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How party polarisation exacerbates the link between democratic deficit and populist voting: evidence from Europe
In: West European politics, S. 1-33
ISSN: 1743-9655
Algunas reflexiones epistemológicas sobre la idea de suicidio en sociología
In: Revista española de investigaciones sociológicas: ReiS, Heft 81, S. 117-131
ISSN: 1988-5903
Más alla de la tradicion sociológica que ratifica sin reservas la legitimidad de una objetivacion del suicidio, este articulo asume sin reservas una reflexión epistemológica dirigida a interrogarse sobre la manera en que el suicidio adviene a la sociologia. siguiendo una perspectiva genealogica, el autor muestra como la idea del suicidio se impone desde fuera a la sociología de Durkheim, en la que encuentra su lugar al convertirse en el indice de una patologia social que corregir. elevando a continuación la idea del suicidio al rango de una aporia referida a la antinomia individuo-sociedad, subraya que la ambigüedad de la sociologia del suicidio consiste en el hecho de que sirve de soporte metasociológico cara a la afirmacion de la teoria sociológica.
Partisans like any other? How populist supporters assess the economy when their party is in office
In: European political science review: EPSR, Band 15, Heft 4, S. 659-670
ISSN: 1755-7747
AbstractPopulist supporters have been found to take cues from populist incumbents. Yet, little is known about how they incorporate party cues in their political beliefs when populists are in office. This research note argues that (1) citizens who identify with populist parties engage in partisan motivated reasoning – that is, they are driven by the desire to be consistent with their partisan allegiances – and that (2) they engage in partisan motivated reasoning more intensely than their non-populist counterparts because populist party cues strongly prompt them to process biased information. Drawing on data from the European Social Survey, it is evidenced that populist supporters express much warmer economic views when their parties hold power. Warm economic views are also found to increase significantly more in accordance with strength of partisanship and exposure to political information for populist supporters than for non-populist supporters when their respective parties govern. Results highlight a mechanism by which populist incumbents are likely to remain attractive despite their poor economic record. They have implications for our understanding of the mainstreaming of populist parties in Europe.
« On lâche rien ». Les demandes populistes en 2022: Des préférences électorales consistantes et stables
In: Revue française de science politique, Band 72, Heft 4, S. 515-538
ISSN: 1950-6686
Résumé La littérature sur la normalisation des partis radicaux populistes conduit à penser que ceux-ci ont aujourd'hui fixé un socle d'électeurs loyaux. L'article contribue à cette littérature en examinant la dynamique du lien entre attitudes populistes et préférences électorales à l'occasion de l'élection présidentielle de 2022. Au moyen d'une opérationnalisation empirique originale, on montre d'abord que les individus qui développent des attitudes populistes présentent des probabilités de vote exclusives et stables dans le temps, en faveur de Jean-Luc Mélenchon pour les uns et de Marine Le Pen pour les autres. On montre ensuite que les deux demandes populistes se caractérisent par une forte continuité entre probabilités de vote et votes effectifs, ainsi qu'entre votes aux présidentielles de 2017 et 2022. Ces résultats corroborent la thèse selon laquelle l'installation des partis populistes et de leurs thématiques dans la compétition politique concourt à stabiliser et à aligner les votes des électeurs populistes.
Bilan raisonné de la sociologie électorale en France (1951-2021): Une diversité d'approches et de modèles explicatifs de mieux en mieux maîtrisée
In: Revue française de science politique, Band 71, Heft 5, S. 789-807
ISSN: 1950-6686
Ce bilan raisonné de la sociologie électorale française s'organise autour de trois parties. On commence par mettre en évidence les principaux mécanismes explicatifs du comportement électoral qui se sont stabilisés au cours des cinquante dernières années, tout en soulignant la façon dont des modèles concurrents mais aussi des opportunités méthodologiques nouvelles ont été acclimatés au contexte national. On montre dans un deuxième temps comment les évolutions récentes du système partisan ont fait émerger des questionnements inédits, qui travaillent en retour les modèles électoraux dominants. On discute pour finir plusieurs défis autant théoriques qu'institutionnels auxquels la sociologie électorale française sera confrontée demain.
Bilan raisonné de la sociologie électorale en France (1951-2021): une diversité d'approches et de modèles explicatifs de mieux en mieux maîtrisée
In: Revue française de science politique, Band 71, Heft 5/6, S. 789-807
ISSN: 0035-2950
World Affairs Online
Introduction
In: Informations sociales, Band 196-197, Heft 1, S. 4-11
L'État sans l'égalité ? Les attentes des Français à l'égard de la protection sociale depuis les années 1990
In: Informations sociales, Band 196-197, Heft 1, S. 108-119
La tension s'est aujourd'hui durcie pour les politiques sociales entre une logique d'efficacité et une logique de protection et d'égalité. Les grandes enquêtes d'opinion menées en Europe depuis les années 1990 permettent de comprendre comment les citoyens répondent aux contraintes qui pèsent sur l'action publique. La demande de protection étatique connaît en France une forte montée en puissance, sans être pour autant corrélée à une demande de réduction des inégalités. Ce découplage s'explique par l'opinion, plus répandue en France qu'ailleurs en Europe, selon laquelle les aides sociales auraient des effets négatifs sur la cohésion sociale. La demande d'État et la demande d'égalité progressent ainsi toutes deux, mais de façon dissociée.
