Le renouveau islamique en Azerbai͏̈djan: entre dynamiques internes et influences extérieures
In: Les études du CERI, 138
48 Ergebnisse
Sortierung:
In: Les études du CERI, 138
World Affairs Online
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 116, Heft 4, S. 134-145
De nombreuses analyses expliquent le rapprochement entre la Turquie et la Russie par la bonne entente personnelle entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, qui seraient tous deux de même tempérament et style politique. Toutefois, ce rapprochement turcorusse n'est pas sans fondements idéologiques anciens, datant des premières années de l'Union soviétique et de la République kémaliste, durant lesquelles les deux jeunes États entretenaient des relations difficiles avec l'Occident. Aussi, la récente réactivation de leur bonne entente doit être replacée dans un contexte nouveau, dans lequel les deux anciennes nations impériales se sentent à nouveau rejetées par un Occident lui-même en manque d'imagination pour gérer ses relations avec ses deux voisins orientaux. Cette entente est cependant fragile et son avenir dépend de l'évolution de la crise syrienne, qui a également joué un rôle crucial dans ce rapprochement entre Ankara et Moscou.
In: Politics, religion & ideology, Band 19, Heft 1, S. 69-80
ISSN: 2156-7697
This chapter focuses on a concrete case study in Turkey's close neighborhood. I examine the exceptionalrole played by a social and religious organization that is unique in the Muslim world, namely the movementof Fethullah Gülen. The following questions are addressed: To what extent did the Gülen movementcontribute to the development of Turkey's soft power in both the South Caucasus and the Middle East?Reciprocally, how did the Gülen movement benefit from the government's support and prestige to developits own influence? Finally, I question the durability of the bond between Gülen and Turkey's soft powerthrough the lens of the clash between Gülen, the charismatic leader of the hizmet movement, and RecepTayyip Erdoğan, the even more charismatic leader of the Turkish executive power since 2002.
BASE
Le concept d'Asie centrale désignait en 1991, selon l'acception la plus répandue, les cinqpays musulmans, turcophones et persanophone issus de l'ex-Union soviétique : le Kazakhstan,le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan. Or vingt-cinq ans après leuraccession à l'indépendance, ces Etats ont connu des transformations sociales, économiqueset politiques si différentes, voire même contradictoires, qu'il est difficile à l'heure actuellede parler de l'Asie centrale comme d'une entité unie. L'affirmation de leurs singularités etleur progressive prise de distance les uns par rapport aux autres semble condamner lapertinence du concept régional.
BASE
Le concept d'Asie centrale désignait en 1991, selon l'acception la plus répandue, les cinqpays musulmans, turcophones et persanophone issus de l'ex-Union soviétique : le Kazakhstan,le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan. Or vingt-cinq ans après leuraccession à l'indépendance, ces Etats ont connu des transformations sociales, économiqueset politiques si différentes, voire même contradictoires, qu'il est difficile à l'heure actuellede parler de l'Asie centrale comme d'une entité unie. L'affirmation de leurs singularités etleur progressive prise de distance les uns par rapport aux autres semble condamner lapertinence du concept régional.
BASE
This chapter focuses on a concrete case study in Turkey's close neighborhood. I examine the exceptionalrole played by a social and religious organization that is unique in the Muslim world, namely the movementof Fethullah Gülen. The following questions are addressed: To what extent did the Gülen movementcontribute to the development of Turkey's soft power in both the South Caucasus and the Middle East?Reciprocally, how did the Gülen movement benefit from the government's support and prestige to developits own influence? Finally, I question the durability of the bond between Gülen and Turkey's soft powerthrough the lens of the clash between Gülen, the charismatic leader of the hizmet movement, and RecepTayyip Erdoğan, the even more charismatic leader of the Turkish executive power since 2002.
BASE
Le concept d'Asie centrale désignait en 1991, selon l'acception la plus répandue, les cinqpays musulmans, turcophones et persanophone issus de l'ex-Union soviétique : le Kazakhstan,le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan. Or vingt-cinq ans après leuraccession à l'indépendance, ces Etats ont connu des transformations sociales, économiqueset politiques si différentes, voire même contradictoires, qu'il est difficile à l'heure actuellede parler de l'Asie centrale comme d'une entité unie. L'affirmation de leurs singularités etleur progressive prise de distance les uns par rapport aux autres semble condamner lapertinence du concept régional.
BASE
In: Maghreb, Machrek: revue trimestrielle = al- Maġrib wa-ʾl-mašriq, Band 224-225, Heft 2, S. 73-87
ISSN: 2271-6815
Au cœur du projet de modernisation de la Turquie, la laïcité revêtait une forme autoritaire et irrespectueuse de la liberté et de la diversité religieuse. Toutefois, cette laïcité liberticide a progressivement perdu en rigidité au fur et à mesure de la lente démocratisation des institutions aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, et plus récemment entre 1990 et 2000 quand le pays négociait son adhésion à l'Union Européenne. L'actuelle équipe au pouvoir, l'AKP, et son allié de longue date le mouvement Hizmet de Fethullah Gülen, ont joué un rôle crucial dans la libéralisation de la laïcité turque. Or, depuis 2011, l'AKP a plus qu'affermi son exercice du pouvoir et le mouvement de réforme de la laïcité semble menacé. Désormais en rupture avec le mouvement de Gülen, l'AKP veut en finir avec le sécularisme neutre de l'État au profit d'une plus forte et plus ouverte coloration religieuse.
The recent elections mark a new start and a new departure for the Turkish prime minister's political career. Erdogan has proved that he is still popular, but despite this popularity and this victory, he has a lot of work ahead.
BASE
In: The Middle East journal, Band 68, Heft 4, S. 652-653
ISSN: 0026-3141
In: Insight Turkey, Band 16, Heft 2, S. 43-52
ISSN: 1302-177X
The recent elections mark a new start and a new departure for the Turkish prime minister's political career. Erdogan has proved that he is still popular, but despite this popularity and this victory, he has a lot of work ahead.
BASE
In: Caucasus survey: journal of the International Association for the Study of the Caucasus, Band 1, Heft 1, S. 1-9
ISSN: 2376-1202
Fethullah Gülen is the leader of a very influential Islamic community in Turkey, one of the most important and most transnational Islamic movements in the world. In Azerbaijan, inspired and influenced by his ideas, many Turkish businessmen and educators have endorsed and supported his movement, most importantly with a huge network of private high schools. When this community arrived in Azerbaijan just after the end of the Soviet Union, its main objective was to encourage Islamic revival in this newly independent state where Islam had been weakened by Soviet anti-religious campaigns. However, after a few years, the movement has changed its strategy, terminating religious activism and limiting its engagement solely and uniquely to secular and modern education. However, through successful, modern education, the movement is able to promote Islamic philosophy and ethics. If the ultimate objectives of the movement are unclear, it is evident that it wants to contribute to future elites from its ranks and to be influential in Azerbaijan. Because of this lack of clarity, the movement constantly attracts controversy.
The Justice and Development Party and Gülen alliance serves Turkish interests inside and outside the country, but the two groups are divided on the fight for religious and ideological influence in Turkish society and beyond.
BASE