The cotton trade has been lucrative in sub-Saharan Africa. It is a major source of exports and government revenues and is an important cash-crop for small producers and their families. Since the 2000s, the Cameroon cotton sector has been in crisis. The combined effects of falling prices, erratic Euro/Dollar exchange rates, subsidies to producers from industrialized nations and structural factors within the sector, are to blame for the crisis. This thesis analyses the efficacy of the coordination of actors in the cotton sector within the crisis context through studies carried out in the northern Cameroon cotton region. It is based on a conceptual framework for the coordination of actors in a cotton sector and makes reference to several economic theories. The analysis shows that the Cameroon cotton sector has always been integrated from the get-go, though the privatization process is ongoing. This integration was the basis for the historic success of the sector; a success which was the result of the respect of contractual commitments between actors, while the socioeconomic context was favourable. These contracts were implicit or explicit between actors and based on trust. From an economic theoretical standpoint, such contracts are said to be 'incomplete', as they are not legally binding and do not cover all relevant possibilities. Hence, the respect of clauses within these contracts depends on the favourable or unfavourable outcome of socioeconomic conditions. As a result of the crisis, the efficacy of coordination within the Cameroon cotton sector is no more guaranteed and is questionable. The non-respect of several contractual commitments, attests to the severe confidence crisis between some actors. Furthermore, economic incentives and sanctions are ineffective, as they can not be applied to the social context in northern Cameroon, also as a result of the pauperization of producers and several constraints which result in the inefficacy of actions. This situation has led to the fall of the cotton sector, with ...
The cotton trade has been lucrative in sub-Saharan Africa. It is a major source of exports and government revenues and is an important cash-crop for small producers and their families. Since the 2000s, the Cameroon cotton sector has been in crisis. The combined effects of falling prices, erratic Euro/Dollar exchange rates, subsidies to producers from industrialized nations and structural factors within the sector, are to blame for the crisis. This thesis analyses the efficacy of the coordination of actors in the cotton sector within the crisis context through studies carried out in the northern Cameroon cotton region. It is based on a conceptual framework for the coordination of actors in a cotton sector and makes reference to several economic theories. The analysis shows that the Cameroon cotton sector has always been integrated from the get-go, though the privatization process is ongoing. This integration was the basis for the historic success of the sector; a success which was the result of the respect of contractual commitments between actors, while the socioeconomic context was favourable. These contracts were implicit or explicit between actors and based on trust. From an economic theoretical standpoint, such contracts are said to be 'incomplete', as they are not legally binding and do not cover all relevant possibilities. Hence, the respect of clauses within these contracts depends on the favourable or unfavourable outcome of socioeconomic conditions. As a result of the crisis, the efficacy of coordination within the Cameroon cotton sector is no more guaranteed and is questionable. The non-respect of several contractual commitments, attests to the severe confidence crisis between some actors. Furthermore, economic incentives and sanctions are ineffective, as they can not be applied to the social context in northern Cameroon, also as a result of the pauperization of producers and several constraints which result in the inefficacy of actions. This situation has led to the fall of the cotton sector, with consequences on regional economy and socioeconomic development. Hence, producers develop multifunctional strategies with a focus on diversification. However, despite these efforts, producers face inevitable poverty and food security is also threatened. We thus conclude that better and more efficient coordination of actors in a crisis context is necessary to revamp the cotton sector and fight poverty. ; Le coton est un cas de réussite économique remarquable en Afrique subsaharienne, constitue une source majeure de recettes en devises des pays producteurs, et représente une source indispensable de revenus monétaires pour des petits producteurs agricoles et leurs familles. Depuis les années 2000, la filière cotonnière camerounaise est en crise. Les effets conjugués de la faiblesse des cours mondiaux, la faiblesse