La crise de la société rurale en Egypte: la fin du fellah ?
In: Hommes et sociétés
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In: Le monde diplomatique, Band 60, Heft 712, S. 14-15
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
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In: Maghreb, Machrek: revue trimestrielle = al- Maġrib wa-ʾl-mašriq, Band 210, Heft 4, S. 61-77
ISSN: 2271-6815
En début de soirée de la journée du 14 janvier 2011, qui a connu des manifestations politiques à Tunis et ailleurs, revendiquant la liberté, la dignité et la justice sociale, les Tunisiens et le Monde entier ont appris que l'ancien dictateur Ben Ali avait fui le pays vers l'Arabie Saoudite, après 23 années de règne. Que s'est-il réellement passé qui a fait chuter l'une des dictatures les plus dures de l'histoire du pays ? La réponse précise à cette question nécessiterait encore plus de temps et de recul. Mais, a posteriori , on peut affirmer que le 14 janvier n'a été que le moment culminant d'un long processus politique et social qui a commencé en janvier 2008 dans la région minière du Sud-Ouest du pays et qui continue encore aujourd'hui. En relisant la chronologie de ce processus il nous est possible de soutenir aujourd'hui que cette révolution est née dans les régions marginalisées et pauvres du Sud et de l'Ouest du pays contre les autres régions, contre non seulement le pouvoir autoritaire mais aussi les injustices sociales. De fait, cette révolution est née dans les marges contre le centre (la capitale et le Sahel) qui détient tous les pouvoirs politiques et économiques et concentre l'essentiel des richesses du pays. Mon article tente d'explorer la géographie sociale et politique de cette révolution.
In: Review of African political economy, Band 38, Heft 129, S. 467-479
ISSN: 0305-6244
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In: Review of African political economy, Band 38, Heft 129
ISSN: 1740-1720
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 131, Heft 4, S. 58-72
ISSN: 1776-2987
Cet article vise à analyser les causes de la crise alimentaire qui a gravement secoué l'Égypte durant le premier semestre 2008 et qui a provoqué la mort d'au moins une quinzaine de personnes. Mon hypothèse de départ est que la crise alimentaire est une conséquence directe de la politique agricole libérale suivie par l'État égyptien qui privilégie le tout export et le développement d'un nouveau secteur agricole «moderne» s'appuyant sur les grands investisseurs et destiné prioritairement à l'export. Ce faisant l'agriculture «traditionnelle», pourtant très riche et intensive, est «marginalisée» sous le prétexte qu'elle est tenue par une paysannerie trop nombreuse (environ 3,6 millions de paysans) et trop pauvre pour continuer à investir et à moderniser le secteur. Par ailleurs, les décideurs égyptiens faisaient le raisonnement qu'avec l'argent de l'export le pays pouvait couvrir ses besoins alimentaires en achetant les produits nécessaires sur le marché international. Mais il a fallu la hausse faramineuse des prix internationaux durant les premiers mois de 2008 pour que l'Égypte se retrouve dans l'impossibilité d'acheter les produits de base et notamment les céréales. La conséquence immédiate de cette situation a été une pénurie de pain dans un pays où il constitue la base de l'alimentation.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 58, Heft 3, S. 21-38
ISSN: 2102-5991
International audience ; Cet article porte sur la participation des paysans égyptiens à la gestion des ressources hydrauliques et l'expérience de la mise en place de nouvelles organisations d'usagers de l'eau (OUEs). Cette réflexion se fait dans le cadre théorique du concept de pauvreté hydraulique. Plus que confronter le concept de pauvreté hydraulique à une réalité complexe, mon idée est d'abord de présenter une situation où la question de l'eau ne se décline pas en termes de quantités disponibles mais bien à la jonction de plusieurs contraintes et difficultés sociales et politiques. L'idée est de démontrer qu'en situations de pauvreté et d'absence de démocratie, ce qui fait une différence notable entre les cas égyptiens et indiens, l'accès à l'eau (quantité, qualité ou les deux à la fois) peut être très faible et la participation est totalement absente. De la même manière, quand l'accès est limité, il existe de très fortes chances que l'on assiste à une aggravation de la pauvreté et à une réduction de la participation. Contrairement à la domination d'un certain discours qui ne veut voir dans la problématique de l'eau qu'une seule entré à la fois, en particulier la disponibilité et le coût (l'ingénieur et le comptable), ils me semble que les entrée sont multiples et que leur hiérarchie change en fonction des situations. Deux entrées restent toutefois privilégiées : l'accès et son corollaire, la pauvreté
