé au métier d'enseignant est plus fortement ressenti qu'ailleurs en Europe : seuls 7 % des professeurs français (au niveau collège) estiment que leur profession est appréciée dans la société contre 27 % en moyenne dans les pays de l'OCDE (OCDE, 2019 ; Charpentier & Solnon, 2019). À partir de l'exploitation d'une enquête par questionnaire auprès de 2 203 enseignants du second degré dans six académies, l'analyse différencie la reconnaissance pour soi et pour autrui. Elle s'attache ensuite à la construction de la reconnaissance dans le contexte de l'établissement, et utilise la notion de configuration pour montrer que l'établissement fonctionne comme une matrice où s'inscrivent-ou non-plusieurs formes de reconnaissance. La revalorisation des salaires, revendication souvent exprimée, ne représente pas le seul enjeu d'une politique de reconnaissance. Les enseignants ont également le sentiment d'être peu considérés par l'opinion publique, et ressentent un décalage entre la réalité du travail et les représentations. Mais ce décalage affecte peu ceux qui se déclarent satisfaits des contenus de leur activité et en particulier ceux qui reçoivent des retours très gratifiants de la part des acteurs fréquentés au quotidien (élèves, chef d'établissement, collègues, etc.). Ainsi, le sentiment de reconnaissance se construit à partir de plusieurs dimensions agencées dans des combinaisons singulières et contrastées au niveau des établissements.
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Dimensions et construction de la reconnaissance chez les enseignants du second degré
National audience ; En France, le manque de considération accordé au métier d'enseignant est plus fortement ressenti qu'ailleurs en Europe : seuls 7 % des professeurs français (au niveau collège) estiment que leur profession est appréciée dans la société contre 27 % en moyenne dans les pays de l'OCDE (OCDE, 2019 ; Charpentier & Solnon, 2019). À partir de l'exploitation d'une enquête par questionnaire auprès de 2 203 enseignants du second degré dans six académies, l'analyse différencie la reconnaissance pour soi et pour autrui. Elle s'attache ensuite à la construction de la reconnaissance dans le contexte de l'établissement, et utilise la notion de configuration pour montrer que l'établissement fonctionne comme une matrice où s'inscrivent-ou non-plusieurs formes de reconnaissance. La revalorisation des salaires, revendication souvent exprimée, ne représente pas le seul enjeu d'une politique de reconnaissance. Les enseignants ont également le sentiment d'être peu considérés par l'opinion publique, et ressentent un décalage entre la réalité du travail et les représentations. Mais ce décalage affecte peu ceux qui se déclarent satisfaits des contenus de leur activité et en particulier ceux qui reçoivent des retours très gratifiants de la part des acteurs fréquentés au quotidien (élèves, chef d'établissement, collègues, etc.). Ainsi, le sentiment de reconnaissance se construit à partir de plusieurs dimensions agencées dans des combinaisons singulières et contrastées au niveau des établissements.
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Dimensions et construction de la reconnaissance chez les enseignants du second degré
National audience ; En France, le manque de considération accordé au métier d'enseignant est plus fortement ressenti qu'ailleurs en Europe : seuls 7 % des professeurs français (au niveau collège) estiment que leur profession est appréciée dans la société contre 27 % en moyenne dans les pays de l'OCDE (OCDE, 2019 ; Charpentier & Solnon, 2019). À partir de l'exploitation d'une enquête par questionnaire auprès de 2 203 enseignants du second degré dans six académies, l'analyse différencie la reconnaissance pour soi et pour autrui. Elle s'attache ensuite à la construction de la reconnaissance dans le contexte de l'établissement, et utilise la notion de configuration pour montrer que l'établissement fonctionne comme une matrice où s'inscrivent-ou non-plusieurs formes de reconnaissance. La revalorisation des salaires, revendication souvent exprimée, ne représente pas le seul enjeu d'une politique de reconnaissance. Les enseignants ont également le sentiment d'être peu considérés par l'opinion publique, et ressentent un décalage entre la réalité du travail et les représentations. Mais ce décalage affecte peu ceux qui se déclarent satisfaits des contenus de leur activité et en particulier ceux qui reçoivent des retours très gratifiants de la part des acteurs fréquentés au quotidien (élèves, chef d'établissement, collègues, etc.). Ainsi, le sentiment de reconnaissance se construit à partir de plusieurs dimensions agencées dans des combinaisons singulières et contrastées au niveau des établissements.
