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From natural forests to agroforests in the Guinea forest region ; De la forêt naturelle aux agroforêts en Guinée forestière
SAD CT1 Etude originale ; National audience ; A combined agronomic and geographic approach has helped to explain forest agrosystem spatio-temporal dynamics in the forest regions of Guinea. The important expansion of cropping systems associating various perennial crops (coffee, kola, cocoa, fruit trees) and native spontaneous forest species – called "agroforests"- has been observed in 3 villages of the Kobela area. This spatial dynamic can be considered as the renewing of an ecosystem dominated in the past by forest. During the same period of 25 years, the area of food crops on hills based on upland rice after slash and burn has increased slightly. In this case shortening of the fallow period has been observed simultaneously with an increase of cropping duration, leading to a soil fertility decrease trend. On the contrary, agroforests provide environmental services such as maintaining biodiversity and soil fertility, and reducing runoff and erosion. Still, they could also jeopardize food security for rural societies by reducing annual food crop areas, especially in times of an increase in food prices. The challenge is to combine these various cropping systems at the village and farm scale in order to reach both farmer and societal objectives in terms of sustainable development. ; Une démarche combinant géographie et agronomie a permis d'analyser les dynamiques spatiales des agrosystèmes forestiers en Guinée Forestière. La forte extension des associations de cultures pérennes entre elles (caféier, kolatier, cacaoyer, fruitiers) et avec une végétation forestière non plantée – dénommées « agroforêts » – a été observée dans 3 villages de la région de Kobéla. Cette dynamique spatiale peut être assimilée à un cycle de renouvellement des écosystèmes initialement dominés par la forêt. Durant la même période d'environ 25 ans, les surfaces de coteaux affectées aux cultures vivrières à base de riz pluvial venant après abattis-brûlis de recrus forestiers ont progressé modestement. Il y a eu dans ce cas une réduction de la ...
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From natural forests to agroforests in the Guinea forest region ; De la forêt naturelle aux agroforêts en Guinée forestière
SAD CT1 Etude originale ; National audience ; A combined agronomic and geographic approach has helped to explain forest agrosystem spatio-temporal dynamics in the forest regions of Guinea. The important expansion of cropping systems associating various perennial crops (coffee, kola, cocoa, fruit trees) and native spontaneous forest species – called "agroforests"- has been observed in 3 villages of the Kobela area. This spatial dynamic can be considered as the renewing of an ecosystem dominated in the past by forest. During the same period of 25 years, the area of food crops on hills based on upland rice after slash and burn has increased slightly. In this case shortening of the fallow period has been observed simultaneously with an increase of cropping duration, leading to a soil fertility decrease trend. On the contrary, agroforests provide environmental services such as maintaining biodiversity and soil fertility, and reducing runoff and erosion. Still, they could also jeopardize food security for rural societies by reducing annual food crop areas, especially in times of an increase in food prices. The challenge is to combine these various cropping systems at the village and farm scale in order to reach both farmer and societal objectives in terms of sustainable development. ; Une démarche combinant géographie et agronomie a permis d'analyser les dynamiques spatiales des agrosystèmes forestiers en Guinée Forestière. La forte extension des associations de cultures pérennes entre elles (caféier, kolatier, cacaoyer, fruitiers) et avec une végétation forestière non plantée – dénommées « agroforêts » – a été observée dans 3 villages de la région de Kobéla. Cette dynamique spatiale peut être assimilée à un cycle de renouvellement des écosystèmes initialement dominés par la forêt. Durant la même période d'environ 25 ans, les surfaces de coteaux affectées aux cultures vivrières à base de riz pluvial venant après abattis-brûlis de recrus forestiers ont progressé modestement. Il y a eu dans ce cas une réduction de la durée de la jachère et un allongement de la durée de la culture, ce qui obère le maintien de la fertilité du sol pour ce système de culture. Par contre les agroforêts apportent des services environnementaux utiles : maintien de la biodiversité et de la fertilité du sol, contrôle du ruissellement et de l'érosion. En revanche, leur extension pourrait fragiliser la sécurité alimentaire des populations rurales en réduisant l'espace dévolu aux cultures annuelles vivrières, surtout en période de hausse des prix des produits alimentaires. Tout l'enjeu est donc de combiner à l'échelle des exploitations et des espaces villageois, les différents systèmes de culture afin de répondre durablement aux objectifs des agriculteurs et de la société.
