Skilled migration: the perspective of developing countries
In: Policy research working paper 3382
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In: Policy research working paper 3382
In: Policy research working paper 3381
In: IZA Discussion Paper No. 2440
SSRN
In: Economica, Band 71, Heft 282, S. 261-273
ISSN: 1468-0335
This paper presents a model of inequality, income determination and fertility, that is consistent with aggregated stylized facts and individual survey data on fertility and income. It shows that indivisibilities in human capital investments limit the possibility of trade‐off between the quality and the quantity of children. This generates a non‐monotonic relationship between income and fertility at the micro level. On the aggregate, the total fertility rate can increase or decrease with income, depending on the income distribution of the population and on the private cost of education.
In: Economie, société, région
In: Collection du Service des études et de la statistique de Ministère de la Region wallonne
Brain drain BD, human capital h, and inequality's institutional impact is examined in a model where a rent-seeking elite taxes residents and voicing affects the likelihood of regime change. We find that BD and h's impact on institutional quality (Q) are as follows: i) Q is a U-shaped function of BD, with maximum (minimum) at BD = 0 (0 ) BD1, and is maximized at BD = 0; vi) Q increases in a high (low) BD country under a host country's immigration promotion (restriction); vii) a high BD country's institutions improve (worsen) under a large (small) reduction in BD; viii) the latter is particularly relevant for small and micro states where BD and Q are likely to be greater than in large but otherwise similar countries.
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Brain drain BD, human capital h, and inequality's institutional impact is examined in a model where a rent-seeking elite taxes residents and voicing affects the likelihood of regime change. We find that BD and h's impact on institutional quality (Q) are as follows: i) Q is a U-shaped function of BD, with maximum (minimum) at BD = 0 (0 ) BD1, and is maximized at BD = 0; vi) Q increases in a high (low) BD country under a host country's immigration promotion (restriction); vii) a high BD country's institutions improve (worsen) under a large (small) reduction in BD; viii) the latter is particularly relevant for small and micro states where BD and Q are likely to be greater than in large but otherwise similar countries.
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In: Annual Review of Resource Economics, Band 12, Heft 1, S. 367-388
SSRN
In: Journal of international economics, Band 120, S. 109-125
ISSN: 0022-1996
Ces dernières semaines, des milliers de migrants syriens et irakiens ont rejoint l'Europe pour tenter d'y obtenir le statut de réfugié politique. Selon toute vraisemblance, la Belgique pourrait en accueillir entre 25.000 et 30.000 en 2015. Bien que notre politique d'asile n'ait pas pour vocation de renforcer notre compétitivité ou d'améliorer le bien-être des natifs, les discussions autour de cette crise de l'asile sont de nature utilitariste : elles portent sur notre capacité d'absorption et sur les implications économiques pour l'économie belge et ses citoyens. Avec toute la prudence qui s'impose, ce numéro de Regards économiques discute les enjeux de cette crise pour l'économie belge. Premièrement, les demandeurs d'asile sont parfois considérés comme des migrants visant principalement à bénéficier de notre protection sociale. Les faits indiquent qu'il est simpliste et erroné d'assimiler l'exode massif des syriens et irakiens à une migration économique. L'exode actuel est sans commune mesure avec les flux réguliers et avec les données d'intentions migratoires récoltées en régime de croisière; il constitue la seule réponse possible à l'un des conflits internes les plus meurtriers de ces dernières décennies. Deuxièmement, les enquêtes d'opinion révèlent qu'une partie importante de la population perçoit des effets négatifs de l'immigration sur le marché du travail et les finances publiques, mais aussi sur la sécurité nationale ou la cohésion sociale. Ces perceptions ne sont pas confirmées par les études académiques qui montrent qu'à son niveau actuel, l'immigration engendre des effets faibles et souvent positifs. Ceci ne signifie aucunement qu'une augmentation illimitée de l'immigration est économiquement souhaitable ou qu'elle ne génère pas des poches locales de chômage ou des tensions sociales. Troisièmement, l'impact économique de la politique d'asile peut différer de celui de l'immigration traditionnelle à deux égards, le timing et la composition des flux. Sur la question du timing, il est clair que l'évolution du nombre de demandeurs d'asile est caractérisée par des pics temporaires importants. Ces pics peuvent, en théorie, engendrer des coûts d'ajustement important à court terme. Toutefois, les observations du passé (crises de l'asile de 1994 ou de 2000), révèlent plutôt une relation inverse entre la demande d'asile et le taux de chômage. Sur la question de la composition des flux, les données suggèrent que les jeunes adultes syriens et irakiens qui composent les flux de demandeurs d'asile sont susceptibles d'être relativement bien diplômés, ce qui les rend plus facilement assimilables à moyen terme. En bref, des incertitudes pèsent sur l'ampleur des effets de la crise de l'asile sur l'économie belge, mais il y a de fortes raisons de penser que cette crise peut être transformée en opportunité à moyen terme. Tout doit être mis en œuvre pour faciliter l'intégration économique et sociale des demandeurs d'asile et réfugiés. Il en va de notre intérêt commun.