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La socialisation professionnelle des enseignants du secondaire: parcours, expériences, épreuves
In: Le sens social
World Affairs Online
Les disparités territoriales dans l'accès aux formations d'élite ; Les disparités territoriales dans l'accès aux formations d'élite: La situation des Pays de la Loire au regard des autres régions françaises
La formation des élites demeure un sujet controversé entre les partisans de la suppression des grandes écoles, de leur fusion au sein des universités ou de leur maintien. Alors que dans la plupart des autres pays l'Université assure seule la formation des élites, le système français est organisé de telle sorte qu'une partie des futures élites administratives, managériales, intellectuelles, politiques et scientifiques est sélectionnée, préparée et formée dans des structures non universitaires : les « grandes écoles » et les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Autre particularité du système : ces classes préparatoires relèvent de l'enseignement supérieur alors qu'elles se situent dans des établissements d'enseignement secondaire. Instituées au XVIIIe siècle (Belhoste, 2003), elles accueillent actuellement 81135 étudiants, soit 3,5% des étudiants (RERS, 2010). Leur représentation n'a quasiment pas évolué depuis 1970 (3,8%), malgré une croissance forte des effectifs, notamment durant la période 1985-1995 avec la création de nouvelles divisons, essentiellement dans les filières scientifiques et dans une moindre mesure, économiques et commerciales.Ces classes suscitent de vives critiques : plus coûteuses – le coût moyen d'un préparationnaire était en 2007 de 15080 euros contre 9120 euros pour un étudiant des universités – , faisant preuve d'une faible ouverture sociale (Euriat et Thélot, 1995 ; Duru-Bellat et Kieffer, 2008) – 51,1% d'enfants de cadre supérieur en 2009 vs 29,7% à l'Université – , territorialement inéquitables (Bodin, 2007) – les effectifs sont concentrés en Ile-de-France et dans les grandes métropoles régionales – et d'une « productivité » moyenne (Michaut, à paraître) – sur 100 néo-inscrits en CPGE scientifiques , seuls 50% intégreront une grande école en deux années de préparation et la situation est bien plus problématique dans la filière littéraire avec seulement 8% d'intégrés (Lemaire, 2008). A l'inverse, les « gardiens du temple » défendent un modèle d'excellence à la française qui favorise l'apprentissage de certaines compétences chez les étudiants, leur assurant ainsi une meilleure insertion professionnelle et de meilleurs salaires (Adangnikou, 2007 ; Giret, 2009).Les recherches se sont, jusqu'à présent, essentiellement focalisées sur le territoire national, sans faire apparaitre les éventuelles spécificités des « prépas de proximité » ou des CPGE des établissements privés. De même, les caractéristiques, les conditions de travail et les représentations des enseignants qui font souvent figure d'élites dans le corps professoral du secondaire ont été peu étudiées. Ce rapport offre des éléments de réponse en s'appuyant sur les recherches entreprises par des chercheurs du Centre de recherche en éducation de Nantes (CREN-Université de Nantes), du Centre Nantais en sociologie (CENS-Université de Nantes), du Laboratoire de Recherche en Education et Formation (LAREF-Université Catholique de l'Ouest), du Laboratoire d'Economie et de Sociologie du Travail (LEST-CNRS) et de l'Observatoire sociologique du changement (OSC- Sciences.Po). Il éclaire également les débats sur les projets de réformes en cours (30% de boursiers en CPGE, dispositif d'ouverture sociale) et aborde de nouvelles problématiques, notamment l'endorecrutement des établissements.La recherche est articulée autour de quatre axes :- les disparités territoriales de recrutement des classes préparatoires aux grandes écoles ;- les conditions d'études et les parcours scolaires des étudiants des filières d'excellence ;- Les stratégies des personnels des lycées ;- Les politiques d'ouverture sociale et les dispositifs innovants de l'Education nationale, des collectivités territoriales et des établissements d'enseignement.