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De la forêt naturelle aux agroforêts en Guinée forestière
In: Cahiers Agricultures 5 (18), 425-432. (2009)
Une démarche combinant géographie et agronomie a permis d'analyser les dynamiques spatiales des agrosystèmes forestiers en Guinée Forestière. La forte extension des associations de cultures pérennes entre elles (caféier, kolatier, cacaoyer, fruitiers) et avec une végétation forestière non plantée – dénommées « agroforêts » – a été observée dans 3 villages de la région de Kobéla. Cette dynamique spatiale peut être assimilée à un cycle de renouvellement des écosystèmes initialement dominés par la forêt. Durant la même période d'environ 25 ans, les surfaces de coteaux affectées aux cultures vivrières à base de riz pluvial venant après abattis-brûlis de recrus forestiers ont progressé modestement. Il y a eu dans ce cas une réduction de la durée de la jachère et un allongement de la durée de la culture, ce qui obère le maintien de la fertilité du sol pour ce système de culture. Par contre les agroforêts apportent des services environnementaux utiles : maintien de la biodiversité et de la fertilité du sol, contrôle du ruissellement et de l'érosion. En revanche, leur extension pourrait fragiliser la sécurité alimentaire des populations rurales en réduisant l'espace dévolu aux cultures annuelles vivrières, surtout en période de hausse des prix des produits alimentaires. Tout l'enjeu est donc de combiner à l'échelle des exploitations et des espaces villageois, les différents systèmes de culture afin de répondre durablement aux objectifs des agriculteurs et de la société. ; A combined agronomic and geographic approach has helped to explain forest agrosystem spatio-temporal dynamics in the forest regions of Guinea. The important expansion of cropping systems associating various perennial crops (coffee, kola, cocoa, fruit trees) and native spontaneous forest species – called "agroforests"- has been observed in 3 villages of the Kobela area. This spatial dynamic can be considered as the renewing of an ecosystem dominated in the past by forest. During the same period of 25 years, the area of food crops on hills based on upland rice after slash and burn has increased slightly. In this case shortening of the fallow period has been observed simultaneously with an increase of cropping duration, leading to a soil fertility decrease trend. On the contrary, agroforests provide environmental services such as maintaining biodiversity and soil fertility, and reducing runoff and erosion. Still, they could also jeopardize food security for rural societies by reducing annual food crop areas, especially in times of an increase in food prices. The challenge is to combine these various cropping systems at the village and farm scale in order to reach both farmer and societal objectives in terms of sustainable development.
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Effect of selenium on uptake and translocation of arsenic in rice seedlings (Oryza sativa L.)
In: Ecotoxicology and environmental safety: EES ; official journal of the International Society of Ecotoxicology and Environmental safety, Band 148, S. 869-875
ISSN: 1090-2414
Réflexion sur la mise en place d'un dispositif de recherche spécialisée en diagnostic socio-économique pour le développement durable des zones minières en République de Guinée
La Guinée est souvent décrite comme " un scandale géologique ", tant le sous-sol guinéen recèle d'importantes ressources minières dont les réserves sont généralement de bonne qualité et exploitables à ciel ouvert. Cette richesse minière considérable pourrait faire de la Guinée "l'eldorado de l'Afrique de l'Ouest " (Duteil, 2006). Cependant, le développement de l'industrie extractive ne s'est pas accompagné du développement socio-économique prévu et attendu, et ce tant à l'échelon local que national. En effet, malgré ses énormes potentialités naturelles et humaines, la Guinée reste encore de nos jours l'un des pays les plus pauvres au monde. L'enjeu auquel sont confrontées les sociétés minières et les décideurs du secteur minier en Guinée est de favoriser le développement local tout en maîtrisant les impacts négatifs à court, moyen et long terme des interventions. La logique actuelle des sociétés privées est de combiner une recherche du profit avec des actions de développement. Ces dernières, orientées vers des actions de développement local et la préservation de l'environnement agissent en effet positivement sur les perceptions des populations. Cette démarche n'est pas aisée et ne peut certainement pas se résumer en une série d'actions ponctuelles de type philanthropique de circonstance, au cas par cas (construction d'école, de centre de santé, de