Erasmus et la mobilité des jeunes européens: [mythes et réalités]
In: Éducation et société
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In: Éducation et société
In: Migrations société: revue trimestrielle, Band 180, Heft 2, S. 113-130
ISSN: 2551-9808
L'institutionnalisation de la mobilité pour études, qui permet aux étudiants d'obtenir des bourses et de voir leurs démarches administratives liées au fait de séjourner dans un pays étranger être simplifiées, est souvent pensée comme un moyen d'assurer sa « démocratisation ». Il faut noter cependant que cette hypothèse, bien que diffuse, n'a pas été démontrée scientifiquement et empiriquement. Dans la lignée des recherches qui souhaitent renouveler l'attention sur les positions sociales et géographiques des individus pour comprendre les migrations, comme les mobilités, nous observerons dans cet article les formes de hiérarchies sociales qui s'opèrent entre les lieux et entre les étudiants qui ne sont pas tous égaux face à l'offre de mobilité Erasmus, ni face aux injonctions multiples à internationaliser leurs trajectoires. Cette contribution repose sur deux enquêtes empiriques menées entre 2004 et 2014, ainsi que sur une revue récente de la littérature scientifique concernant le programme Erasmus et des analyses secondaires de données statistiques de la Commission européenne. Ce faisant, nous montrerons que l'ouverture à l'international prônée par les politiques européennes est très inégalement développée sur le territoire européen et selon les établissements d'enseignement. Aux inégalités d'accès à la mobilité s'ajoutent, en outre, des inégalités de « réussite » des parcours migratoires, très variable en fonction des routes empruntées.
In: Revue française de science politique, Band 69, Heft 4, S. III-III
ISSN: 1950-6686
In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Heft 1317-1318, S. 79-86
ISSN: 2262-3353
In: Emulations: revue étudiante de sciences sociales
ISSN: 1784-5734
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In: Recherches sociologiques et anthropologiques: RS&A, Band 46, Heft 2, S. 141-145
ISSN: 2033-7485
Search engine results influence the visibility of different viewpoints in political, cultural, and scientific debates. Treating search engines as editorial products with intrinsic biases can help understand the structure of information flows in new media. This paper outlines an empirical methodology to analyze the representation of topics in search engines, reducing the spatial and temporal biases in the results. As a case study, the methodology is applied to 15 popular conspiracy theories, examining type of content and ideological bias, demonstrating how this approach can inform debates in this field, specifically in relation to the representation of non-mainstream positions, the suppression of controversies and relativism.
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In: Cahiers québécois de démographie, Band 42, Heft 2, S. 335-369
ISSN: 1705-1495
Cet article porte sur le monde des migrations professionnelles et qualifiées en Europe, sur une minorité statistique de diplômés d'institutions d'enseignement supérieur : les diplômés ex-Erasmus des universités. Il se penche en particulier sur ceux qui choisissent l'expatriation comme porte d'entrée dans la vie active. Même s'ils sont encore marginaux en Europe, ces flux de jeunes de « classes moyennes » provenant du sud du continent ou de filières massifiées n'en sont pas moins socialement significatifs. Ils montrent que la mobilité géographique internationale est aujourd'hui de plus en plus utilisée à des fins de mobilité sociale. Mais les tenants et les aboutissants de ces expatriations ne sont pas les mêmes suivant les déplacements opérés : ils varient selon la position sur l'échelle géographique et sociale.