du dollar face à l'euro, les subventions des pays industrialisés à leurs producteurs et les facteurs plus structurels internes à la filière sont à l'origine de cette crise. La thèse analyse l'efficacité de la coordination des acteurs de la filière cotonnière dans un contexte de crise, à partir des études ont été menée en zone cotonnière du Nord Cameroun. Elle est bâtie sur un cadre conceptuel de la coordination des acteurs dans une filière cotonnière et mobilise plusieurs théories économiques. L'analyse montre que la filière cotonnière camerounaise a toujours été depuis l'introduction du coton, une filière intégrée, même si le processus de privatisation est en cours. Cette intégration a été à l'origine du succès historique de la filière. Elle est interprétée, comme, le respect des engagements contractuels entre acteurs lorsque le contexte socio-économique était favorable, qu'ils soient matérialisés par des contrats implicites ou explicites entre acteurs, mais reposant plus sur la confiance. Car, du point de vue de la théorique économique, les contrats en œuvre sont dits " incomplets ", car sans possibilité de traitement juridique et ne couvrant pas toutes les éventualités pertinentes. Dans ces conditions, le respect des clauses des contrats dépend beaucoup du caractère favorable ou pas des conditions socio-économiques. Avec la crise, on s'aperçoit que l'efficacité du mode de coordination au sein de la filière cotonnière camerounaise n'est plus assurée et est remis en cause. Le non-respect de plusieurs engagements contractuels témoigne d'une crise de confiance poussée entre certains acteurs. De même, l'efficacité des incitations et sanctions économiques est illusoire quand elles ne peuvent s'exercer dans le contexte social particulier du Nord Cameroun, et en raison d'un processus de paupérisation des producteurs et de plusieurs contraintes qui entraînent l'inefficacité des actions. Cette situation entraîne un déclin de la filière cotonnière, avec des conséquences sur l'économie régionale et le développement socio-économique. Dans cette situation, les producteurs développent des stratégies multifonctionnelles, avec un accent sur la diversification. Mais, on s'aperçoit que malgré, ces efforts, l'appauvrissement des producteurs est inévitable et la précarité de la sécurité alimentaire est constatée. Au terme de cette thèse, nous pensons qu'une meilleure efficacité de la coordination des acteurs dans un contexte de crise est indispensable pour redynamiser la filière cotonnière et réduire la pauvreté
International audience ; Ces dernières années, au Nord-Cameroun, la baisse du prix d'achat du coton aux producteurs a induit des changements dans les exploitations agricoles (EA). Cette communication analyse comment les EA ont adapté leurs assolements, en comparant des données d'enquêtes de 1999, 2004 et 2007 effectuées dans quatre terroirs villageois de la zone cotonnière par l'Institut de recherche agricole pour le développement et le Pôle de recherche appliquée au développement des systèmes agricoles d'Afrique centrale. Entre 2004 et 2007, la baisse du prix d'achat du coton a entrainé une chute d'environ 40 % des superficies en coton et des modifications des assolements dans les EA. Les producteurs cultivant moins de 0,5 ha de coton abandonnent facilement cette culture et diversifient leurs activités. Parmi ceux cultivant entre 0,5 et 1 ha de coton, certains abandonnent temporairement la culture, d'autres la maintiennent en attendant une hypothétique augmentation des prix. Les producteurs cultivant plus de 1 ha de coton, maintiennent ou réduisent la superficie, peu abandonnent. Par contre coup, les superficies en maïs bénéficiant des engrais coton diminuent aussi. Les producteurs éloignés des circuits commerciaux mettent l'accent sur les céréales pour la sécurité alimentaire et maintiennent le coton pour disposer d'un minimum de revenus monétaires, comptant sur une reprise des cours du coton. Les producteurs proches des marchés urbains profitent des opportunités offertes pour diversifier leurs cultures et leurs revenus monétaires. Tous les producteurs de coton n'étant pas en situation de s'adapter à la crise cotonnière à partir des seules opportunités de diversification, d'autres solutions doivent être envisagées