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Les disparités territoriales dans l'accès aux formations d'élite ; Les disparités territoriales dans l'accès aux formations d'élite: La situation des Pays de la Loire au regard des autres régions françaises
La formation des élites demeure un sujet controversé entre les partisans de la suppression des grandes écoles, de leur fusion au sein des universités ou de leur maintien. Alors que dans la plupart des autres pays l'Université assure seule la formation des élites, le système français est organisé de telle sorte qu'une partie des futures élites administratives, managériales, intellectuelles, politiques et scientifiques est sélectionnée, préparée et formée dans des structures non universitaires : les « grandes écoles » et les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Autre particularité du système : ces classes préparatoires relèvent de l'enseignement supérieur alors qu'elles se situent dans des établissements d'enseignement secondaire. Instituées au XVIIIe siècle (Belhoste, 2003), elles accueillent actuellement 81135 étudiants, soit 3,5% des étudiants (RERS, 2010). Leur représentation n'a quasiment pas évolué depuis 1970 (3,8%), malgré une croissance forte des effectifs, notamment durant la période 1985-1995 avec la création de nouvelles divisons, essentiellement dans les filières scientifiques et dans une moindre mesure, économiques et commerciales.Ces classes suscitent de vives critiques : plus coûteuses – le coût moyen d'un préparationnaire était en 2007 de 15080 euros contre 9120 euros pour un étudiant des universités – , faisant preuve d'une faible ouverture sociale (Euriat et Thélot, 1995 ; Duru-Bellat et Kieffer, 2008) – 51,1% d'enfants de cadre supérieur en 2009 vs 29,7% à l'Université – , territorialement inéquitables (Bodin, 2007) – les effectifs sont concentrés en Ile-de-France et dans les grandes métropoles régionales – et d'une « productivité » moyenne (Michaut, à paraître) – sur 100 néo-inscrits en CPGE scientifiques , seuls 50% intégreront une grande école en deux années de préparation et la situation est bien plus problématique dans la filière littéraire avec seulement 8% d'intégrés (Lemaire, 2008). A l'inverse, les « gardiens du temple » défendent un modèle d'excellence à la française qui ...
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Les disparités territoriales dans l'accès aux formations d'élite ; Les disparités territoriales dans l'accès aux formations d'élite: La situation des Pays de la Loire au regard des autres régions françaises
La formation des élites demeure un sujet controversé entre les partisans de la suppression des grandes écoles, de leur fusion au sein des universités ou de leur maintien. Alors que dans la plupart des autres pays l'Université assure seule la formation des élites, le système français est organisé de telle sorte qu'une partie des futures élites administratives, managériales, intellectuelles, politiques et scientifiques est sélectionnée, préparée et formée dans des structures non universitaires : les « grandes écoles » et les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Autre particularité du système : ces classes préparatoires relèvent de l'enseignement supérieur alors qu'elles se situent dans des établissements d'enseignement secondaire. Instituées au XVIIIe siècle (Belhoste, 2003), elles accueillent actuellement 81135 étudiants, soit 3,5% des étudiants (RERS, 2010). Leur représentation n'a quasiment pas évolué depuis 1970 (3,8%), malgré une croissance forte des effectifs, notamment durant la période 1985-1995 avec la création de nouvelles divisons, essentiellement dans les filières scientifiques et dans une moindre mesure, économiques et commerciales.Ces classes suscitent de vives critiques : plus coûteuses – le coût moyen d'un préparationnaire était en 2007 de 15080 euros contre 9120 euros pour un étudiant des universités – , faisant preuve d'une faible ouverture sociale (Euriat et Thélot, 1995 ; Duru-Bellat et Kieffer, 2008) – 51,1% d'enfants de cadre supérieur en 2009 vs 29,7% à l'Université – , territorialement inéquitables (Bodin, 2007) – les effectifs sont concentrés