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Après un bref rappel des discussions antérieures sur le sujet, l'article envisage les objectifs et les justifications de l'introduction d'une charge sur les fonds productifs : instrument fiscal, moyen d'évaluation des coûts, moyen d'incitation à l'économie de biens capitaux. L'interprétation de cette taxe comme élément du coût s'est révélée difficile, et l'on peut considérer que c'est l'interprétation comme incitation qui a finalement prévalu.
Ceci laisse subsister plusieurs problèmes : celui de la différenciation des prélèvements, avec leur effet sur l'implantation des technologies nouvelles et les prix ; le problème des rapports entre l'Etat et l'entreprise, avec leurs effets sur la disposition du revenu net, lié en fin de compte au problème de la propriété ; enfin, celui de l'efficacité réelle de l'application de ce prélèvement, dont l'impact paraît difficile à isoler de celui du nouveau système de gestion dans son ensemble.
On conclut que cet instrument de gestion résoud moins de problèmes que ne semblaient l'espérer certains économistes, mais contribue à poser un problème important : celui de l'économie de travail passé liée à l'augmentation de la productivité du travail.