International audience ; Ces dernières années, au Nord-Cameroun, la baisse du prix d'achat du coton aux producteurs a induit des changements dans les exploitations agricoles (EA). Cette communication analyse comment les EA ont adapté leurs assolements, en comparant des données d'enquêtes de 1999, 2004 et 2007 effectuées dans quatre terroirs villageois de la zone cotonnière par l'Institut de recherche agricole pour le développement et le Pôle de recherche appliquée au développement des systèmes agricoles d'Afrique centrale. Entre 2004 et 2007, la baisse du prix d'achat du coton a entrainé une chute d'environ 40 % des superficies en coton et des modifications des assolements dans les EA. Les producteurs cultivant moins de 0,5 ha de coton abandonnent facilement cette culture et diversifient leurs activités. Parmi ceux cultivant entre 0,5 et 1 ha de coton, certains abandonnent temporairement la culture, d'autres la maintiennent en attendant une hypothétique augmentation des prix. Les producteurs cultivant plus de 1 ha de coton, maintiennent ou réduisent la superficie, peu abandonnent. Par contre coup, les superficies en maïs bénéficiant des engrais coton diminuent aussi. Les producteurs éloignés des circuits commerciaux mettent l'accent sur les céréales pour la sécurité alimentaire et maintiennent le coton pour disposer d'un minimum de revenus monétaires, comptant sur une reprise des cours du coton. Les producteurs proches des marchés urbains profitent des opportunités offertes pour diversifier leurs cultures et leurs revenus monétaires. Tous les producteurs de coton n'étant pas en situation de s'adapter à la crise cotonnière à partir des seules opportunités de diversification, d'autres solutions doivent être envisagées
Reproduction du texte dans une revue anglaise en fin 2008 ; Cotton, cultivated mainly for export, constitutes the main cash crop in the African savannah. In Cameroon, about 360000 farmers are involved in the production of 250000 tons of seedcotton since the year 2000. Its emergence has played an instrumental role both in the expansion of innovative growing techniques and in the development of the agricultural sector. The cotton production has developed along with the integration of farmers groups to cope with the input credits but through modalities influenced by the adjustment of the cotton policy in the country. Two periods marked the development of local associations. In the positive phase (up to 2002) the cotton development company benefited from an efficient associative process and vice versa. In this functional system that was mainly supported by external funding, the principle of solidarity caution played a primordial role to the cotton company, greatly reducing the risk of non reimbursement. Following the liberalization policy of the sector, the former functional groupings that were operated as Common Initiative Groups were reorganised into OPCC (Organisation de Producteurs de Coton du Cameroun). Insufficient funding coupled with unfavourable global market conditions did not allow this national organisation to sufficiently assume its role of providing farm inputs, implying the tendency of increased costs, insufficient quantity and often late delivery. This negative phase still persists with harmful consequences. The farmers' associative process is unstable and it therefore appears like an impediment to re-launch the cotton sector. ; Dans les zones de savanes d'Afrique, le coton est la principale culture de rente. Cette culture destinée essentiellement à l'exportation occupe au Cameroun environ 360000 planteurs pour une production estimée depuis 2000 à 250000 tonnes de coton graines. Son essor a joué un rôle moteur dans la diffusion des innovations techniques et dans le développement agricole de la zone. ...
Reproduction du texte dans une revue anglaise en fin 2008 ; Cotton, cultivated mainly for export, constitutes the main cash crop in the African savannah. In Cameroon, about 360000 farmers are involved in the production of 250000 tons of seedcotton since the year 2000. Its emergence has played an instrumental role both in the expansion of innovative growing techniques and in the development of the agricultural sector. The cotton production has developed along with the integration of farmers groups to cope with the input credits but through modalities influenced by the adjustment of the cotton policy in the country. Two periods marked the development of local associations. In the positive phase (up to 2002) the cotton development company benefited from an efficient associative process and vice versa. In this functional system that was mainly supported by external funding, the principle of solidarity caution played a primordial role to the cotton company, greatly reducing the risk of non reimbursement. Following the liberalization policy of the sector, the former functional groupings that were operated as Common Initiative Groups were reorganised into OPCC (Organisation de Producteurs de Coton du Cameroun). Insufficient funding coupled with unfavourable global market conditions did not allow this national organisation to sufficiently assume its role of providing farm inputs, implying the tendency of increased costs, insufficient quantity and often late delivery. This negative phase still persists with harmful consequences. The farmers' associative process is unstable and it therefore appears like an impediment to re-launch the cotton sector. ; Dans les zones de savanes d'Afrique, le coton est la principale