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Après 1990 et dans la perspective de l'élargissement européen, la culture est devenue l'un des enjeux principaux de la mise en relation des espaces et des sociétés frontalières germano-tchèque et austro-tchèque. En effet, à la suite de la chute des régimes socialistes en Europe centrale la permanence des identités culturelles régionales et locales transfrontalières est devenue une idée répandue parmi les spécialistes et les acteurs locaux. Cet article présente dans un premier temps l'évolution du rapport société-espace aux frontières germano-tchèque et austro-tchèque. L'auteur analyse ensuite les références culturelles et politiques du passé qui rendent possible la construction du rapport entre culture et territoire le long de la frontière de l'ancien rideau de fer.

Pour les spécialistes, les espaces frontaliers de la Bohême apparaissent après 1990 tout à la fois comme les lieux d'un passé difficile, associés notamment à la germanité sudète et au socialisme d'État, et les espaces d'un avenir incertain qui met en relation temps lointain et période actuelle. Les discours portant sur ces espaces présentent, d'une part, le passé culturel et politique germanotchèque et les expulsions des populations allemandes, d'autre part, les conditions actuelles de la vie sociale, économique et culturelle - le désintérêt des populations vis-à-vis de leur espace de vie, le défaut d'identification aux lieux, le manque de traditions et la persistance du sentiment de " déracinement ". Alors que, durant l'entre-deux-guerres, les pratiques religieuses dans les espaces frontaliers symbolisaient pour les citoyens germanophones de Tchécoslovaquie l'idéal d'enracinement à la Heimat (la petite patrie), leur expulsion et les modes de repeuplement ont profondément transformé la relation espace / société et la place des lieux de culte dans ce rapport. Les études statistiques publiées récemment montrent que les régions frontalières de la Bohême enregistrent le plus fort taux de personnes se déclarant athées. Néanmoins, la rénovation et la patrimonialisation des biens matériels de l'Église catholique sont l'un des processus majeurs de la transformation territoriale et paysagère à l'oeuvre dans ces espaces depuis vingt ans. Partant de cette mise en contexte et d'une enquête menée dans le cadre d'une recherche doctorale, cet article interroge la place du sacré dans le rapport social à l'espace et son lien avec la gestion du passé allemand et socialiste.

Evidence suggests that unemployment negatively affects various aspects of individuals' lives. The author investigates whether unemployment changes individuals' political evaluations in the form of trust in government and satisfaction with democracy. While most research in this area operates on the macro level, the author provides individual-level evidence. In doing so, the author investigates the assumed causal link with panel data from Switzerland and the Netherlands. In addition, the author studies the impact on life satisfaction, a "control outcome," known to be affected by unemployment. Although there is strong evidence that changes in employment status do affect life satisfaction, effects on trust in government and satisfaction with democracy seem mostly absent or negligible in size.

The present dissertation focuses on trust and comprises three empirical essays on the concept itself and its foundations. All three essays investigate trust as an expectation and rely on selfreport measures of trust. Whereas the first two chapters investigate social trust, the third chapter investigates political trust. Essentially, there are three related important debates to which the following chapters contribute. A first debate discusses problems with current selfreport measures. Scholars recently started to question whether standard trust questions really measure the same across countries and languages. Chapter 1 engages in this debate. Using data from Switzerland it studies whether different trust questions measure the same latent trust constructs across individuals belonging to three different culturallinguistic regions. The second debate concerns the socalled forms or dimensions of trust. Recently, scholars started investigating whether trust is a onedimensional construct, i.e. whether an individual's trust judgment differs for categories of trustees such as strangers, neighbors, family members and friends or not. Relying on confirmatory factor analysis Chapter 2 investigates whether individuals really do make a difference between different trustee categories and to what extent these judgments can be summarized into higherorder latent trust constructs. The third debate is concerned with causes of differences in trust across humans. Chapter 3 focuses on the role of laterlife experiences, more precisely victimization experiences and investigates their causal relationship with generalized social trust. Chapter 4 focuses on the impact of direct democratic institutions on the trust relationship between citizens and political authorities.