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Contexte.Au cours des derniers mois, de plus en plus de personnes (politiciens, journalistes et syndicalistes par exemple) se sont émus des politiques d'immigration sélectives mises en place dans plusieurs pays industrialisés. En France, ce type de politique est notamment préconisé par Nicolas Sarkozy (politique d'immigration choisie). L'indignation suscitée par ces politiques tient au fait que l'exode des cerveaux est souvent perçu comme un facteur d'accroissement des inégalités entre pays riches et pauvres. Il convient toutefois de souligner que, dans certains cas, ces politiques sont simplement un moyen de faire face à l'exode de cerveaux, souvent très qualifiés, dans les pays industrialisés eux-mêmes. Ce problème se rencontre de manière sévère au Canada, au Royaume Uni et dans plusieurs pays de l'Union européenne. En règle générale, l'exode des cerveaux pose problème sur le plan économique car il engendre une réduction du niveau de capital humain moyen des travailleurs dans les pays sources. Le capital humain (mesuré souvent par la proportion de diplômés au sein de la population active ou par le nombre moyen d'années d'étude des travailleurs) étant considéré comme un facteur majeur d'innovation et/ou d'adoption technologique, l'émigration des talents constitue un frein potentiel à la croissance et à la compétitivité. Dans le numéro 43 deRegards économiques, nous mesurons l'ampleur du problème au niveau européen en dressant un bilan synthétique de la position de l'UE15 (Union européenne à 15 membres) dans ses échanges mondiaux de main-d'œuvre qualifiée. Nous discutons ensuite les enjeux de politique économique. Mesurer les pertes européennes. Malgré l'importance croissante qu'on lui reconnaît, peu d'études ont jusqu'à présent permis de cerner avec précision l'ampleur du phénomène de la fuite des cerveaux. S'appuyant sur une nouvelle base de données construite en partenariat avec la Banque Mondiale (Docquier et Marfouk, 2006), nous montrons qu'au total, la perte nette de l'UE15 s'élevait à 150.100 diplômes supérieurs en 2000, soit 0,1% de la population de UE15 âgée 25 et plus. Ce bilan contraste avec l'important gain net observé dans les grandes nations d'immigration (5,4% pour les Etats-Unis, 10,7% pour le Canada et 11,3% pour l'Australie). Dans ce processus, quelques pays européens sortent gagnants, tels la Suède, le Luxembourg, la France ou la Belgique. Les principaux perdants nets sont l'Irlande, la Grèce, le Portugal, le Royaume Uni et l'Italie. Ces chiffres appellent deux commentaires: Qualitativement, ce bilan européen faiblement déficitaire peut être considéré comme minimaliste. L'UE15 compense ses pertes vis-à-vis des autres nations industrialisées par des entrées en provenance de pays moins avancés (notamment les pays africains). Or, les études empiriques internationales récentes montrent que cette substitution n'est pas neutre: en moyenne (et sauf professions particulières), le niveau de compétence associé aux diplômes acquis dans les pays moins avancés est inférieur à celui des natifs. Enfin, si l'on restreint l'analyse au niveau des qualifications très élevées, génératrices d'innovation et de croissance (ex: les diplômés en sciences et technologies), le déficit européen devient béant. A long terme, cette émigration hautement qualifiée met en péril les performances européennes en matière de recherche et développement et risque de menacer la position européenne sur l'échiquier économique mondial. Quelle politique économique? De manière générale, deux grands axes de politique économique sont envisageables pour atténuer ce déficit. Le premier consiste à sélectionner davantage les immigrants. Certains pays tels que l'Allemagne et l'Italie (politiques degreen cards) et, plus récemment, la France (politiqued'immigration choisie) s'engagent progressivement sur cette voie. Ceci revient à "faire payer" le déficit structurel européen par des nations plus pauvres, déjà victimes d'un lourd déficit de qualification. De plus, cette politique n'offre aucune garantie de réussite tant il est difficile d'infléchir les choix naturels de destination des migrants qualifiés, sensibles aux facteurs institutionnels, aux primes de qualification, à la langue et à la présence de réseaux de compatriotes installés. Le second axe consiste à définir une politique de recherche plus ambitieuse (notamment dans le secteur de la recherche fondamentale), offrant un environnement incitatif, des salaires et des perspectives de carrière intéressantes aux chercheurs. C'est d'ailleurs l'axe qu'a défendu Jack Lang dans une récente interview sur France Télévision. Loin de vouloir minimiser l'apport de travailleurs qualifiés sur les économies d'accueil, cette deuxième voie peut s'avérer plus efficace (absence de coût d'assimilation des migrants, information parfaite sur la valeur des diplômes, meilleure allocation des ressources humaines de la nation). Très vraisemblablement, elle s'avère plus équitable et plus en accord avec la politique générale de coopération et de développement : en minimisant les ponctions de capital humain sur les pays plus pauvres, elle évite un accroissement des inégalités entre nations.
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In: Italian economic journal: official peer-reviewed journal of the Italian Economic Association, Band 3, Heft 2, S. 125-149
ISSN: 2199-3238
In: Centro Studi Luca d'Agliano Development Studies Working Paper No. 421
SSRN
This paper uses an "exit and voice" political economy model to examine the institutional impact of brain drain, human capital, and inequality. Some of the main findings are: 1) the impact of brain drain m on institutional quality is U-shaped, with a maximum at m = 0; 2) the institutional impact of human capital h is U-shaped; 3) the likelihood that institutions will improve with m (h) is inversely related to international (domestic) inequality. Thus, the prospect that institutions will improve with human capital is likely to be small in SSA and LAC, where income inequality is substantially higher than in East Asia.
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In: The World Economy, Band 39, Heft 4, S. 530-542
SSRN