culture de rente. Cette culture destinée essentiellement à l'exportation occupe au Cameroun environ 360000 planteurs pour une production estimée depuis 2000 à 250000 tonnes de coton graines. Son essor a joué un rôle moteur dans la diffusion des innovations techniques et dans le développement agricole de la zone. Sa production a évolué à travers l'organisation des producteurs dans la gestion du crédit intrants sous l'influence des ajustements de politique cotonnière. Deux périodes ont marqué le développement associatif local. Lors de la phase positive (jusqu'en 2002), la société cotonnière a bénéficié d'une organisation efficace des groupements de producteurs, et inversement. Dans ce fonctionnement appuyé par le financement externe, le principe de caution solidaire a joué un rôle primordial assurant à la société cotonnière un risque de non remboursement fortement réduit. Suite aux politiques de libéralisation du secteur, le processus associatif précédemment fonctionnel avec les GIC s'est réorganisé avec la création de l'OPCC_GIE (Organisation de Producteurs de Coton du Cameroun). L'insuffisance de moyens, pénalisée par un marché mondial défavorable, n'a pas permis à cette organisation nationale de s'acquitter correctement de sa fonction d'approvisionnement en intrants devenus plus chers, livrés en quantités insuffisantes et souvent avec retard. Ainsi apparaît la phase négative, qui perdure avec une tendance à l'aggravation. Le processus associatif paraît chancelant, et de fait rendrait plus difficile la relance de la filière cotonnière.
International audience ; Les crises successives du marché mondial du coton affectent les filières cotonnières du Cameroun et de Centrafrique. Pour surmonter ces crises, les sociétés cotonnières de ces pays misent, entre autres, sur l'amélioration de la qualité de la fibre du coton à l'aide d'incitations économiques dont les atouts et les limites sont analysés dans cette communication. Cette dernière s'appuie sur des études réalisées entre 2005 et 2007 sur les dynamiques au sein de la production et de la transformation primaire du coton. Globalement, les producteurs estiment que certaines pratiques (mobilisation de main-d'œuvre) pour améliorer la qualité du coton-graine (récolte soignée) et certaines modalités d'application des règles (décote, classement) pour bénéficier des incitations économiques (prix plus élevé) les découragent. De plus, les conditions économiques défavorables (faible prix d'achat du coton-graine, coût élevé des intrants) et certaines pratiques (ramassage et paiement tardif du coton-graine) sont perçues comme des incitations négatives, ayant entrainé l'abandon du coton par 36 % des exploitants au Cameroun et 75 % en Centrafrique ces dernières années. Dans un tel contexte, ces incitations sont insuffisantes pour le maintien des filières. D'autres mesures sont indispensables, telles l'amélioration des relations entre producteurs, organisations de producteurs (OP) et sociétés cotonnières, la facilitation de l'accès aux intrants, l'enlèvement et le paiement du coton-graine à temps, l'octroi par les Etats de subventions pour soutenir ces filières, l'appui-conseil aux exploitations agricoles et le renforcement des capacités des OP.
International audience ; Les crises successives du marché mondial du coton affectent les filières cotonnières du Cameroun et de Centrafrique. Pour surmonter ces crises, les sociétés cotonnières de ces pays misent, entre autres, sur l'amélioration de la qualité de la fibre du coton à l'aide d'incitations économiques dont les atouts et les limites sont analysés dans cette communication. Cette dernière s'appuie sur des études réalisées entre 2005 et 2007 sur les dynamiques au sein de la production et de la transformation primaire du coton. Globalement, les producteurs estiment que certaines pratiques (mobilisation de main-d'œuvre) pour améliorer la qualité du coton-graine (récolte soignée) et certaines modalités d'application des règles (décote, classement) pour bénéficier des incitations économiques (prix plus élevé) les découragent. De plus, les conditions économiques défavorables (faible prix d'achat du coton-graine, coût élevé des intrants) et certaines pratiques (ramassage et paiement tardif du coton-graine) sont perçues comme des incitations négatives, ayant entrainé l'abandon du coton par 36 % des exploitants au Cameroun et 75 % en Centrafrique ces dernières années. Dans un tel contexte, ces incitations sont insuffisantes pour le maintien des filières. D'autres mesures sont indispensables, telles l'amélioration des relations entre producteurs, organisations de producteurs (OP) et sociétés cotonnières, la facilitation de l'accès aux intrants, l'enlèvement et le paiement du coton-graine à temps, l'octroi par les Etats de subventions pour soutenir ces filières, l'appui-conseil aux exploitations agricoles et le renforcement des capacités des OP.