en Ile-de-France et dans les grandes métropoles régionales – et d'une « productivité » moyenne (Michaut, à paraître) – sur 100 néo-inscrits en CPGE scientifiques , seuls 50% intégreront une grande école en deux années de préparation et la situation est bien plus problématique dans la filière littéraire avec seulement 8% d'intégrés (Lemaire, 2008). A l'inverse, les « gardiens du temple » défendent un modèle d'excellence à la française qui favorise l'apprentissage de certaines compétences chez les étudiants, leur assurant ainsi une meilleure insertion professionnelle et de meilleurs salaires (Adangnikou, 2007 ; Giret, 2009).Les recherches se sont, jusqu'à présent, essentiellement focalisées sur le territoire national, sans faire apparaitre les éventuelles spécificités des « prépas de proximité » ou des CPGE des établissements privés. De même, les caractéristiques, les conditions de travail et les représentations des enseignants qui font souvent figure d'élites dans le corps professoral du secondaire ont été peu étudiées. Ce rapport offre des éléments de réponse en s'appuyant sur les recherches entreprises par des chercheurs du Centre de recherche en éducation de Nantes (CREN-Université de Nantes), du Centre Nantais en sociologie (CENS-Université de Nantes), du Laboratoire de Recherche en Education et Formation (LAREF-Université Catholique de l'Ouest), du Laboratoire d'Economie et de Sociologie du Travail (LEST-CNRS) et de l'Observatoire sociologique du changement (OSC- Sciences.Po). Il éclaire également les débats sur les projets de réformes en cours (30% de boursiers en CPGE, dispositif d'ouverture sociale) et aborde de nouvelles problématiques, notamment l'endorecrutement des établissements.La recherche est articulée autour de quatre axes :- les disparités territoriales de recrutement des classes préparatoires aux grandes écoles ;- les conditions d'études et les parcours scolaires des étudiants des filières d'excellence ;- Les stratégies des personnels des lycées ;- Les politiques d'ouverture sociale et les dispositifs innovants de l'Education nationale, des collectivités territoriales et des établissements d'enseignement.
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La formation des élites demeure un sujet controversé entre les partisans de la suppression des grandes écoles, de leur fusion au sein des universités ou de leur maintien. Alors que dans la plupart des autres pays l'Université assure seule la formation des élites, le système français est organisé de telle sorte qu'une partie des futures élites administratives, managériales, intellectuelles, politiques et scientifiques est sélectionnée, préparée et formée dans des structures non universitaires : les « grandes écoles » et les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Autre particularité du système : ces classes préparatoires relèvent de l'enseignement supérieur alors qu'elles se situent dans des établissements d'enseignement secondaire. Instituées au XVIIIe siècle (Belhoste, 2003), elles accueillent actuellement 81135 étudiants, soit 3,5% des étudiants (RERS, 2010). Leur représentation n'a quasiment pas évolué depuis 1970 (3,8%), malgré une croissance forte des effectifs, notamment durant la période 1985-1995 avec la création de nouvelles divisons, essentiellement dans les filières scientifiques et dans une moindre mesure, économiques et commerciales.Ces classes suscitent de vives critiques : plus coûteuses – le coût moyen d'un préparationnaire était en 2007 de 15080 euros contre 9120 euros pour un étudiant des universités – , faisant preuve d'une faible ouverture sociale (Euriat et Thélot, 1995 ; Duru-Bellat et Kieffer, 2008) – 51,1% d'enfants de cadre supérieur en 2009 vs 29,7% à l'Université – , territorialement inéquitables (Bodin, 2007) – les effectifs sont concentrés en Ile-de-France et dans les grandes métropoles régionales – et d'une « productivité » moyenne (Michaut, à paraître) – sur 100 néo-inscrits en CPGE scientifiques , seuls 50% intégreront une grande école en deux années de préparation et la situation est bien plus problématique dans la filière littéraire avec seulement 8% d'intégrés (Lemaire, 2008). A