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En 2001, le Fasild a confié à Hacène Belmessous, Fatiha Belmessous, Laure Chebbah-Malicet et Franck Chignier-Riboulon une étude portant sur la discrimination des personnes étrangères ou d'origine étrangère quant à leur accès au logement locatif privé. La discrimination n'affectant pas les étrangers ou leurs descendants de la même façon, ils ont ciblé les populations probablement les plus disqualifiées, celles issues du Maghreb et de l'Afrique noire. Cette étude, quelque peu novatrice prend en compte les enjeux de l'habitat qui se cachent derrière ceux du logement.

Résumé Paradoxalement, le risque routier semble moins prégnant dans les espaces urbains pavillonnaires qu'en centres-villes. Pourtant, les ménages, souvent avec enfants, y sont davantage motorisés et ils parcourent annuellement un plus grand nombre de kilomètres que ceux du centre. Or, pour des raisons financières mais aussi en raison de représentations de l'urbain, les acteurs locaux estiment fréquemment cette question comme subsidiaire. Le cas du Sud clermontois met en exergue des éléments qui vont à l'encontre de certaines images sur la proximité dans les petites communes. En effet, ces villes se refusent à l'être et la question de l'insécurité routière est plus d'une fois contrebalancée par la force de l'entre-soi local.

L'espace saugain, à l'ouest du département de la Haute-Loire, sur le plateau de la Margeride, a toujours été un espace en marge, oublié, mais avec une forte conscience collective. Comme bien des campagnes isolées, Saugues et les communes alentours se sont désertifiées au cours des dernières décennies. Certes, la région n'a jamais été fortement peuplée; aujourd'hui toutefois la densité moyenne tourne autour de dix habitants pas kilomètre carré. Exode, vieillissement ont entraîné bien des fermetures d'écoles. Cependant, depuis quelques années la situation démographique s'améliore, sans que cette réalité nouvelle n'influence véritablement la politique menée par l'Education nationale. Les parents d'élèves, soutenus par une grande partie des acteurs locaux, se sont donc mobilisés pour préserver le droit à l'égalité scolaire des territoires fragiles face à une politique trop quantitative.