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Des territoires déformés par les mobilités ?
In: Constructif: des contributions plurielles aux grands débats de notre temps, Band 60, Heft 3, S. 51-55
L'aménagement face au désir de proximité
In: Constructif: des contributions plurielles aux grands débats de notre temps, Band 55, Heft 1, S. 58-61
La réforme par le changement d'échelle : retour sur une ambition déçue de la coopération intercommunale
In: Géographie, économie, société, Band 16, Heft 3, S. 275-296
ISSN: 1958-5802
La réforme par le changement d'échelle : retour sur une ambition déçue de la coopération intercommunale
In: Géographie, économie, société, Band 16, Heft 2, S. 147-154
ISSN: 1958-5802
Ville rêvée et ville réelle. Veut-on vraiment lutter contre l'étalement urbain ?
National audience ; La lutte contre l'étalement urbain est un objectif sans cesse réaffirmé des politiques de planification territoriale. Mais veut-on réellement lutter contre cet étalement ? La question se pose, eu égard à l'efficacité toute relative des outils mis en place au nom de cette lutte.
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Ville rêvée et ville réelle. Veut-on vraiment lutter contre l'étalement urbain ?
National audience ; La lutte contre l'étalement urbain est un objectif sans cesse réaffirmé des politiques de planification territoriale. Mais veut-on réellement lutter contre cet étalement ? La question se pose, eu égard à l'efficacité toute relative des outils mis en place au nom de cette lutte.
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Le logement social au temps du néolibéralisme
International audience ; L'article postule que le néolibéralisme, qui se développe en Europe occidentale depuis le milieu des années 1970, constitue moins une sanction pour le logement social qu'il n'impose d'en infléchir la fonction. Pour appuyer cette thèse, nous suivons Michel Foucault, en définissant le néolibéralisme, non comme un retrait de l'action publique face au marché, comme un libéralisme plus « dur », mais comme une nouvelle manière de composer l'économique et le politique. En effet, le néolibéralisme nécessite le recours à la puissance publique, non plus pour faciliter le bon fonctionnement du marché ou en compenser les défaillances, mais pour construire un cadre propice à la concurrence. Aussi, l'action publique n'a-t-elle plus pour but de redistribuer les richesses et de créer une société de semblable mais de retenir les individus comme les territoires dans le registre de l' « égale inégalité » qui fait qu'il y a concurrence précisément parce qu'il n'y a pas exclusion. Le logement social prend toute sa place au sein de ces politiques de lutte contre l'exclusion : il vise de moins en moins à récompenser l'implication dans le monde du travail, comme au temps des Trente Glorieuses, mais devient, de plus en plus, un outil de la lutte contre l'exclusion. Cette inflexion nous semble expliquer les mutations des politiques de logement social dans les pays européens qui avaient connu un fort développement de leur parc de logement des années 1950 aux années 1970, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark ou encore la Suède.
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Le logement social au temps du néolibéralisme
International audience ; L'article postule que le néolibéralisme, qui se développe en Europe occidentale depuis le milieu des années 1970, constitue moins une sanction pour le logement social qu'il n'impose d'en infléchir la fonction. Pour appuyer cette thèse, nous suivons Michel Foucault, en définissant le néolibéralisme, non comme un retrait de l'action publique face au marché, comme un libéralisme plus « dur », mais comme une nouvelle manière de composer l'économique et le politique. En effet, le néolibéralisme nécessite le recours à la puissance publique, non plus pour faciliter le bon fonctionnement du marché ou en compenser les défaillances, mais pour construire un cadre propice à la concurrence. Aussi, l'action publique n'a-t-elle plus pour but de redistribuer les richesses et de créer une société de semblable mais de retenir les individus comme les territoires dans le registre de l' « égale inégalité » qui fait qu'il y a concurrence précisément parce qu'il n'y a pas exclusion. Le logement social prend toute sa place au sein de ces politiques de lutte contre l'exclusion : il vise de moins en moins à récompenser l'implication dans le monde du travail, comme au temps des Trente Glorieuses, mais devient, de plus en plus, un outil de la lutte contre l'exclusion. Cette inflexion nous semble expliquer les mutations des politiques de logement social dans les pays européens qui avaient connu un fort développement de leur parc de logement des années 1950 aux années 1970, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark ou encore la Suède.
