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Lire Mario Vargas Llosa
In: Esprit, Band Mars, Heft 3, S. 18-22
À en croire ses détracteurs, Mario Vargas Llosa serait devenu un homme de droite, mais on juge trop souvent ses romans à l'aune de ses prises de position politique.
La cultura política del sandinismo
In: Nueva Sociedad, Heft 304, S. 60-73
ISSN: 0251-3552
World Affairs Online
Les élections nicaraguayennes du 7 novembre 2021 : un rituel d'acclamation totalitaire
In: IdeAs: Idées d'Amériques, Heft 19
ISSN: 1950-5701
América Central: violencia y pseudodemocracias (1987-2022)
In: Nueva Sociedad, Heft 300, S. 27-40
ISSN: 0251-3552
World Affairs Online
Postface. Penser l'expérience révolutionnaire et la prison
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 118, Heft 3, S. 125-132
ISSN: 0765-1333
Comment ont été reçus les témoignages des survivantes des prisons militaires argentines ? Comment raconter ses années de militantisme révolutionnaire puis de prison quand s'est installé un climat de suspicion à l'encontre de celles qui eurent la chance de ne pas être assassinées comme des milliers de disparus des deux sexes ? C'est toute la finesse du travail d'introspection d'Isabel Toro que de ne pas se dérober devant la difficulté de telles interrogations quand on retrace son expérience de ces années. Comment raconter et penser les points saillants d'une telle expérience. De quelle façon les met-on en lumière en restituant au plus près possible les moments de certitudes comme ceux ou s'insinue le doute et surgissent les questions sur le sens d'un engagement ?
Nicaragua, ¿una dinastía acorralada?
In: Nueva Sociedad, Heft 295, S. 123-135
ISSN: 0251-3552
World Affairs Online
L'an I de la révolution sandiniste
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 116, Heft 1, S. 11-60
ISSN: 0765-1333
Dernière révolution du XX e siècle, la révolution sandiniste du 19 juillet 1979 incarna l'espoir d'une « troisième voie », un gouvernement composite s'engageait à promouvoir un régime démocratique et non aligné. Pourtant deux ans plus tard, le pays entra dans une nouvelle phase de guerre civile, opposant le Front sandiniste de libération nationale à une pléiade d'opposants armés soutenus par les États-Unis. Ce basculement d'une situation où un gouvernement pluraliste et non aligné vit une de ses composantes, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), se transformer en parti-État aux prétentions totalitaires, a fait l'objet de deux grandes interprétations. La première voit dans la montée en force du FSLN le résultat d'une « radicalisation » des secteurs populaires accentuée par l'agression des États-Unis ; la seconde souligne au contraire comment le cours nouveau des événements tint à la volonté des sandinistes d'imposer leur hégémonie, de construire un régime allié du bloc soviétique et, ce faisant, de briser un régime démocratique naissant. C'est une autre lecture des événements que l'on veut proposer. Si la révolution nicaraguayenne mit bien fin à une dictature, si elle s'affirma comme pluraliste et non alignée, elle n'en institua pas pour autant une matrice démocratico-libérale qui aurait été par la suite subvertie par le seul FSLN. Les différentes composantes révolutionnaires remirent au goût du jour le vieux système de pactes oligarchiques qui était en vigueur avant la prise du pouvoir par les Somoza. Ils y admirent de nouveaux concurrents pour le pouvoir, le FSLN et de nouveaux partis, mais ils préservèrent tous les habitus politiques en vigueur : l'idée que la politique devait être entre les mains du petit nombre ainsi que la préférence pour les coups de forces et les arrangements au sommet aux dépens de la remise en cause périodique et régulière du pouvoir. De même tous tinrent-ils en suspicion, pour des motifs différents, les principes démocratiques de séparation des pouvoirs et d'autoconstitution du social. C'est dans ce cadre que le FSLN organisa sa prise en main du nouvel appareil d'État, tandis que ses associés rivaux jouèrent avec lui le jeu qui avait été longtemps celui à l'honneur sous la dictature des Somoza. Tous eurent soif de pactiser avec le FSLN en ayant avant tout pour souci de défendre des intérêts purement catégoriels et la participation à un système de prébendes. Cette bureaucratisation « par en haut », s'accompagna d'une bureaucratisation « par en bas ». Le FSLN sut en effet attirer à lui toute une série de femmes et d'hommes aspirant à des responsabilités et à des destins nouveaux, femmes et hommes qui peuplèrent les organisations de masse du FSLN et les nouvelles institutions de l'État. C'est dire que si l'an I de la révolution se caractérisa à l'évidence par la mise en place du pouvoir d'un parti-État aux prétentions totalitaires, cette mutation s'articula et se fonda avant tout sur la remise à neuf des vieux habitus politiques nicaraguayens, ce que Charles Anderson nomma le « jeu des concurrents pour le pouvoir ». Il ne s'agit donc nullement de la subversion d'un régime démocratique en lequel très peu de Nicaraguayens eurent foi lors des débuts de la révolution.
