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Shortages of satisfied and well-trained health care professionals are an urgent threat for health systems worldwide. Although numerous studies have focused on retention issues for nurses and physicians, the situation for the allied health workforce remains understudied. We conducted a rapid review of the literature on allied health workers to investigate the main reasons for leaving their profession. 1,305 original research articles were retrieved from databases MEDLINE, CINAHL, PsycInfo, and Epistemonikos, of which 29 were eligible for data extraction. Reviewed studies featured mainly pharmacists, psychologists, dietitians, physical therapists, emergency medical professionals, and occupational therapists. We categorized 17 typical factors of the intent to leave as organizational, psychological, team and management, and job characteristics. The relative importance of each factor was assessed by measuring its prevalence in the selected literature. By revealing common themes across allied health professions, our work suggests actionable insights to improve retention in these vital services.

Dans un contexte d'amélioration de la performance des soins, les systèmes de santé ont développé des dispositifs de management centrés sur des indicateurs de qualité des soins et de sécurité des patientꞏeꞏs (IQS). Ces IQS constituent des outils de monitoring de la qualité des soins, d'évaluation des actions d'amélioration mises en oeuvre, et d'information des prestataires et des bénéficiaires des soins. Ils contribuent aussi au pilotage et à la régulation du système et des prestataires de soins. Le management basé sur ces IQS postule que la diffusion publique des indicateurs accroît la transparence et encourage l'amélioration de la qualité dans les établissements de santé. En Suisse, les IQS ont été mis en oeuvre dans les hôpitaux et les cliniques à partir de 2008. Leurs résultats, publiés annuellement par l'ANQ et l'OFSP, visent à « faire des comparaisons transparentes au niveau national. A partir de ces comparaisons, les hôpitaux et les cliniques peuvent développer des mesures ciblées pour améliorer leur qualité ». Ces indicateurs, dits « institutionnels », sont relayés au niveau local (départements, services, unités) par de nombreux indicateurs dits « cliniques » ou « locaux » destinés à l'évaluation interne et à soutenir des mesures d'amélioration des pratiques professionnelles. Ce passage de la politique publique à la pratique clinique ne va pas de soi. En témoigne le déplacement progressif de l'objet de la recherche sur la qualité des soins vers des problématiques d'organisation du travail. En effet, si les premiers travaux de recherche se sont concentrés sur la conception métrologique des indicateurs et l'interprétation de leurs résultats, les études récentes se sont intéressées à l'implémentation des indicateurs dans les établissements de santé. Elles ont ainsi montré l'importance des facteurs organisationnels transversaux tels que la diffusion de la culture, la mise à disposition de ressources techniques ou le leadership. Ces facteurs constituent une étape essentielle pour appréhender la dimension ...

ObjectivesThe Swiss Cohort of Healthcare Professionals and Informal Caregivers (SCOHPICA) was created to study the career trajectories, retention intentions, and wellbeing of healthcare professionals (HCPs), addressing challenges such as staff turnover, low job satisfaction and burnout.MethodsSCOHPICA is a prospective open cohort. An electronic questionnaire was used to collect data from HCPs across multiple healthcare settings in Switzerland, encompassing the intention to stay in the profession, wellbeing, and various organizational, psychosocial, occupational and sociodemographic determinants.ResultsThe first (2022) baseline sample included 1707 HCPs from over 20 professions. Notably, 13% did not intend to stay in their profession, with intermediate caregivers (24%), registered nurses (17%) and pharmacists (17%) reporting the highest rates. Pharmacists scored lowest in wellbeing. Across determinants, pharmacists, physicians, and registered nurses reported worse scores for workload and work-life balance. Nursing professions had lower scores in various determinants, including influence at work, staffing and resource adequacy, and possibilities for development.ConclusionSCOHPICA will provide critical insights on HCPs' work conditions and experiences, supporting health workforce monitoring and management, and informing policy-making to ensure high-quality healthcare delivery.