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Social housing in times of neoliberalism ; Le logement social au temps du néolibéralisme
The article assumes that neoliberalism, which has developed in Western Europe since the mid-1970s, is less a penalty for social housing than it requires a change in its function. In support of that argument, I am following Michel Foucault, defining neoliberalism, not as a withdrawal of public action from the market, as a more 'hard' liberalism, but as a new way of composing economic and political affairs. Neoliberalism requires the use of public authorities, not to facilitate the proper functioning of the market or to compensate for market failures, but to build a framework conducive to competition. Public action is therefore no longer intended to redistribute wealth and create a similar society, but to retain individuals as territories in the register of 'equal inequality', which makes competition precisely because there is no exclusion. Social housing is an integral part of these policies to combat exclusion: it is increasingly aimed at rewarding involvement in the world of work, as in the time of the Trento Glorieux, but is increasingly becoming a tool to combat exclusion. This change seems to us to explain the changes in social housing policies in the European countries which had seen a significant increase in their housing stock from the 1950s to the 1970s, the United Kingdom, France, Germany, Belgium, the Netherlands, Denmark and Sweden. ; International audience ; The article assumes that neoliberalism, which has developed in Western Europe since the mid-1970s, is less a penalty for social housing than it requires a change in its function. In support of that argument, I am following Michel Foucault, defining neoliberalism, not as a withdrawal of public action from the market, as a more 'hard' liberalism, but as a new way of composing economic and political affairs. Neoliberalism requires the use of public authorities, not to facilitate the proper functioning of the market or to compensate for market failures, but to build a framework conducive to competition. Public action is therefore no longer intended ...
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Ville rêvée et ville réelle. Veut-on vraiment lutter contre l'étalement urbain ?
National audience ; La lutte contre l'étalement urbain est un objectif sans cesse réaffirmé des politiques de planification territoriale. Mais veut-on réellement lutter contre cet étalement ? La question se pose, eu égard à l'efficacité toute relative des outils mis en place au nom de cette lutte.
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Le logement social au temps du néolibéralisme
International audience ; L'article postule que le néolibéralisme, qui se développe en Europe occidentale depuis le milieu des années 1970, constitue moins une sanction pour le logement social qu'il n'impose d'en infléchir la fonction. Pour appuyer cette thèse, nous suivons Michel Foucault, en définissant le néolibéralisme, non comme un retrait de l'action publique face au marché, comme un libéralisme plus « dur », mais comme une nouvelle manière de composer l'économique et le politique. En effet, le néolibéralisme nécessite le recours à la puissance publique, non plus pour faciliter le bon fonctionnement du marché ou en compenser les défaillances, mais pour construire un cadre propice à la concurrence. Aussi, l'action publique n'a-t-elle plus pour but de redistribuer les richesses et de créer une société de semblable mais de retenir les individus comme les territoires dans le registre de l' « égale inégalité » qui fait qu'il y a concurrence précisément parce qu'il n'y a pas exclusion. Le logement social prend toute sa place au sein de ces politiques de lutte contre l'exclusion : il vise de moins en moins à récompenser l'implication dans le monde du travail, comme au temps des Trente Glorieuses, mais devient, de plus en plus, un outil de la lutte contre l'exclusion. Cette inflexion nous semble expliquer les mutations des politiques de logement social dans les pays européens qui avaient connu un fort développement de leur parc de logement des années 1950 aux années 1970, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark ou encore la Suède.
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Ville rêvée et ville réelle. Veut-on vraiment lutter contre l'étalement urbain ?
National audience ; La lutte contre l'étalement urbain est un objectif sans cesse réaffirmé des politiques de planification territoriale. Mais veut-on réellement lutter contre cet étalement ? La question se pose, eu égard à l'efficacité toute relative des outils mis en place au nom de cette lutte.
