In: Bulletin of the World Health Organization: the international journal of public health = Bulletin de l'Organisation Mondiale de la Santé, Band 93, Heft 4, S. 219-227
Abstract Background It is estimated that Lao People's Democratic Republic (Lao PDR) ranks fifth among the seven countries most affected by TB in the WHO Western Pacific Region. However, because of late implementation of mycobacterial culture, no study on resistance to anti-TB drugs had been performed yet. The objective of this study was to document drug resistance rate among patients hospitalized for pulmonary TB in threeprovinces of Lao PDR. Methods A cross-sectional study was conducted in three sites, one central and two regional hospitals, from April to November 2010. For each TB suspected patient sputum smear microscopy and culture on Lowenstein-Jensen media were performed. GenoType® MTBDRplus assay was used to test the susceptibility to isoniazid (INH) and rifampicin (RMP), GenoType® MTBDRsl for second-line drugs and GenoType® Mycobacterium CMAS for non-tuberculous mycobacteria (NTM). Results Out of 104 positive culture on Lowenstein-Jensen, 87 (83.6%) were M. tuberculosis and 17 (16.4%) were NTM. Of 73 new TB cases, 5 isolates (6.8%) were resistant to INH. Of 14 previously treated cases, 2 isolates (14.3%) were resistant to INH and one isolate was XDR. Conclusion Despite an overall rate of resistance still moderate, the frequency of mutations conferring INH monoresistance and identification of the first strain of XDR require strengthening surveillance of drug resistant tuberculosis in Lao PDR.
Melioidosis is a major cause of morbidity and mortality in Southeast Asia, where the causative organism (Burkholderia pseudomallei) is present in the soil. In the Lao People's Democratic Republic (Laos), B. pseudomallei is a significant cause of sepsis around the capital, Vientiane, and has been isolated in soil near the city, adjacent to the Mekong River. We explored whether B. pseudomallei occurs in Lao soil distant from the Mekong River, drawing three axes across northwest, northeast, and southern Laos to create nine sampling areas in six provinces. Within each sampling area, a random rice field site containing a grid of 100 sampling points each 5 m apart was selected. Soil was obtained from a depth of 30 cm and cultured for B. pseudomallei. Four of nine sites (44%) were positive for B. pseudomallei, including all three sites in Saravane Province, southern Laos. The highest isolation frequency was in east Saravane, where 94% of soil samples were B. pseudomallei positive with a geometric mean concentration of 464 CFU/g soil (95% confidence interval, 372 to 579 CFU/g soil; range, 25 to 10,850 CFU/g soil). At one site in northwest Laos (Luangnamtha), only one sample (1%) was positive for B. pseudomallei, at a concentration of 80 CFU/g soil. Therefore, B. pseudomallei occurs in Lao soils beyond the immediate vicinity of the Mekong River, alerting physicians to the likelihood of melioidosis in these areas. Further studies are needed to investigate potential climatic, soil, and biological determinants of this heterogeneity.