Dans les zones de savanes d'Afrique, le coton est la principale culture de rente. Cette culture destinée essentiellement à l'exportation occupe au Cameroun environ 360000 planteurs pour une production estimée depuis 2000 à 250000 tonnes de coton graines. Son essor a joué un rôle moteur dans la diffusion des innovations techniques et dans le développement agricole de la zone. Sa production a évolué à travers l'organisation des producteurs dans la gestion du crédit intrants sous l'influence des ajustements de politique cotonnière. Deux périodes ont marqué le développement associatif local. Lors de la phase positive (jusqu'en 2002), la société cotonnière a bénéficié d'une organisation efficace des groupements de producteurs, et inversement. Dans ce fonctionnement appuyé par le financement externe, le principe de caution solidaire a joué un rôle primordial assurant à la société cotonnière un risque de non remboursement fortement réduit. Suite aux politiques de libéralisation du secteur, le processus associatif précédemment fonctionnel avec les GIC s'est réorganisé avec la création de l'OPCC_GIE (Organisation de Producteurs de Coton du Cameroun). L'insuffisance de moyens, pénalisée par un marché mondial défavorable, n'a pas permis à cette organisation nationale de s'acquitter correctement de sa fonction d'approvisionnement en intrants devenus plus chers, livrés en quantités insuffisantes et souvent avec retard. Ainsi apparaît la phase négative, qui perdure avec une tendance à l'aggravation. Le processus associatif paraît chancelant, et de fait rendrait plus difficile la relance de la filière cotonnière.
International audience ; Dans la plupart des pays d'Afrique centrale, le développement des organisations paysannes (OP) est spectaculaire par son ampleur géographique et par l'engouement et les espoirs qu'il suscite auprès des populations rurales. Cette communication analyse l'émergence des OP en Afrique centrale à travers une étude bibliographique. Les OP ont été créées pendant la période coloniale par les Etats pour assurer des services à la production agricole. Après les indépendances, sous l'impulsion des Etats, les OP ont évolué sous de multiples formes d'organisations aux appellations diverses, et de plus en plus de fonctions de services leur ont été transférées. Aujourd'hui, beaucoup d'OP présentent des dysfonctionnements caractéristiques d'un manque d'autonomie et d'une assise professionnelle affirmée. Dans l'ensemble, ces OP ont peu de moyens, mais leur rôle devrait croître et contribuer à stabiliser les principales filières. Dans cet objectif, les conditions de leur pérennité doivent être assurées en les accompagnant dans ce nouvel environnement. Il est de l'intérêt et du devoir de l'Etat de contribuer à l'émergence d'OP dynamiques et viables.
International audience ; Dans la plupart des pays d'Afrique centrale, le développement des organisations paysannes (OP) est spectaculaire par son ampleur géographique et par l'engouement et les espoirs qu'il suscite auprès des populations rurales. Cette communication analyse l'émergence des OP en Afrique centrale à travers une étude bibliographique. Les OP ont été créées pendant la période coloniale par les Etats pour assurer des services à la production agricole. Après les indépendances, sous l'impulsion des Etats, les OP ont évolué sous de multiples formes d'organisations aux appellations diverses, et de plus en plus de fonctions de services leur ont été transférées. Aujourd'hui, beaucoup d'OP présentent des dysfonctionnements caractéristiques d'un manque d'autonomie et d'une assise professionnelle affirmée. Dans l'ensemble, ces OP ont peu de moyens, mais leur rôle devrait croître et contribuer à stabiliser les principales filières. Dans cet objectif, les conditions de leur pérennité doivent être assurées en les accompagnant dans ce nouvel environnement. Il est de l'intérêt et du devoir de l'Etat de contribuer à l'émergence d'OP dynamiques et viables.
