Fantasmagories de l'écran: nouvelles scènes de lecture, 1980-2012
In: Acquisition et transmission des savoirs. Information-communication
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In: Acquisition et transmission des savoirs. Information-communication
Intro -- Preface -- What Does the Italian Experience in Research Evaluation Tell to the International Debate on SSH? -- Acknowledgment -- Contents -- Towards an Epistemic Approach to Evaluation in SSH -- 1 Introduction -- 2 Epistemic Differences Between STEM and SSH -- 3 Epistemic Differences Within SSH -- 4 Taking into Account Epistemic Differences and Evaluating with Fairness -- References -- Part I: Research Quality Criteria in SSH -- Mapping the Role of the Book in Evaluation at the Individual and Department Level in Italian SSH. A Multisource Analysis -- 1 The Centrality of the Book: Quantitative Tools for an Informed Peer Review -- 2 Some Italian Specificities -- 2.1 A Brief History of the Evaluation of Research in Italy -- 2.2 The Classification of Disciplines in Italy: Disciplinary Sectors -- 3 Levels of Evaluation and the Point on Which All the Lines Converge -- 3.1 The Role of the Monograph for the Subjects Evaluated in VQR 2004-2010 -- 3.2 The Importance of the Monograph for Evalutators: Parameters and Criteria for the ASN -- 4 Some Findings Regarding the Evaluation of Monographs in the SSH -- 5 Some Open Questions -- 5.1 Evaluation of Research vs. Evaluation of Third Mission Activities in the SSH -- 5.2 Unexpected Consequences -- References -- Guidelines for Peer Review. A Survey of International Practices -- 1 Introduction -- 2 The European Approach to Peer Review -- 2.1 The Italian Context -- References -- Peer Review in Social Sciences and Humanities. Addressing the Interpretation of Quality Criteria -- 1 Methodological Foundations of Peer Review in SSH Research Assessment -- 2 Refining Research Quality Criteria for the Peer Review Process -- 3 Peer Review in the Research Assessment Exercise (VQR 2004-2010) -- 4 Object of Evaluation -- 4.1 Object of Evaluation: (a) Architectural Projects -- 4.2 Object of Evaluation: (b) Textbooks
In: Studi e ricerche 700
In: Economia
In: Rubbettino Università
In: Pubblicazioni AREL [54]
In: Franco Angeli 365 122
In: Economia d'impresa., Ricerche
International audience ; Document de travail pour La ville en planches. Bande dessinée et mondes urbains (2021) Texte de la communication présentée le 10 avril 2015-Journée d'étude, Enssib Julia Bonaccorsi, Professeure des universités, Université Lumière Lyon 2-Elico La ville documentée par la bande dessinée : dialogue entre photographie et dessin dans Photo de la favela d'André Diniz Donner à voir l'urbanité constitue un défi partagé par les faiseurs de ville, aménageurs et architectes, communicants publiques et politiques. Les représentations visuelles de l'urbain engagent des savoir-faire et des conventions techniques et figuratives qui condensent présent, passé et futur, notamment lors des transformations de la ville. On pense aux images virtualisant un territoire à venir entre réalité et utopie, dans la communication des projets urbains, et qu'Isabelle Grudet définit comme des images intermédiaires 1. Mais, plus largement, depuis la fin du XIXème siècle, innovations techniques et modes de vision de la ville sont étroitement articulées. Ainsi, les arts plastiques, la création photographique, le cinéma inventent des poétiques singulières qui font de la ville un sujet-actant, plutôt qu'un objet. Cette iconographie interpelle quand on la saisit dans sa diachronie : la manière dont les auteurs de ces images documentent le lien complexe, intangible, entre espace et socialisation apparaît particulièrement saillante 2. Dans ce chapitre, nous intéresserons aux regards médiatiques sur la ville à la croisée de la photographie et du dessin, en tant qu'ils constituent des représentations à la fois figuratives, plastiques, autant que processuelles. En quoi la bande dessinée peut-elle être une source pour interroger les poétiques contemporaines de l'urbain, ainsi que la diversité des regards sur la ville ? Nous entendons « regards » non seulement comme des points de vue subjectifs et singularisés, mais bien comme des savoirs sociaux, qui dépendent de projets (théoriques, artistiques, poétiques, experts, privés…) ainsi que de leurs appareillages techniques, plastiques, esthétiques, photographiques, cartographiques, etc. L'hypothèse centrale de cette réflexion considère que les auteur.es font appel, pour dessiner et dire la ville, à d'autres cultures visuelles. Tout d'abord, il faut songer que les pratiques des dessinateurs sont variées : l'utilisation d'une documentation iconographique (archives, cartes postales, photographies, films documentaires, etc.) peut constituer une base de la figuration ; la pratique in situ (le croquis) peut également offrir un matériau graphique initial (sur le mode du repérage et de la préparation de décors), ou servir directement le projet narratif, comme dans le cas de carnets de voyage et de reportages. Dans ce chapitre, nous allons aborder la ville en bande dessinée comme un sujet documentaire, c'est-à-dire faisant l'objet d'un projet documentaire 3. Ce questionnement sera déployé à partir de l'étude du récit dessiné d'une organisation urbaine singulière, une favela de Rio, à partir de l'ouvrage d'André Diniz, Photo de la favela (Des ronds dans l'O, 2012). L'ouvrage est paru en portugais en 2011 sous le titre Morro da Favella qui
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International audience ; Document de travail pour La ville en planches. Bande dessinée et mondes urbains (2021) Texte de la communication présentée le 10 avril 2015-Journée d'étude, Enssib Julia Bonaccorsi, Professeure des universités, Université Lumière Lyon 2-Elico La ville documentée par la bande dessinée : dialogue entre photographie et dessin dans Photo de la favela d'André Diniz Donner à voir l'urbanité constitue un défi partagé par les faiseurs de ville, aménageurs et architectes, communicants publiques et politiques. Les représentations visuelles de l'urbain engagent des savoir-faire et des conventions techniques et figuratives qui condensent présent, passé et futur, notamment lors des transformations de la ville. On pense aux images virtualisant un territoire à venir entre réalité et utopie, dans la communication des projets urbains, et qu'Isabelle Grudet définit comme des images intermédiaires 1. Mais, plus largement, depuis la fin du XIXème siècle, innovations techniques et modes de vision de la ville sont étroitement articulées. Ainsi, les arts plastiques, la création photographique, le cinéma inventent des poétiques singulières qui font de la ville un sujet-actant, plutôt qu'un objet. Cette iconographie interpelle quand on la saisit dans sa diachronie : la manière dont les auteurs de ces images documentent le lien complexe, intangible, entre espace et socialisation apparaît particulièrement saillante 2. Dans ce chapitre, nous intéresserons aux regards médiatiques sur la ville à la croisée de la photographie et du dessin, en tant qu'ils constituent des représentations à la fois figuratives, plastiques, autant que processuelles. En quoi la bande dessinée peut-elle être une source pour interroger les poétiques contemporaines de l'urbain, ainsi que la diversité des regards sur la ville ? Nous entendons « regards » non seulement comme des points de vue subjectifs et singularisés, mais bien comme des savoirs sociaux, qui dépendent de projets (théoriques, artistiques, poétiques, experts, privés…) ainsi que de leurs appareillages techniques, plastiques, esthétiques, photographiques, cartographiques, etc. L'hypothèse centrale de cette réflexion considère que les auteur.es font appel, pour dessiner et dire la ville, à d'autres cultures visuelles. Tout d'abord, il faut songer que les pratiques des dessinateurs sont variées : l'utilisation d'une documentation iconographique (archives, cartes postales, photographies, films documentaires, etc.) peut constituer une base de la figuration ; la pratique in situ (le croquis) peut également offrir un matériau graphique initial (sur le mode du repérage et de la préparation de décors), ou servir directement le projet narratif, comme dans le cas de carnets de voyage et de reportages. Dans ce chapitre, nous allons aborder la ville en bande dessinée comme un sujet documentaire, c'est-à-dire faisant l'objet d'un projet documentaire 3. Ce questionnement sera déployé à partir de l'étude du récit dessiné d'une organisation urbaine singulière, une favela de Rio, à partir de l'ouvrage d'André Diniz, Photo de la favela (Des ronds dans l'O, 2012). L'ouvrage est paru en portugais en 2011 sous le titre Morro da Favella qui