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Governing sprawling cities ; Gouverner la ville diffuse. La planification territoriale à l'épreuve
Is it possible to make plans for the harmonious development of the suburban sprawl ? French planning has long suffered from having to deal with too many towns ("communes"). In 1999 and 2000, to tackle the issue of politically fragmented urban areas, the Chevènement, Voynet and Urban renewal and Solidarity (Solidarité et renouvellement ubains, SRU) Acts brought the cooperation between towns ("intercommunalité") as a way of ruling the urban area into widespread use. The SRU Act has encouraged towns to design territorial cohesion scheme (Schéma de Cohérence Territoriale, SCOT) so as to put together a more compact city. This study analyses the reasons for this unexpected revival of city planning and show how the cities of Caen, Dijon and Montpellier have put this project into practice. Two conclusions can be drawn from this research : - not only has "intercommunalité" improved the management of local affairs, but it has also fostered the creation of a new territorial system that allows state regulations to be adjusted locally ; - despite better acceptance by local authorities of the idea of sustainable development, the SCOT have failed to achieve the compact city so far. The SCOT have been mistaken in its assessment of the importance of the car in urban transformation, and their authors have often sought consensus prior to efficiency. ; Peut-on planifier la ville alors que l'éparpillement urbain la rend de plus en plus « diffuse » ? Le système français de planification a longtemps souffert du nombre très élevé de communes. En 1999 et 2000, la succession des trois lois Chevènement, Voynet et Solidarité et Renouvellement Urbains incite, pour remédier à la fragmentation politique des aires urbaines, à la constitution de regroupements intercommunaux. La loi SRU vise à relancer la planification territoriale et invite les collectivités locales à élaborer des schémas de cohérence territoriale afin de mettre en œuvre une ville plus compacte. L'étude analyse les causes de cette renaissance inattendue de la planification et analyse les processus dans les trois villes moyennes de Caen, Dijon et Montpellier. Cette recherche aboutit à deux conclusions : - l'intercommunalité ne conduit pas simplement à une amélioration de la gestion des affaires communales, elle participe de l'émergence d'un nouveau système territorial. Les structures intercommunales sont les lieux d'adaptation aux particularités locales des normes définies à l'échelle nationale ; - la mise en œuvre des SCOT peut s'appuyer sur une mutation culturelle dans l'approche de la ville à la faveur de la diffusion du thème du « développement durable ». Toutefois, l'objectif de ville compacte est loin d'être encore atteint en raison d'une insuffisante prise en compte de l'importance de l'automobile. Par ailleurs, les dynamiques consensuelles qui président à l'élaboration des SCOT ne sont pas toujours compatibles avec la recherche de l'efficacité de la planification.
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Governing sprawling cities ; Gouverner la ville diffuse. La planification territoriale à l'épreuve
Is it possible to make plans for the harmonious development of the suburban sprawl ? French planning has long suffered from having to deal with too many towns ("communes"). In 1999 and 2000, to tackle the issue of politically fragmented urban areas, the Chevènement, Voynet and Urban renewal and Solidarity (Solidarité et renouvellement ubains, SRU) Acts brought the cooperation between towns ("intercommunalité") as a way of ruling the urban area into widespread use. The SRU Act has encouraged towns to design territorial cohesion scheme (Schéma de Cohérence Territoriale, SCOT) so as to put together a more compact city. This study analyses the reasons for this unexpected revival of city planning and show how the cities of Caen, Dijon and Montpellier have put this project into practice. Two conclusions can be drawn from this research : - not only has "intercommunalité" improved the management of local affairs, but it has also fostered the creation of a new territorial system that allows state regulations to be adjusted locally ; - despite better acceptance by local authorities of the idea of sustainable development, the SCOT have failed to achieve the compact city so far. The SCOT have been mistaken in its assessment of the importance of the car in urban transformation, and their authors have often sought consensus prior to efficiency. ; Peut-on planifier la ville alors que l'éparpillement urbain la rend de plus en plus « diffuse » ? Le système français de planification a longtemps souffert du nombre très élevé de communes. En 1999 et 2000, la succession des trois lois Chevènement, Voynet et Solidarité et Renouvellement Urbains incite, pour remédier à la fragmentation politique des aires urbaines, à la constitution de regroupements intercommunaux. La loi SRU vise à relancer la planification territoriale et invite les collectivités locales à élaborer des schémas de cohérence territoriale afin de mettre en œuvre une ville plus compacte. L'étude analyse les causes de cette renaissance inattendue de la planification et analyse les processus dans les trois villes moyennes de Caen, Dijon et Montpellier. Cette recherche aboutit à deux conclusions : - l'intercommunalité ne conduit pas simplement à une amélioration de la gestion des affaires communales, elle participe de l'émergence d'un nouveau système territorial. Les structures intercommunales sont les lieux d'adaptation aux particularités locales des normes définies à l'échelle nationale ; - la mise en œuvre des SCOT peut s'appuyer sur une mutation culturelle dans l'approche de la ville à la faveur de la diffusion du thème du « développement durable ». Toutefois, l'objectif de ville compacte est loin d'être encore atteint en raison d'une insuffisante prise en compte de l'importance de l'automobile. Par ailleurs, les dynamiques consensuelles qui président à l'élaboration des SCOT ne sont pas toujours compatibles avec la recherche de l'efficacité de la planification.
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