l'inverse, les « gardiens du temple » défendent un modèle d'excellence à la française qui favorise l'apprentissage de certaines compétences chez les étudiants, leur assurant ainsi une meilleure insertion professionnelle et de meilleurs salaires (Adangnikou, 2007 ; Giret, 2009).Les recherches se sont, jusqu'à présent, essentiellement focalisées sur le territoire national, sans faire apparaitre les éventuelles spécificités des « prépas de proximité » ou des CPGE des établissements privés. De même, les caractéristiques, les conditions de travail et les représentations des enseignants qui font souvent figure d'élites dans le corps professoral du secondaire ont été peu étudiées. Ce rapport offre des éléments de réponse en s'appuyant sur les recherches entreprises par des chercheurs du Centre de recherche en éducation de Nantes (CREN-Université de Nantes), du Centre Nantais en sociologie (CENS-Université de Nantes), du Laboratoire de Recherche en Education et Formation (LAREF-Université Catholique de l'Ouest), du Laboratoire d'Economie et de Sociologie du Travail (LEST-CNRS) et de l'Observatoire sociologique du changement (OSC- Sciences.Po). Il éclaire également les débats sur les projets de réformes en cours (30% de boursiers en CPGE, dispositif d'ouverture sociale) et aborde de nouvelles problématiques, notamment l'endorecrutement des établissements.La recherche est articulée autour de quatre axes :- les disparités territoriales de recrutement des classes préparatoires aux grandes écoles ;- les conditions d'études et les parcours scolaires des étudiants des filières d'excellence ;- Les stratégies des personnels des lycées ;- Les politiques d'ouverture sociale et les dispositifs innovants de l'Education nationale, des collectivités territoriales et des établissements d'enseignement.
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Les disparités territoriales dans l'accès aux formations d'élite ; Les disparités territoriales dans l'accès aux formations d'élite: La situation des Pays de la Loire au regard des autres régions françaises
La formation des élites demeure un sujet controversé entre les partisans de la suppression des grandes écoles, de leur fusion au sein des universités ou de leur maintien. Alors que dans la plupart des autres pays l'Université assure seule la formation des élites, le système français est organisé de telle sorte qu'une partie des futures élites administratives, managériales, intellectuelles, politiques et scientifiques est sélectionnée, préparée et formée dans des structures non universitaires : les « grandes écoles » et les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Autre particularité du système : ces classes préparatoires relèvent de l'enseignement supérieur alors qu'elles se situent dans des établissements d'enseignement secondaire. Instituées au XVIIIe siècle (Belhoste, 2003), elles accueillent actuellement 81135 étudiants, soit 3,5% des étudiants (RERS, 2010). Leur représentation n'a quasiment pas évolué depuis 1970 (3,8%), malgré une croissance forte des effectifs, notamment durant la période 1985-1995 avec la création de nouvelles divisons, essentiellement dans les filières scientifiques et dans une moindre mesure, économiques et commerciales.Ces classes suscitent de vives critiques : plus coûteuses – le coût moyen d'un préparationnaire était en 2007 de 15080 euros contre 9120 euros pour un étudiant des universités – , faisant preuve d'une faible ouverture sociale (Euriat et Thélot, 1995 ; Duru-Bellat et Kieffer, 2008) – 51,1% d'enfants de cadre supérieur en 2009 vs 29,7% à l'Université – , territorialement inéquitables (Bodin, 2007) – les effectifs sont concentrés en Ile-de-France et dans les grandes métropoles régionales – et d'une « productivité » moyenne (Michaut, à paraître) – sur 100 néo-inscrits en CPGE scientifiques , seuls 50% intégreront une grande école en deux années de préparation et la situation est bien plus problématique dans la filière littéraire avec seulement 8% d'intégrés (Lemaire, 2008). A l'inverse, les « gardiens du temple » défendent un modèle d'excellence à la française qui ...
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