In: Recherches sociologiques et anthropologiques: RS&A, Band 42, Heft 1, S. 128-130
ISSN: 2033-7485
Behind the image of a globalised, mobile elite there is a wide range of social realities. In Europe today, there are many types of international migrants. This paper focuses on the field of qualified, professional migration, a type that falls between the two extremities on the social spectrum: the elite corporation, top executives in the world of globalisation, and poor migrants or asylum-seekers, with little capital. Our starting point is the theory that today in Europe, certain young people from the "middle class" of the south of the continent and/or massified higher education establishments use geographical mobility as a means to social mobility (move out in order to move up). We also hypothesise that this often has consequences on both their lives and their original geographical region. We have chosen to show the "human side" (Smith; Favell, 2006) of globalisation, instead of the more common viewpoint of theory and rhetoric, by asking former Erasmus students about their careers and experiences, both professional and non-professional. We analyse to what extent their careers correspond to new injunctions and how these non-linear, reversible paths have an impact on the entry into adult life for young people from average social and professional categories. On the basis of an in-depth content analysis of around fifty semi-directive interviews with young Italian, French and English people, we show how student mobility corresponds to expectations of the economic and social world, which go beyond the expectations of the participants themselves. The question of a possible reinforcement of existing social and economic inequalities within the European Union is thus raised through the relative "freedom" of the students when confronted with exchanges.
BASE
Behind the image of a globalised, mobile elite there is a wide range of social realities. In Europe today, there are many types of international migrants. This paper focuses on the field of qualified, professional migration, a type that falls between the two extremities on the social spectrum: the elite corporation, top executives in the world of globalisation, and poor migrants or asylum-seekers, with little capital. Our starting point is the theory that today in Europe, certain young people from the "middle class" of the south of the continent and/or massified higher education establishments use geographical mobility as a means to social mobility (move out in order to move up). We also hypothesise that this often has consequences on both their lives and their original geographical region. We have chosen to show the "human side" (Smith; Favell, 2006) of globalisation, instead of the more common viewpoint of theory and rhetoric, by asking former Erasmus students about their careers and experiences, both professional and non-professional. We analyse to what extent their careers correspond to new injunctions and how these non-linear, reversible paths have an impact on the entry into adult life for young people from average social and professional categories. On the basis of an in-depth content analysis of around fifty semi-directive interviews with young Italian, French and English people, we show how student mobility corresponds to expectations of the economic and social world, which go beyond the expectations of the participants themselves. The question of a possible reinforcement of existing social and economic inequalities within the European Union is thus raised through the relative "freedom" of the students when confronted with exchanges.
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In: Emulations: revue étudiante de sciences sociales
ISSN: 1784-5734
Les individus, comme les chercheurs eux-mêmes, évoluent simultanément dans tous les registres de l'action et de la pratique. Cet article est une contribution à la réflexion sur les fondements d'un raisonnement sociologique en perpétuel changement. Il ouvre des pistes pour tenter de répondre aux questions posées par Claude Dubar en 2006 « Quelles relations entre les « positions et prises de position » sociales et idéologiques, le statut d'emploi et le type de sociologie pratiquée ? Il est également une incitation à sortir de la tendance au classement des objets dans des cases paradigmatiques étanches, à s'intéresser collectivement à nos propres parcours et pratiques professionnelles, à ce qui définit l'activité de connaissance et les procédures concrètes qui la réalisent. Il veut aussi rappeler, comme bien d'autres l'on fait antérieurement, que par delà ses clivages, les conflits et les discontinuités dans les carrières des enseignants-chercheurs, la sociologie s'organise bien selon « un maillage cognitif », une toile, « des lignes de force », qui en font une discipline scientifique à part entière (Berthelot, 1990).
In: Recherches sociologiques et anthropologiques: RS&A, Band 41, Heft 1, S. 173-175
ISSN: 2033-7485
In: Recherches sociologiques et anthropologiques: RS&A, Band 41, Heft 1, S. 167-168
ISSN: 2033-7485
In: Agora: débats, jeunesses, Band 50, Heft 4, S. 56-66
ISSN: 1968-3758
Résumé Le programme Erasmus est considéré comme l'une des réussites les plus notables de la politique sociale européenne. Les échanges d'étudiants en Europe faciliteraient la convergence des systèmes et la reconnaissance mutuelle des diplômes européens. À partir d'une enquête comparative par étude de cas dans trois pays européens, cet article analyse l'orientation des flux de la mobilité étudiante institutionnalisée et ses liens avec les nouveaux mouvements migratoires des jeunes diplômés en Europe. Il décrit ainsi les prémices de la construction d'un espace européen de l'enseignement supérieur, concurrentiel.