Présentation
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 116, Heft 1, S. 5-9
ISSN: 0765-1333
Democracia, cambio político, e incertidumbre: Lefort al encuentro de Maquiavelo
In: Revista de sociología, Band 35, Heft 1, S. 69-79
La obra de Lefort, es valorada por sus aportes a la comprensión del fenómeno totalitario y su visión de la democracia como una experiencia social incierta y un lugar vacío donde la titularidad del poder es siempre transitoria. Su obra encuentra una importante fuente de inspiración en los escritos de Maquiavelo en los cuales trabajó durante veinte años logrando una de las interpretaciones más acabadas e innovadoras sobre el pensamiento del Florentino. Este trabajo desarrolla nuevas perspectivas de la lectura lefortiana de Maquiavelo, desde la génesis de su obra y sus aportes a la lectura del cambio político, que hoy cobra particular vitalidad para comprender la crisis de los regímenes democráticos liberales. Maquiavelo y Lefort toman nueva fuerza analítica para comprender las democracias como la posibilidad del cambio constante.
Ernesto Cardenal, une vie perdue
In: Esprit, Band Mai, Heft 5, S. 20-22
Democracy, political change, and uncertainty: Lefort meets Machiavelli ; Democracia, cambio político, e incertidumbre: Lefort al encuentro de Maquiavelo
The work of Lefort is valued for its contributions to interpretations of the phenomenon of totalitarianism and for its view of democracy as an uncertain social experience and an empty space in which possession of power is always transitory. Lefort's work finds an important source of inspiration in the writings of Machiavelli, which he studied for 20 years, achieving one of the most complete and innovative interpretations of the Florentine's philosophy. This article develops new perspectives on the Lefortian reading of Machiavelli, beginning with the genesis of the French philosopher's work and his contributions to interpretation of political change, which today is of particular relevance to understanding the crisis of liberal democratic regimes. Machiavelli and Lefort acquire renewed analytical strength in a vision of democracy as the possibility for constant change. ; La obra de Lefort, es valorada por sus aportes a la comprensión del fenómeno totalitario y su visión de la democracia como una experiencia social incierta y un lugar vacío donde la titularidad del poder es siempre transitoria. Su obra encuentra una importante fuente de inspiración en los escritos de Maquiavelo en los cuales trabajó durante veinte años logrando una de las interpretaciones más acabadas e innovadoras sobre el pensamiento del Florentino. Este trabajo desarrolla nuevas perspectivas de la lectura lefortiana de Maquiavelo, desde la génesis de su obra y sus aportes a la lectura del cambio político, que hoy cobra particular vitalidad para comprender la crisis de los regímenes democráticos liberales. Maquiavelo y Lefort toman nueva fuerza analítica para comprender las democracias como la posibilidad del cambio constante.
BASE
Politique et environnement dans la Moskitia nicaraguayenne (1960-2018)
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 113, Heft 2, S. 83-101
ISSN: 0765-1333
Comment comprendre les rapports entre politique, environnement et territoire dans la Moskitia Nicaraguayenne ? Ce territoire symbolise la situation paradoxale des peuples amérindiens en ce début de XXI e siècle. On constate à la fois un large mouvement de reconnaissance des droits des populations autochtones, notamment au travers de la Convention (n° 169) relative aux peuples indigènes et tribaux adoptée en 1989 par L'Organisation internationale du travail qui consacre les droits fonciers des peuples autochtones, et dans le même temps une avancée des fronts agricoles ou miniers qui atteignent des régions jusqu'alors isolées. Dans tous les pays d'Amérique latine, on a assisté à la multiplication de conflits fonciers et environnementaux, conflits qui ont été de pair avec des phénomènes de corruption sans précédents par leur ampleur. La situation que connaît aujourd'hui la Moskitia et ses habitants symbolise au mieux la complexité du sort des populations indiennes au début du XXI e siècle.
Nicaragua (2018-2019). Une crise revolutionnaire
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 112, Heft 1, S. 9-45
ISSN: 0765-1333
Depuis avril 2018, le Nicaragua connaît une crise qui rappelle par maints aspects celle qui marqua la fin du régime somoziste il y a quarante ans. Parti d'un refus d'un projet de réforme de la sécurité sociale, le mouvement de contestation s'est rapidement généralisé. En quelques jours c'est non seulement la jeunesse, mais le patronat, les Églises, les mouvements féministes qui en ont appelé lors de manifestations qui ont été crescendo d'avril à juillet 2018 à une démission du gouvernement et à l'organisation d'élections généralisées. Comment comprendre ce mouvement qui témoigne de l'effondrement de la légitimité du régime d'Ortega et Murillo ? Quel type de dictature tente d'instituer les dirigeants sandinistes au Nicaragua ? Quelle est la nature de la crise qui secoue le Nicaragua depuis avril 2018 ?