La vaccination a pour domaine traditionnel la lutte contre les infections, avec deux objectifscomplémentaires: procurer un bénéfice individuel, en s'opposant aux effets pathogènes desagents infectieux et assurer un bénéfice collectif, de santé publique, en limitant la circulationet la transmission de ces agents.La vaccination peut permettre l'élimination d'une maladie infectieuse, attestée par ladisparition des cas cliniques, ou son éradication à l'échelle mondiale supposant l'arrêt completde la circulation de l'agent causal. Seule l'éradication confirmée d'une maladie infectieusepermet à terme d'interrompre la vaccination correspondante.L'éradication d'une maladie infectieuse par la vaccination est conditionnée par certainescaractéristiques éco-biologiques du micro-organisme concerné. Ainsi, l'existence de réservoirsnon humains et la capacité de mutation du germe rendent "éradication impossible à envisager.L'objectif d'éradication n'a été atteint que pour la variole en 1978; il pourrait l'êtreprochainement pour la poliomyélite et plus tardivement pour la rougeole, voire l'hépatite B.En revanche, la grippe est considérée comme non éradicable, en raison de la variabilité duvirus et de l'existence d'un réservoir animal.L'émergence périodique de nouveaux agents infectieux peut avoir pour cause l'adaptation d'unvirus animal à l'homme ou l'exaltation de la pathogénicité latente d'un saprophyte. Lesfacilités de circulation des populations entre les différents continents et les modifications desécosystèmes créent des conditions extrêmement favorables à la dissémination et aux risquesd'épidémies. Des observatoires épidémiologiques sont implantés dans les différentes régionsdu globe, comme par exemple le réseau mondial de l'OMS contrôlant l'éradication du virus dela poliomyélite ou le réseau de surveillance de la circulation des souches grippales. Ilsdevraient permettre de cerner les dangers potentiels d'échappement de l'agent infectieux à lastratégie de contrôle, de mettre en place rapidement son analyse biologique et d'étudier lespossibilités de le combattre par la mise à disposition d'un vaccin.Les politiques vaccinales sont établies dans un contexte épidémiologique donné etrégulièrement réévaluées en fonction de l'évolution de ce contexte et de la couverturevaccinale atteinte. Les mesures nationales sont généralement en adéquation avec les stratégiesvaccinales internationales, surtout lorsque l'éradication de la maladie est visée. (.)
La vaccination a pour domaine traditionnel la lutte contre les infections, avec deux objectifscomplémentaires: procurer un bénéfice individuel, en s'opposant aux effets pathogènes desagents infectieux et assurer un bénéfice collectif, de santé publique, en limitant la circulationet la transmission de ces agents.La vaccination peut permettre l'élimination d'une maladie infectieuse, attestée par ladisparition des cas cliniques, ou son éradication à l'échelle mondiale supposant l'arrêt completde la circulation de l'agent causal. Seule l'éradication confirmée d'une maladie infectieusepermet à terme d'interrompre la vaccination correspondante.L'éradication d'une maladie infectieuse par la vaccination est conditionnée par certainescaractéristiques éco-biologiques du micro-organisme concerné. Ainsi, l'existence de réservoirsnon humains et la capacité de mutation du germe rendent "éradication impossible à envisager.L'objectif d'éradication n'a été atteint que pour la variole en 1978; il pourrait l'êtreprochainement pour la poliomyélite et plus tardivement pour la rougeole, voire l'hépatite B.En revanche, la grippe est considérée comme non éradicable, en raison de la variabilité duvirus et de l'existence d'un réservoir animal.L'émergence périodique de nouveaux agents infectieux peut avoir pour cause l'adaptation d'unvirus animal à l'homme ou l'exaltation de la pathogénicité latente d'un saprophyte. Lesfacilités de circulation des populations entre les différents continents et les modifications desécosystèmes créent des conditions extrêmement favorables à la dissémination et aux risquesd'épidémies. Des observatoires épidémiologiques sont implantés dans les différentes régionsdu globe, comme par exemple le réseau mondial de l'OMS contrôlant l'éradication du virus dela poliomyélite ou le réseau de surveillance de la circulation des souches grippales. Ilsdevraient permettre de cerner les dangers potentiels d'échappement de l'agent infectieux à lastratégie de contrôle, de mettre en place rapidement son analyse biologique et d'étudier lespossibilités de le combattre par la mise à disposition d'un vaccin.Les politiques vaccinales sont établies dans un contexte épidémiologique donné etrégulièrement réévaluées en fonction de l'évolution de ce contexte et de la couverturevaccinale atteinte. Les mesures nationales sont généralement en adéquation avec les stratégiesvaccinales internationales, surtout lorsque l'éradication de la maladie est visée. (.)