Dans la plupart des pays d'Afrique centrale, le développement des organisations paysannes (OP) est spectaculaire par son ampleur géographique et par l'engouement et les espoirs qu'il suscite auprès des populations rurales. Cette communication analyse l'émergence des OP en Afrique centrale à travers une étude bibliographique. Les OP ont été créées pendant la période coloniale par les Etats pour assurer des services à la production agricole. Après les indépendances, sous l'impulsion des Etats, les OP ont évolué sous de multiples formes d'organisations aux appellations diverses, et de plus en plus de fonctions de services leur ont été transférées. Aujourd'hui, beaucoup d'OP présentent des dysfonctionnements caractéristiques d'un manque d'autonomie et d'une assise professionnelle affirmée. Dans l'ensemble, ces OP ont peu de moyens, mais leur rôle devrait croître et contribuer à stabiliser les principales filières. Dans cet objectif, les conditions de leur pérennité doivent être assurées en les accompagnant dans ce nouvel environnement. Il est de l'intérêt et du devoir de l'Etat de contribuer à l'émergence d'OP dynamiques et viables.
International audience ; La crise actuelle des filières cotonnières en Afrique centrale affecte les économies nationales, les acteurs de la filière et les exploitations agricoles (EA) produisant du coton. Cette communication analyse comment ces EA s'adaptent à la crise cotonnière et quels sont ses effets sur leurs revenus. Les travaux réalisés depuis 1999 par le Pôle régional de recherche appliquée au développement des systèmes agricoles d'Afrique centrale (Prasac) sur les filières cotonnières et le fonctionnement des EA sont mobilisés à cet effet. La crise cotonnière se traduit par une baisse importante de la production, des recettes d'exportations et du produit intérieur brut des pays concernés, et une baisse des revenus cotonniers des acteurs de la filière. La baisse du prix du coton et l'augmentation des coûts des intrants entraînent une baisse de la production et des revenus du coton des producteurs qui réagissent en recherchant des alternatives à la culture de coton. Les EA fondées essentiellement sur la production de coton et celles dont les opportunités de diversification sont rares voient leurs revenus baisser de manière sensible. Celles qui bénéficient des opportunités offertes par les marchés urbains, diversifient leurs cultures et leurs activités, ce qui leur permet de maintenir, voire augmenter leurs revenus. Les capacités d'adaptation des EA dépendent surtout de leur degré de dépendance du coton et des opportunités de diversification. Dans cette période d'incertitude, les producteurs doivent être accompagnés pour s'adapter aux changements et maintenir leurs revenus.
International audience ; La crise actuelle des filières cotonnières en Afrique centrale affecte les économies nationales, les acteurs de la filière et les exploitations agricoles (EA) produisant du coton. Cette communication analyse comment ces EA s'adaptent à la crise cotonnière et quels sont ses effets sur leurs revenus. Les travaux réalisés depuis 1999 par le Pôle régional de recherche appliquée au développement des systèmes agricoles d'Afrique centrale (Prasac) sur les filières cotonnières et le fonctionnement des EA sont mobilisés à cet effet. La crise cotonnière se traduit par une baisse importante de la production, des recettes d'exportations et du produit intérieur brut des pays concernés, et une baisse des revenus cotonniers des acteurs de la filière. La baisse du prix du coton et l'augmentation des coûts des intrants entraînent une baisse de la production et des revenus du coton des producteurs qui réagissent en recherchant des alternatives à la culture de coton. Les EA fondées essentiellement sur la production de coton et celles dont les opportunités de diversification sont rares voient leurs revenus baisser de manière sensible. Celles qui bénéficient des opportunités offertes par les marchés urbains, diversifient leurs cultures et leurs activités, ce qui leur permet de maintenir, voire augmenter leurs revenus. Les capacités d'adaptation des EA dépendent surtout de leur degré de dépendance du coton et des opportunités de diversification. Dans cette période d'incertitude, les producteurs doivent être accompagnés pour s'adapter aux changements et maintenir leurs revenus.