Les Français et la Sécurité sociale dans les grandes enquêtes nationales et internationales. Un soutien fort et durable
In: Informations sociales, Band 189, Heft 3, S. 82-90
Le débat citoyen est saturé par de multiples critiques sur la Sécurité sociale et son efficacité. Les résultats des grandes enquêtes d'opinion nationales et internationales permettent de relativiser l'impact de ces critiques en montrant que les Français restent très attachés à leur système de protection sociale. Ils aident aussi à mettre en perspective cet attachement des Français, qui est en fait loin de constituer une exception à l'échelle européenne. À rebours de ce que l'on appelle parfois le « consensus libéral » des élites européennes, les grandes enquêtes renvoient l'image d'un large consensus populaire sur les grandes fonctions de la Sécurité sociale.
La montée et les bases sociales de l'interventionnisme dans l'Union européenne: Une analyse des attitudes économiques entre 1990 et 2008
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 56, Heft 1, S. 7-46
ISSN: 2271-7641
À partir de l'enquête sur les valeurs des Européens, cet article montre que le rejet du libéralisme économique n'est pas un épiphénomène issu de la crise de 2007, mais une tendance de fond qui traverse l'Union européenne depuis les années 1990. En examinant les attitudes à l'égard de l'État, on met en évidence que la quasi-totalité des Européens sont devenus plus interventionnistes entre 1990 et 2008. Les caractéristiques économiques et politiques des individus exerçant ici une influence conjointe, on souligne que la vulnérabilité sociale n'est pas toujours une condition suffisante du soutien à l'État. On observe aussi plusieurs homologies entre les niveaux micro- et macrosociologiques. De même que les Européens les plus vulnérables sont les plus favorables à l'État, ceux qui vivent dans les pays les plus inégalitaires développent plus volontiers des attentes sociales. Les quelques pays où l'interventionnisme recule sont ceux où la confiance dans les institutions tend à se rétracter ; ce qui éclaire aussi les bases symboliques de la demande d'État.
Qui bouge quand l'opinion bouge ?: L'évolution de la demande d'État dans l'Union européenne depuis les années 1990
In: Revue française de science politique, Band 65, Heft 1, S. 61-84
ISSN: 1950-6686
Cet article analyse l'évolution de la demande d'État au sein de l'Union européenne entre 1990 et 2008. Il met empiriquement à l'épreuve la thèse, déjà validée dans le cas américain, selon laquelle les grandes dynamiques de l'opinion varient peu d'un groupe social à un autre. Une analyse multiniveaux des données de l'Enquête sur les Valeurs des Européens permet de montrer que les attentes à l'égard de l'État providence ont évolué à la hausse et en parallèle pour l'ensemble des publics. Les résultats présentés viennent nuancer la littérature sur la polarisation partisane, sur les nouveaux clivages et sur les intérêts de classe. Ils accréditent à l'inverse l'idée que les citoyens ordinaires répondent de façon similaire au changement social et aux messages qu'ils reçoivent de leur environnement.
Qui bouge quand l'opinion bouge ?
In: Revue française de science politique, Heft 1, S. 61-84
ISSN: 0035-2950
Toward a Liberal Mood? A Multilevel Analysis of Public Support for State in the European Union Between 1990 and 2008
This working paper investigates support for state in the European Union cross-nationally and longitudinally using data from the European Values Survey. Analyses are carried out at different levels. At the individual level, we go beyond the opposition between self-interest and symbolic orientations by showing that they both matter and combine to influence statist attitudes. At group level, we assess the issue of parallel opinion moves over time and find uniform, although divided, trends among subpublics. At the country level, we suggest that dynamics of opinion respond to changes in the economic environment, but do not necessarily respond according to a thermostatic model. Our results thus prove relevant for the European case most of the findings previous scholars have highlighted for the American case.
BASE
Toward a Liberal Mood? A Multilevel Analysis of Public Support for State in the European Union Between 1990 and 2008
This working paper investigates support for state in the European Union cross-nationally and longitudinally using data from the European Values Survey. Analyses are carried out at different levels. At the individual level, we go beyond the opposition between self-interest and symbolic orientations by showing that they both matter and combine to influence statist attitudes. At group level, we assess the issue of parallel opinion moves over time and find uniform, although divided, trends among subpublics. At the country level, we suggest that dynamics of opinion respond to changes in the economic environment, but do not necessarily respond according to a thermostatic model. Our results thus prove relevant for the European case most of the findings previous scholars have highlighted for the American case.
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