La vaccination a pour domaine traditionnel la lutte contre les infections, avec deux objectifscomplémentaires: procurer un bénéfice individuel, en s'opposant aux effets pathogènes desagents infectieux et assurer un bénéfice collectif, de santé publique, en limitant la circulationet la transmission de ces agents.La vaccination peut permettre l'élimination d'une maladie infectieuse, attestée par ladisparition des cas cliniques, ou son éradication à l'échelle mondiale supposant l'arrêt completde la circulation de l'agent causal. Seule l'éradication confirmée d'une maladie infectieusepermet à terme d'interrompre la vaccination correspondante.L'éradication d'une maladie infectieuse par la vaccination est conditionnée par certainescaractéristiques éco-biologiques du micro-organisme concerné. Ainsi, l'existence de réservoirsnon humains et la capacité de mutation du germe rendent "éradication impossible à envisager.L'objectif d'éradication n'a été atteint que pour la variole en 1978; il pourrait l'êtreprochainement pour la poliomyélite et plus tardivement pour la rougeole, voire l'hépatite B.En revanche, la grippe est considérée comme non éradicable, en raison de la variabilité duvirus et de l'existence d'un réservoir animal.L'émergence périodique de nouveaux agents infectieux peut avoir pour cause l'adaptation d'unvirus animal à l'homme ou l'exaltation de la pathogénicité latente d'un saprophyte. Lesfacilités de circulation des populations entre les différents continents et les modifications desécosystèmes créent des conditions extrêmement favorables à la dissémination et aux risquesd'épidémies. Des observatoires épidémiologiques sont implantés dans les différentes régionsdu globe, comme par exemple le réseau mondial de l'OMS contrôlant l'éradication du virus dela poliomyélite ou le réseau de surveillance de la circulation des souches grippales. Ilsdevraient permettre de cerner les dangers potentiels d'échappement de l'agent infectieux à lastratégie de contrôle, de mettre en place rapidement son analyse biologique et d'étudier lespossibilités de le combattre par la mise à disposition d'un vaccin.Les politiques vaccinales sont établies dans un contexte épidémiologique donné etrégulièrement réévaluées en fonction de l'évolution de ce contexte et de la couverturevaccinale atteinte. Les mesures nationales sont généralement en adéquation avec les stratégiesvaccinales internationales, surtout lorsque l'éradication de la maladie est visée. (.)
La vaccination a pour domaine traditionnel la lutte contre les infections, avec deux objectifscomplémentaires: procurer un bénéfice individuel, en s'opposant aux effets pathogènes desagents infectieux et assurer un bénéfice collectif, de santé publique, en limitant la circulationet la transmission de ces agents.La vaccination peut permettre l'élimination d'une maladie infectieuse, attestée par ladisparition des cas cliniques, ou son éradication à l'échelle mondiale supposant l'arrêt completde la circulation de l'agent causal. Seule l'éradication confirmée d'une maladie infectieusepermet à terme d'interrompre la vaccination correspondante.L'éradication d'une maladie infectieuse par la vaccination est conditionnée par certainescaractéristiques éco-biologiques du micro-organisme concerné. Ainsi, l'existence de réservoirsnon humains et la capacité de mutation du germe rendent "éradication impossible à envisager.L'objectif d'éradication n'a été atteint que pour la variole en 1978; il pourrait l'êtreprochainement pour la poliomyélite et plus tardivement pour la rougeole, voire l'hépatite B.En revanche, la grippe est considérée comme non éradicable, en raison de la variabilité duvirus et de l'existence d'un réservoir animal.L'émergence périodique de nouveaux agents infectieux peut avoir pour cause l'adaptation d'unvirus animal à l'homme ou l'exaltation de la pathogénicité latente d'un saprophyte. Lesfacilités de circulation des populations entre les différents continents et les modifications desécosystèmes créent des conditions extrêmement favorables à la dissémination et aux risquesd'épidémies. Des observatoires épidémiologiques sont implantés dans les différentes régionsdu globe, comme par exemple le réseau mondial de l'OMS contrôlant l'éradication du virus dela poliomyélite ou le réseau de surveillance de la circulation des souches grippales. Ilsdevraient permettre de cerner les dangers potentiels d'échappement de l'agent infectieux à lastratégie de contrôle, de mettre en place rapidement son analyse biologique et d'étudier lespossibilités de le combattre par la mise à disposition d'un vaccin.Les politiques vaccinales sont établies dans un contexte épidémiologique donné etrégulièrement réévaluées en fonction de l'évolution de ce contexte et de la couverturevaccinale atteinte. Les mesures nationales sont généralement en adéquation avec les stratégiesvaccinales internationales, surtout lorsque l'éradication de la maladie est visée. (.)
