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Etudes réunies et présentées par J.C. D'Amico, A. Testino-Zafiropoulos, P. Fleury et S. Madeleine ; [publié par l']Equipe de recherche sur les littératures, les imaginaires et les sociétés (ERLIS), Université de Caen Basse-Normandie. ISBN : 978-2-84133-400-1. ; International audience ; A partir du IVe siècle p.C. la Rome antique meurt lentement : politiquement, religieusement et physiquement. Le milieu du XVe siècle marque une rupture du processus quand les papes interdisent la destruction des monuments antiques et en font réparer certains. Le livre de Flavio Biondo, Roma instaurata, c'est-à-dire « Rome restaurée », paraît dans ce contexte. Pour la première fois, un travail de recherche scientifique est effectué sur la Rome antique en confrontant sources archéologiques et textuelles. Il sera prolongé dans les siècles suivants par tout un travail de cartographie, par des restitutions au trait ou à l'aquarelle, puis par les grandes maquettes de P. Bigot et I. Gismondi. Restait-il alors quelque chose à faire pour restituer Rome ? Oui et pour deux types de raisons. Le premier est l'apport scientifique des dernières décennies en matière d'édition des textes anciens et dans le domaine de l'archéologie. Le deuxième est l'apport du multimédia et de la réalité virtuelle dans les modes de représentation des restitutions archéologiques et dans l'accès aux données qui les fondent. Loin de « tuer le mythe », ces nouvelles technologies lui donnent une nouvelle vie : elles émerveillent le public au même titre que les recueils de Mirabilia du Moyen Age et donnent aussi aux scientifiques l'appui textuel et archéologique voulu par Flavio Biondo pour « restaurer » Rome.

Etudes réunies et présentées par J.C. D'Amico, A. Testino-Zafiropoulos, P. Fleury et S. Madeleine ; [publié par l']Equipe de recherche sur les littératures, les imaginaires et les sociétés (ERLIS), Université de Caen Basse-Normandie. ISBN : 978-2-84133-400-1. ; International audience ; A partir du IVe siècle p.C. la Rome antique meurt lentement : politiquement, religieusement et physiquement. Le milieu du XVe siècle marque une rupture du processus quand les papes interdisent la destruction des monuments antiques et en font réparer certains. Le livre de Flavio Biondo, Roma instaurata, c'est-à-dire « Rome restaurée », paraît dans ce contexte. Pour la première fois, un travail de recherche scientifique est effectué sur la Rome antique en confrontant sources archéologiques et textuelles. Il sera prolongé dans les siècles suivants par tout un travail de cartographie, par des restitutions au trait ou à l'aquarelle, puis par les grandes maquettes de P. Bigot et I. Gismondi. Restait-il alors quelque chose à faire pour restituer Rome ? Oui et pour deux types de raisons. Le premier est l'apport scientifique des dernières décennies en matière d'édition des textes anciens et dans le domaine de l'archéologie. Le deuxième est l'apport du multimédia et de la réalité virtuelle dans les modes de représentation des restitutions archéologiques et dans l'accès aux données qui les fondent. Loin de « tuer le mythe », ces nouvelles technologies lui donnent une nouvelle vie : elles émerveillent le public au même titre que les recueils de Mirabilia du Moyen Age et donnent aussi aux scientifiques l'appui textuel et archéologique voulu par Flavio Biondo pour « restaurer » Rome.

International audience ; Agricultural landscapes are sites of difficult trade-offs between conservation and production objectives. The media play a part in shaping public opinion and policies and vice-versa. In line with the constructionist approach to public problems, we analyzed the role of media in the problem-framing of interrelations between biodiversity and agriculture. We investigated the medium-term evolution in French national newspaper coverage of these interrelations using a content and time analysis over a 19-year period (1999–2017). We applied a statistical method using IRaMuTeQ (interface of R) on seven daily newspapers (Le Monde, Libération, La Croix, Les Échos, Le Figaro, L'Humanité, and La Tribune; N = 2,547). Our results reveal the growing importance of agriculture in the public problem of biodiversity loss. The increase of agriculture/biodiversity coverage is driven by environmental issues and specific political events. However, the number of articles focused on biodiversity/agriculture dynamics remains low. Around 2007, the articles shifted from an international speciescentered view to a national and local human-centered view. These evolutions in media-coverage create a space for ecologists, social scientists, and agronomists to combine their approaches and to develop and communicate on new actions in favor of biodiversity in agricultural landscapes.

International audience ; Agricultural landscapes are sites of difficult trade-offs between conservation and production objectives. The media play a part in shaping public opinion and policies and vice-versa. In line with the constructionist approach to public problems, we analyzed the role of media in the problem-framing of interrelations between biodiversity and agriculture. We investigated the medium-term evolution in French national newspaper coverage of these interrelations using a content and time analysis over a 19-year period (1999–2017). We applied a statistical method using IRaMuTeQ (interface of R) on seven daily newspapers (Le Monde, Libération, La Croix, Les Échos, Le Figaro, L'Humanité, and La Tribune; N = 2,547). Our results reveal the growing importance of agriculture in the public problem of biodiversity loss. The increase of agriculture/biodiversity coverage is driven by environmental issues and specific political events. However, the number of articles focused on biodiversity/agriculture dynamics remains low. Around 2007, the articles shifted from an international speciescentered view to a national and local human-centered view. These evolutions in media-coverage create a space for ecologists, social scientists, and agronomists to combine their approaches and to develop and communicate on new actions in favor of biodiversity in agricultural landscapes.

International audience ; Dans une perspective de développement local, l'agriculture biologique (AB) est de plus en plus envisagée comme une réponse à des enjeux collectifs, environnementaux, économiques et sociaux. Cela a été l'objet du projet « Agriculture biologique et développement local » (ABILE), financé par l'appel à projets « CASDAR Innovation et partenariat » (2013-2017) du Ministère de l'agriculture, et du projet EMOTIONS « Agriculture biologique, alimentation et équité sociale », financé par la Fondation de France et la Fondation Daniel et Nina Carasso. Dans ces projets une analyse approfondie de six initiatives territoriales a été réalisée en appuyant le travail à la fois sur une activité de recherche mais surtout beaucoup sur le savoir-faire d'animatrices et d'animateurs de développement local. Cette étude montre la diversité et la complexité de ces dynamiques locales, tant du point de vue des objectifs de ces projets que de celui des acteurs impliqués, du degré d'investissement des agriculteurs, des innovations techniques et organisationnelles dont ils sont porteurs, des politiques agricoles mobilisées, de leurs formes de gouvernance et de leurs trajectoires. Ces projets ont été l'occasion de formaliser les savoir-faire des animatrices et des animateurs de projets de développement locaux de l'agriculture biologique, sous différentes fiches. Celles-ci montrent l'importance de bien connaître les différents sujets abordés, dans le cadre d'un projet de développement local de l'AB, et proposent des points de vigilance et des conseils pour y arriver. Chacune des fiches peut être lue individuellement mais l'ensemble constitue un dossier utile pour un animateur de projet de développement territorial de l'AB ou un formateur.