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Resumen A los antropólogos se nos piden políticas para gestionar la multiculturalidad. Sin embargo, los conflictos interculturales aumentados por las migraciones masivas, la expansión mundial de las industrias comunicacionales, la mezcla de formas productivas y consumos locales, nacionales y globales cambiaron las condiciones de convivencia entre etnias, naciones, géneros y generaciones. Este artículo contribuye a reimaginar las tareas actuales de la antropología revisar cómo trataron los malentendidos interculturales antropólogos y sociólogos de varios países: Marc Abélès, Roberto da Matta, Gustavo Lins Ribeiro, Claudio Lomnitz, Guillermo O'Donnell, Renato Ortiz, Rossana Reguillo y Ana Rosas Mantecón, así como en los estudios recientes sobre jóvenes, tecnologías e intercambios académicos. El autor analiza el papel de las discrepancias en la interacción entre culturas en un tiempo en el que ganan fuerza los fundamentalismos identitarios.

This article offers an ethnographic account of informality, showing the complicity between the formal sector and the informal economy. Taking the reader on a car journey of urban disorganisation and traffic jams in Mexico City, the analysis shows how informality has become part of an everyday social contract. It is argued that the diverse world of informal practices, working as a popular survival strategy, is also entrenched in the workings of formal institutions, which draw on under-the-counter agreements and exchanges with the illegal economy, be that in the construction of public works in the city, in film and clothes piracy or in the public provision of water, transport, light or Internet services. The global hegemonic system could not function without these agreements: the transition from informality to illegality is slippery. If Mexico City is a global city it is not just for participating in the networks of transnational corporations, consulting firms and international tourism; it is also because of its networks with super brands in legal and illegal production. The article concludes by suggesting that an informal system of production, transactions and distribution of goods and services linking entrepreneurs from all continents can position the city on a global scale through non-hegemonic globalisation.

L'évolution récente des villes, et particulièrement des mégapoles, se fait en fonction de deux directions contradictoires : d'un côté, on assiste à la mise en relief de villes spectaculaires, qui sont attirantes du point de vue de tout ce qu'elles peuvent offrir comme symboles d'un ordre mondial capitaliste et prospère ; d'un autre côté, on repère des villes qui sont l'antithèse de ce développement, et où il semble que ce soit au contraire les signes de la décrépitude, du sous-développement et de la menace qui sont mis en évidence. Une telle fracture semble séparer le développement des mégapoles d'Amérique latine par rapport aux mégapoles du reste de l'Amérique du Nord ou de l'Europe. À Mexico, qui a connu un développement urbanistique et démographique fulgurant ces cinquante dernières années, on retrouve les traces de ces deux tendances ; d'une part, les images journalistiques d'un photographe comme Enrique Metinides présentent des signes de la ville menaçante, alors que, d'autre part, les images de la publicité ouverte des affiches géantes présentent des signes de la ville invitante. Ces deux tendances sont présentes comme des forces qui structurent la perception que l'on peut se faire de l'évolution prochaine des mégapoles, particulièrement en Amérique latine, en tant que ces dernières présentent l'alternative entre la ville-spectacle et la ville paranoïaque.

A megalópole Cidade do México existe como espaço social e físico, ordem e desordem demográfica, mas também nas formas imaginadas todos os dias pela imprensa, o rádio e a televisão. Estas mídias organizam comunidades invisíveis de audiências que se informam através delas sobre a cidade e, às vezes, participam por meio de cartas ou telefonemas. De que forma a esfera pública é reconstituída nesses circuitos comunicacionais? Esses meios contribuem para a transparência e a democratização da cidade ou simplesmente reproduzem o senso comum urbano?