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International audience ; Document de travail pour La ville en planches. Bande dessinée et mondes urbains (2021) Texte de la communication présentée le 10 avril 2015-Journée d'étude, Enssib Julia Bonaccorsi, Professeure des universités, Université Lumière Lyon 2-Elico La ville documentée par la bande dessinée : dialogue entre photographie et dessin dans Photo de la favela d'André Diniz Donner à voir l'urbanité constitue un défi partagé par les faiseurs de ville, aménageurs et architectes, communicants publiques et politiques. Les représentations visuelles de l'urbain engagent des savoir-faire et des conventions techniques et figuratives qui condensent présent, passé et futur, notamment lors des transformations de la ville. On pense aux images virtualisant un territoire à venir entre réalité et utopie, dans la communication des projets urbains, et qu'Isabelle Grudet définit comme des images intermédiaires 1. Mais, plus largement, depuis la fin du XIXème siècle, innovations techniques et modes de vision de la ville sont étroitement articulées. Ainsi, les arts plastiques, la création photographique, le cinéma inventent des poétiques singulières qui font de la ville un sujet-actant, plutôt qu'un objet. Cette iconographie interpelle quand on la saisit dans sa diachronie : la manière dont les auteurs de ces images documentent le lien complexe, intangible, entre espace et socialisation apparaît particulièrement saillante 2. Dans ce chapitre, nous intéresserons aux regards médiatiques sur la ville à la croisée de la photographie et du dessin, en tant qu'ils constituent des représentations à la fois figuratives, plastiques, autant que processuelles. En quoi la bande dessinée peut-elle être une source pour interroger les poétiques contemporaines de l'urbain, ainsi que la diversité des regards sur la ville ? Nous entendons « regards » non seulement comme des points de vue subjectifs et singularisés, mais bien comme des savoirs sociaux, qui dépendent de projets (théoriques, artistiques, poétiques, experts, privés…) ainsi que de leurs appareillages techniques, plastiques, esthétiques, photographiques, cartographiques, etc. L'hypothèse centrale de cette réflexion considère que les auteur.es font appel, pour dessiner et dire la ville, à d'autres cultures visuelles. Tout d'abord, il faut songer que les pratiques des dessinateurs sont variées : l'utilisation d'une documentation iconographique (archives, cartes postales, photographies, films documentaires, etc.) peut constituer une base de la figuration ; la pratique in situ (le croquis) peut également offrir un matériau graphique initial (sur le mode du repérage et de la préparation de décors), ou servir directement le projet narratif, comme dans le cas de carnets de voyage et de reportages. Dans ce chapitre, nous allons aborder la ville en bande dessinée comme un sujet documentaire, c'est-à-dire faisant l'objet d'un projet documentaire 3. Ce questionnement sera déployé à partir de l'étude du récit dessiné d'une organisation urbaine singulière, une favela de Rio, à partir de l'ouvrage d'André Diniz, Photo de la favela (Des ronds dans l'O, 2012). L'ouvrage est paru en portugais en 2011 sous le titre Morro da Favella qui
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International audience ; Document de travail pour La ville en planches. Bande dessinée et mondes urbains (2021) Texte de la communication présentée le 10 avril 2015-Journée d'étude, Enssib Julia Bonaccorsi, Professeure des universités, Université Lumière Lyon 2-Elico La ville documentée par la bande dessinée : dialogue entre photographie et dessin dans Photo de la favela d'André Diniz Donner à voir l'urbanité constitue un défi partagé par les faiseurs de ville, aménageurs et architectes, communicants publiques et politiques. Les représentations visuelles de l'urbain engagent des savoir-faire et des conventions techniques et figuratives qui condensent présent, passé et futur, notamment lors des transformations de la ville. On pense aux images virtualisant un territoire à venir entre réalité et utopie, dans la communication des projets urbains, et qu'Isabelle Grudet définit comme des images intermédiaires 1. Mais, plus largement, depuis la fin du XIXème siècle, innovations techniques et modes de vision de la ville sont étroitement articulées. Ainsi, les arts plastiques, la création photographique, le cinéma inventent des poétiques singulières qui font de la ville un sujet-actant, plutôt qu'un objet. Cette iconographie interpelle quand on la saisit dans sa diachronie : la manière dont les auteurs de ces images documentent le lien complexe, intangible, entre espace et socialisation apparaît particulièrement saillante 2. Dans ce chapitre, nous intéresserons aux regards médiatiques sur la ville à la croisée de la photographie et du dessin, en tant qu'ils constituent des représentations à la fois figuratives, plastiques, autant que processuelles. En quoi la bande dessinée peut-elle être une source pour interroger les poétiques contemporaines de l'urbain, ainsi que la diversité des regards sur la ville ? Nous entendons « regards » non seulement comme des points de vue subjectifs et singularisés, mais bien comme des savoirs sociaux, qui dépendent de projets (théoriques, artistiques, poétiques, experts, privés…) ainsi que ...