Objectives: This study sought to understand how people living with HIV experience, perceive, and navigate stigma in their everyday life and in care settings in an urban French-speaking area in Switzerland.Methods: Semi-structured interviews were carried out with 19 people living with HIV in Lausanne concerning their experience of HIV-related stigma in both everyday life and in healthcare settings. Content analysis was performed to identify main and sub-themes.Results: "Living with HIV" posed little or no difficulty for participants. However, the burden of anticipated and internalized HIV-related stigma played a disproportionately large role in their lives. Participants considered the general population's low level of knowledge about HIV as problematic in this regard. While participants reported few examples of enacted stigma generally, healthcare environments were sometimes experienced as sites of prejudice and discrimination. However, some healthcare professionals were also sources of information and knowledge, contributing to participants' "journeys of self-acceptance."Conclusion: Even in an urban environment in a country with ready access to healthcare and education, HIV-related stigma remains a concern for people living with HIV.

En décembre en 2019, le premier cas de COVID-19 est détecté en Chine. Le nombre de cas augmentant rapidement sur le plan international, l'OMS donne à la COVID-19 le statut de pandémie en mars 2020 et le Conseil Fédéral Suisse instaure un semi-confinement dès le 13 mars 2020. Dès lors, les services de santé suisses ont été contraints de se réorganiser et d'augmenter leur capacité pour prendre en charge les patient·e·s COVID-19. En parallèle, le gouvernement a émis des recommandations afin de protéger les personnes vulnérables et d'éviter la surcharge des hôpitaux. Ces recommandations sont basées sur le respect de règles de distanciation sociale et de gestes barrières (p.ex. : l'hygiène des mains et le port du masque), et ont été accompagnées de mesures exceptionnelles telles que la fermeture ponctuelle des restaurants, des commerces, des espaces culturels et sportifs, la généralisation du télétravail, etc. L'adhésion de la population à ces mesures, qui ont pu être parfois contraignantes, dépend des représentations et de la compréhension qu'elle a de la maladie : quelles sont ses origines, son mode de propagation, les stratégies efficaces pour s'en protéger, les enjeux sanitaires, etc. Connaître ces représentations et la façon dont la population appréhende la maladie et ses enjeux est dès lors crucial pour adapter la communication et les politiques publiques et, ainsi, lutter efficacement contre la propagation du virus. Dans ce but, nous avons réalisé une étude par questionnaire auprès d'un échantillon de la population adulte de trois cantons suisses : Genève, Vaud et Fribourg. Nous présentons, dans ce document, les principaux résultats en fonction de l'âge et du genre des répondant·e·s.

Depuis le printemps 2020, la Suisse fait face à la pandémie du COVID-19. Afin de continuer à limiter la propagation du virus, les recommandations sanitaires émises en 2020 basées sur le respect de la distanciation sociale et des gestes barrières (i.e. l'hygiène des mains et le port du masque) ont été maintenues en 2021, ainsi que certaines mesures exceptionnelles (i.e. fermeture des lieux de loisirs et de culture). La vaccination, disponible depuis le début d'année 2021 pour les personnes à risque et dans le courant du printemps 2021 pour tous les adultes, représente actuellement une des principales options pour lutter contre la pandémie à long terme. Dans un précédent numéro de cette série (1) nous avons présenté les résultats de la 1ère enquête réalisée entre juin et juillet 2020 sur les représentations et la compréhension de la population quant au COVID-19. Une seconde mesure a été réalisée en février 2021 afin de voir de quelle manière les représentations et la compréhension du public avaient évolué après une année de contexte pandémique. Connaître cette évolution est importante pour adapter la communication et les politiques publiques dans ce contexte inédit. Ce document présente une comparaison entre les deux éditions de l'enquête ainsi que d'autres résultats spécifiques à 2021.

ObjectiveUsing a salutogenic approach, this study aimed to identify similarities in the protective factors of nurses' psychological Quality of Life (QoL) and professional wellbeing (PWB) in four countries and to assess their variability over time during the COVID-19 pandemic.MethodsThis multicentric study used a longitudinal design with three measurements points: Autumn 2021, spring 2022, and autumn 2022. The study consisted in a self-administered online questionnaire addressed to nurses working in hospitals. Across all measurement times, 3,310 observations were collected in France, 603 in Switzerland, 458 in Portugal, and 278 in Canada. The outcomes were psychological QoL and PWB, and several potential protective factors were used as determinants.ResultsAnalyses revealed few changes over time in the outcomes. Across all countries, psychological QoL was associated positively with resilience and perceived social support, whereas PWB was associated positively with the ability to provide quality work and support from colleagues and superiors.ConclusionThe findings of this study highlighted the potential of several factors protective of nurses' psychological QoL and PWB. These should be fostered through policies and measures to support nurses.