OBJECTIVES: Intestinal carriage constitutes an important reservoir of antimicrobial-resistant bacteria, with some of the highest rates reported from Asia. Antibiotic resistance has been little studied in Laos, where some antibiotics are available without restriction, but others such as carbapenems are not available. PATIENTS AND METHODS: We collected stools from 397 healthy children in 12 randomly selected pre-school childcare facilities in and around Vientiane. Colonization with ESBL-producing Enterobacteriaceae (ESBLE) and carbapenemase-producing Enterobacteriaceae (CPE) was detected using a disc diffusion screening test and ESBLE were characterized using WGS. Risk factor data were collected by questionnaire. RESULTS: Ninety-two children (23%) were colonized with ESBLE, mainly Escherichia coli carrying blaCTX-M and Klebsiella pneumoniae carrying blaSHV or blaCTX-M, which were frequently resistant to multiple antibiotic classes. Although residence in Vientiane Capital, foreign travel, higher maternal level of education, antibiotic use in the preceding 3 months and attending a childcare facility with a 'good' level of hygiene were all associated with ESBLE colonization on univariable analysis, a significant association remained only for antibiotic use when a stepwise approach was used with a multivariate random-effects model. WGS analysis suggested transmission in both childcare facilities and community settings. CONCLUSIONS: The high prevalence of paediatric colonization with ESBLE in Laos, one of the highest reported in Asia, is probably the result of inappropriate antibiotic use. Paediatric colonization with CPE was not identified in this study, but it is important to continue to monitor the spread of antibiotic-resistant Enterobacteriaceae in Laos.
Abstract Background Despite hepatitis B vaccination at birth and at 6, 10 and 14 weeks of age, hepatitis B virus (HBV) infection continues to be endemic in the Lao People's Democratic Republic (PDR). We carried out a cross-sectional serological study in infants, pre-school children, school pupils and pregnant women to determine their burden of disease, risk of infection and vaccination status. Methods A total of 2471 participants between 9 months and 46 years old were recruited from urban (Vientiane Capital, Luang Prabang), semi-urban (Boulhikhamxai and Savannakhet) and remote rural areas (Huaphan). All sera were tested for anti-HBs and anti-HBc. Sera testing positive for anti-HBc alone were further tested for the presence of HBsAg. Results A low prevalence of HBsAg (0.5%) was detected among infants from Vientiane and Luang Prabang, indicating some success of the vaccination policy. However, only 65.6% had protective anti-HBs antibodies, suggesting that vaccination coverage or responses remain sub-optimal, even in these urban populations. In pre-school children from remote areas in Huaphan, 21.2% were positive for anti-HBc antibodies, and 4.6% were for HBsAg positive, showing that a significant proportion of children in these rural regions have early exposure to HBV. In pre-school children with 3 documented HBV vaccinations, only 17.0% (15/55) were serologically protected. Among school-children from semi-urban regions of Luang Prabang, Boulhikhamxai and Savannakhet provinces, those below the age of 9 who were born after HBV vaccine introduction had anti-HBc and HBsAg prevalence of 11.7% and 4.1%, respectively. The prevalence increased to 19.4% and 7.8% of 10–14 year olds and to 27% and 10.2% of 15–19 year olds. Pregnant women from Luang Prabang and Vientiane had very high anti-HBc and HBsAg prevalence (49.5% and 8.2%), indicating high exposure and risk of onward vertical transmission to the unborn infant. Conclusions Overall, the results demonstrate a dramatic deficiency in vaccination coverage and vaccine responses and/or documentation within the regions of Lao PDR studied, which included urbanized areas with better health care access. Timely and effective hepatitis B vaccination coverage is needed in Lao PDR.