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International audience ; Document de travail pour La ville en planches. Bande dessinée et mondes urbains (2021) Texte de la communication présentée le 10 avril 2015-Journée d'étude, Enssib Julia Bonaccorsi, Professeure des universités, Université Lumière Lyon 2-Elico La ville documentée par la bande dessinée : dialogue entre photographie et dessin dans Photo de la favela d'André Diniz Donner à voir l'urbanité constitue un défi partagé par les faiseurs de ville, aménageurs et architectes, communicants publiques et politiques. Les représentations visuelles de l'urbain engagent des savoir-faire et des conventions techniques et figuratives qui condensent présent, passé et futur, notamment lors des transformations de la ville. On pense aux images virtualisant un territoire à venir entre réalité et utopie, dans la communication des projets urbains, et qu'Isabelle Grudet définit comme des images intermédiaires 1. Mais, plus largement, depuis la fin du XIXème siècle, innovations techniques et modes de vision de la ville sont étroitement articulées. Ainsi, les arts plastiques, la création photographique, le cinéma inventent des poétiques singulières qui font de la ville un sujet-actant, plutôt qu'un objet. Cette iconographie interpelle quand on la saisit dans sa diachronie : la manière dont les auteurs de ces images documentent le lien complexe, intangible, entre espace et socialisation apparaît particulièrement saillante 2. Dans ce chapitre, nous intéresserons aux regards médiatiques sur la ville à la croisée de la photographie et du dessin, en tant qu'ils constituent des représentations à la fois figuratives, plastiques, autant que processuelles. En quoi la bande dessinée peut-elle être une source pour interroger les poétiques contemporaines de l'urbain, ainsi que la diversité des regards sur la ville ? Nous entendons « regards » non seulement comme des points de vue subjectifs et singularisés, mais bien comme des savoirs sociaux, qui dépendent de projets (théoriques, artistiques, poétiques, experts, privés…) ainsi que de leurs appareillages techniques, plastiques, esthétiques, photographiques, cartographiques, etc. L'hypothèse centrale de cette réflexion considère que les auteur.es font appel, pour dessiner et dire la ville, à d'autres cultures visuelles. Tout d'abord, il faut songer que les pratiques des dessinateurs sont variées : l'utilisation d'une documentation iconographique (archives, cartes postales, photographies, films documentaires, etc.) peut constituer une base de la figuration ; la pratique in situ (le croquis) peut également offrir un matériau graphique initial (sur le mode du repérage et de la préparation de décors), ou servir directement le projet narratif, comme dans le cas de carnets de voyage et de reportages. Dans ce chapitre, nous allons aborder la ville en bande dessinée comme un sujet documentaire, c'est-à-dire faisant l'objet d'un projet documentaire 3. Ce questionnement sera déployé à partir de l'étude du récit dessiné d'une organisation urbaine singulière, une favela de Rio, à partir de l'ouvrage d'André Diniz, Photo de la favela (Des ronds dans l'O, 2012). L'ouvrage est paru en portugais en 2011 sous le titre Morro da Favella qui
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