Estimation of the economic loss due to irrigation water use inefficiency in Tunisia
In: Environmental science and pollution research: ESPR, Band 26, Heft 11, S. 11261-11268
ISSN: 1614-7499
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In: Environmental science and pollution research: ESPR, Band 26, Heft 11, S. 11261-11268
ISSN: 1614-7499
In: Land use policy: the international journal covering all aspects of land use, Band 126, S. 106519
ISSN: 0264-8377
En Afrique du Nord, de nombreux aquifères sont surexploités, principalement du fait d'une agriculture irriguée intensive. Cependant, les politiques publiques qui ont cherché à réguler cet usage se sont montrées jusqu'à maintenant peu efficaces, du fait du manque de moyens et parce que les agriculteurs les considèrent comme peu légitimes. L'article analyse un cas de gestion collective de l'usage des eaux souterraines par les agriculteurs eux-mêmes, dans le cadre d'une association au Sud de la Tunisie. Dans la zone de Bsissi Oued El Akarit, l'administration multipliait dans les années 1990 les procédures de contrôle des puits, conduisant à de nombreux conflits. En 1999, les agriculteurs et l'administration se sont mis d'accord pour qu'un groupement de développement agricole soit créé spécifiquement pour contrôler les puits et forages dans cette zone. Depuis, le groupement a effectivement réussi à mettre en oeuvre un tel contrôle, mais reste toujours fragile financièrement car il ne s'auto-finance pas. Le processus de concertation qui a conduit à ce dispositif de gestion a réussi grâce à : i) la posture de l'administration, à la fois ferme en matière d'application des lois en vigueurs, et ouverte à la concertation avec les agriculteurs, et ii) aux compétences et à la légitimité des leaders du groupement. Cette expérience montre que, dans certains cas, les agriculteurs peuvent devenir partie prenante d'une cogestion des eaux souterraines pour un usage durable de cette ressource.
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In: Development Southern Africa, Band 29, Heft 2, S. 287-301
ISSN: 1470-3637
In: Environment and development economics, Band 15, Heft 4, S. 465-483
ISSN: 1469-4395
ABSTRACTWater rights are currently receiving increased attention from scholars and policymakers due to the growing understanding that ill-defined water rights impair efficient use. In South Africa, smallholder irrigation faces problems of low water use efficiency and cost recovery of government investments. This study uses contingent ranking to analyse the willingness to pay (WTP) of smallholder irrigators for changes in the water rights system. The results indicate that smallholders are prepared to pay considerably higher water prices if these are connected to improvements in the water rights system. By segmenting the population it was also shown that the importance attached to water rights dimensions varies in each segment. While lower institutional trust and lower income levels lead to a lower WTP for transferability, experiencing water shortage increases this WTP. Such information is valuable in guiding policy makers in the future design of water rights.
Le développement rapide de l'usage des eaux souterraines pour l'irrigation au Maghreb a permis une croissance agricole considérable, mais dans de nombreuses régions un tel développement devient non durable, du fait de la surexploitation des aquifères ou de la salinisation des eaux et des sols. Le document analyse l'usage et la gestion des eaux souterraines de l'eau au Maroc, en Algérie et en Tunisie, à partir d'une étude des dispositifs institutionnels et politiques au niveau national et de 9 cas d'étude locaux. Sur les cas d'étude, les agriculteurs font face à la baisse des débits de leur forage (ou la salinisation des eaux) soit en investissant toujours plus pour continuer de disposer d'eau douce en quantité suffisante, soit en modifiant leurs systèmes de cultures pour s'adapter à cette baisse. Des cadres légaux posent les fondements d'une gestion, mais ils n'ont qu'un impact limité. Parallèlement, certaines initiatives collectives ont été conçues au niveau local. Sur les cas étudiés, des instruments utilisés de façon conjointe ont permis de limiter l'augmentation des prélèvements et de mieux valoriser l'eau, sans pour autant permettre de rétablir un équilibre entre ressources et usages. La conception et la mise en œuvre de stratégies d'usage durable des aquifères nécessitent le développement de coalitions d'acteurs, qui devront inclure les organisations en charge de la ressource en eau, celles de l'agriculture, mais aussi et surtout les agriculteurs.
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Le développement rapide de l'usage des eaux souterraines pour l'irrigation au Maghreb a permis une croissance agricole considérable, mais dans de nombreuses régions un tel développement devient non durable, du fait de la surexploitation des aquifères ou de la salinisation des eaux et des sols. Le document analyse l'usage et la gestion des eaux souterraines de l'eau au Maroc, en Algérie et en Tunisie, à partir d'une étude des dispositifs institutionnels et politiques au niveau national et de 9 cas d'étude locaux. Sur les cas d'étude, les agriculteurs font face à la baisse des débits de leur forage (ou la salinisation des eaux) soit en investissant toujours plus pour continuer de disposer d'eau douce en quantité suffisante, soit en modifiant leurs systèmes de cultures pour s'adapter à cette baisse. Des cadres légaux posent les fondements d'une gestion, mais ils n'ont qu'un impact limité. Parallèlement, certaines initiatives collectives ont été conçues au niveau local. Sur les cas étudiés, des instruments utilisés de façon conjointe ont permis de limiter l'augmentation des prélèvements et de mieux valoriser l'eau, sans pour autant permettre de rétablir un équilibre entre ressources et usages. La conception et la mise en œuvre de stratégies d'usage durable des aquifères nécessitent le développement de coalitions d'acteurs, qui devront inclure les organisations en charge de la ressource en eau, celles de l'agriculture, mais aussi et surtout les agriculteurs.