route,.). Elles ne peuvent non plus se substituer à des politiques publiques et à des actions de planification du développement. L'établissement de cette nouvelle approche de "développement local intégré" dont la mise en oeuvre dépend de la participation et de l'engagement de tous les intervenants, s'avère actuellement nécessaire dans le contexte de développement de l'industrie extractive en Guinée. En effet, le manque de compétences, de méthodes et d'informations des pouvoirs publics semble constituer un frein important à la planification, la mise en oeuvre et l'évaluation de politiques territoriales dans les zone minières. Ce manque se fait d'autant plus ressentir que l'ouverture d'une mine engendre des impacts rapides et importants sur les ressources renouvelables, la gouvernance, l'économie, les sociétés et les territoires. Prendre la mesure de ces changements exige de pouvoir mobiliser des investissements considérables en matière de recherche et d'innovation. L'hypothèse qui sous tend cette présentation est qu'il serait opportun de mettre en place une structure d'envergure nationale, pour mener des recherches transversales, multiacteurs, d'accompagnement permanent pour la production, la capitalisation et l'archivage des données concernant toute future zone minière. Un des objectifs centraux serait de faciliter la réalisation d'études de référence de la situation socioéconomique et environnementale à tous les stades du cycle minier, et leurs impacts potentiels et observés sur les population riveraines et leur environnement. Le deuxième objectif serait, grâce à une politique de décentralisation de cette structure à un niveau local, de participer à la formation et l'accompagnement des décideurs publics dans leur mandat de planification du développement. C'est l'objet de cette communication qui se propose de présenter la pertinence, les objectifs, l'organisation, les activités et les résultats attendus d'une telle structure.
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Arsenic uptake and accumulation in rice (Oryza sativa L.) with selenite fertilization and water management
In: Ecotoxicology and environmental safety: EES ; official journal of the International Society of Ecotoxicology and Environmental safety, Band 156, S. 67-74
ISSN: 1090-2414
Spatio-temporal extension of agroforestry systems in "Guinée Forestière" (Guinea, West Africa)
"Guinée Forestière" is an administrative region located in the southern part of Guinea (West Africa). It is characterized by agro-ecological conditions suitable for most types of agricultural production typical of the low elevation humid tropics. The population is mainly rural and their livelihood depends on food crops and cash crops, cultivated in various combinations. A combination of high demographic growth rate, economic and political changes, return of displaced people, and a massive but temporary flood of refugees, has led to important land-use changes in the last decades. In terms of sustainable development of the region, one of the most exciting features is the recent dynamic extension of agroforests around most villages. We report here on this extension, that we studied in detail in Nienh (8°59'N;7°54'W, Kobela CRD) which is representative of the agro-ecological and socioeconomic conditions of most villages of "Guinée Forestière". Two main cropping systems were characterized, that both have an important tree components: (1) Coffee-based agroforests, which are the main cash income system, and (2) Elaeis parklands dedicated to rainfed rice and food crops cultivation after slash and burn, combined with 2 to 10 year fallows. The village territory was organized into concentric belts. The coffee-based agroforest makes up the first belt, directly surrounding the village. It may be subdivided into a first ring, with old coffee trees in association with Cola nitida and an upper stratum mixing various primary forest tree species, surrounded by a second ring that corresponds to a recent extension of coffee-based agroforests. This second ring differs by its younger coffee trees and its upper stratum mixing Elaeis guineensis and various heliophilous tree species. Land-use changes were quantified using a GIS analysis to compare aerial pictures from 1979 and a SPOT image from 2003. The agroforest area increased by nearly 70 % in 25 years (868 ha in 2003 versus 513 ha in 1979). This remarkable extension of the agroforest area occurred through the conversion of land under food crops and fallows into agroforests. These dynamics reveal that an increasing integration into the market economy may be achieved while increasing the ecological sustainability of the mixture of cropping systems at the village scale.
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