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Le développement rapide de l'usage des eaux souterraines pour l'irrigation au Maghreb a permis une croissance agricole considérable, mais dans de nombreuses régions un tel développement devient non durable, du fait de la surexploitation des aquifères ou de la salinisation des eaux et des sols. Le document analyse l'usage et la gestion des eaux souterraines de l'eau au Maroc, en Algérie et en Tunisie, à partir d'une étude des dispositifs institutionnels et politiques au niveau national et de 9 cas d'étude locaux. Sur les cas d'étude, les agriculteurs font face à la baisse des débits de leur forage (ou la salinisation des eaux) soit en investissant toujours plus pour continuer de disposer d'eau douce en quantité suffisante, soit en modifiant leurs systèmes de cultures pour s'adapter à cette baisse. Des cadres légaux posent les fondements d'une gestion, mais ils n'ont qu'un impact limité. Parallèlement, certaines initiatives collectives ont été conçues au niveau local. Sur les cas étudiés, des instruments utilisés de façon conjointe ont permis de limiter l'augmentation des prélèvements et de mieux valoriser l'eau, sans pour autant permettre de rétablir un équilibre entre ressources et usages. La conception et la mise en œuvre de stratégies d'usage durable des aquifères nécessitent le développement de coalitions d'acteurs, qui devront inclure les organisations en charge de la ressource en eau, celles de l'agriculture, mais aussi et surtout les agriculteurs.
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The growing water scarcity worldwide has increased the call for economic instruments to stimulate rational water use in agriculture. In developing countries where currently agricultural water use is often still heavily subsidised, there exists a tendency of introducing water pricing policies to achieve this goal. The exact impact of water pricing policies on irrigation water use or on the farmers' production system is however mostly unknown. This study introduces a new two-stage methodology that allows estimating at farm level the effects of introducing or raising a water price on the agricultural production process and water demand. In the first stage the technical efficiency frontier is constructed and the technical and allocative efficiency levels of each farm are calculated. This representation of the technology is in the second stage used in a profit maximization model. Applying the method to small-scale irrigators in South Africa, it is shown that water demand of farmers is quite responsive even to small changes in the water price. Furthermore, introduction of a water price is shown to significantly decrease farm profit. This appears to be mainly a problem for the poorer farmers.
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L'usage intensif des ressources naturelles au Maghreb, en particulier par le secteur agricole, conduit à une nécessité accrue de concevoir des mécanismes de gouvernance, à la fois au niveau local et national. Les eaux souterraines sont une de ces ressources les plus fragilisées. Le développement rapide de l'usage des eaux souterraines pour l'irrigation au Maghreb a en effet permis une croissance agricole considérable, mais dans de nombreuses régions un tel développement devient non durable, du fait de la surexploitation des aquifères ou de la salinisation des eaux et des sols. Les instruments adéquats pour faire face à cet usage non durable ne sont pas simples à concevoir et mettre en oeuvre, car les prélèvements d'eau souterraine par les agriculteurs sont très nombreux et informels, et les organisations de gestion de la ressource en eau ont des capacités d'intervention limitées. Le document analyse l'usage et la gestion des eaux souterraines de l'eau au Maroc, en Algérie et en Tunisie, à partir d'une étude des dispositifs institutionnels et politiques au niveau national et de 9 cas d'étude locaux. La surexploitation conduit à des risques environnementaux, économiques et sociaux, et des impacts importants sont déjà identifiables sur plusieurs des cas d'étude. Les agriculteurs font face à la baisse des débits de leur forage (ou la salinisation des eaux) soit en investissant toujours plus pour continuer de disposer d'eau douce en quantité suffisante pour leurs cultures, soit en modifiant leurs systèmes de cultures pour s'adapter à cette baisse. En absence de politiques spécifiques, les différences s'accroissent entre les exploitations agricoles qui ont les moyens d'investir toujours plus pour avoir suffisamment d'eau et celles qui doivent adapter leurs cultures à la pénurie. Des cadres légaux posent les fondements d'une gestion, mais ils n'ont qu'un impact limité, en particulier du fait de la nature généralement informelle des usages.
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In: Society and natural resources, Band 34, Heft 9, S. 1213-1231
ISSN: 1521-0723
Recognizing that community-based natural resource management (CBNRM) approaches have had mixed success in pastoral rangelands, this paper compares five case studies—two from Kenya, two from Ethiopia and one from Tunisia—to identify aspects of social-ecological context that affect the implementation and success of CBNRM in pastoral settings. Data for each case was collected following a common protocol. Among the characteristics that emerged from our study as important were socio-political and biophysical characteristics of the wider landscape within which the community's rangeland territory is located and the extent to which that territory is circumscribed by some combination of other land uses and land tenure types, major political boundaries, and physical landscape features. The analysis of these cases suggests that where pastoralist communities coexist in large, open rangeland landscapes, rather than a narrowly community-based approach, natural resource management interventions need to be explicitly multi-level and horizontally flexible.
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In: AGSY-D-24-01520
SSRN