BASE
International audience ; Cet article porte sur la participation des paysans égyptiens à la gestion des ressources hydrauliques et l'expérience de la mise en place de nouvelles organisations d'usagers de l'eau (OUEs). Cette réflexion se fait dans le cadre théorique du concept de pauvreté hydraulique. Plus que confronter le concept de pauvreté hydraulique à une réalité complexe, mon idée est d'abord de présenter une situation où la question de l'eau ne se décline pas en termes de quantités disponibles mais bien à la jonction de plusieurs contraintes et difficultés sociales et politiques. L'idée est de démontrer qu'en situations de pauvreté et d'absence de démocratie, ce qui fait une différence notable entre les cas égyptiens et indiens, l'accès à l'eau (quantité, qualité ou les deux à la fois) peut être très faible et la participation est totalement absente. De la même manière, quand l'accès est limité, il existe de très fortes chances que l'on assiste à une aggravation de la pauvreté et à une réduction de la participation. Contrairement à la domination d'un certain discours qui ne veut voir dans la problématique de l'eau qu'une seule entré à la fois, en particulier la disponibilité et le coût (l'ingénieur et le comptable), ils me semble que les entrée sont multiples et que leur hiérarchie change en fonction des situations. Deux entrées restent toutefois privilégiées : l'accès et son corollaire, la pauvreté
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In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Heft 58, S. 21-38
ISSN: 1148-2664
International audience ; Cet article porte sur la participation des paysans égyptiens à la gestion des ressources hydrauliques et l'expérience de la mise en place de nouvelles organisations d'usagers de l'eau (OUEs). Cette réflexion se fait dans le cadre théorique du concept de pauvreté hydraulique. Plus que confronter le concept de pauvreté hydraulique à une réalité complexe, mon idée est d'abord de présenter une situation où la question de l'eau ne se décline pas en termes de quantités disponibles mais bien à la jonction de plusieurs contraintes et difficultés sociales et politiques. L'idée est de démontrer qu'en situations de pauvreté et d'absence de démocratie, ce qui fait une différence notable entre les cas égyptiens et indiens, l'accès à l'eau (quantité, qualité ou les deux à la fois) peut être très faible et la participation est totalement absente. De la même manière, quand l'accès est limité, il existe de très fortes chances que l'on assiste à une aggravation de la pauvreté et à une réduction de la participation. Contrairement à la domination d'un certain discours qui ne veut voir dans la problématique de l'eau qu'une seule entré à la fois, en particulier la disponibilité et le coût (l'ingénieur et le comptable), ils me semble que les entrée sont multiples et que leur hiérarchie change en fonction des situations. Deux entrées restent toutefois privilégiées : l'accès et son corollaire, la pauvreté
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In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 103, Heft 4, S. 137
ISSN: 1776-2987
In: Maghreb - Machrek, Band 162, Heft 4, S. 69-83
In: Monde arabe: Maghreb - Machrek
ISSN: 0336-6324, 1241-5294
Wasser war seit jeher der wichtigste Faktor der ägyptischen Raumordnungspolitik. Die Vergrößerung der Anbaufläche, bedingt durch die Errichtung des Assuandammes, war von einer Intensivierung der Agrarproduktion begleitet. Zu Beginn der 80er Jahre wurde eine neue Raumordnungspolitik eingeführt, die sich nicht mehr auf das Niltal und das Nildelta beschränkte, sondern verstärkt auf Kontrolle und Ordnung des Raumes setzte (u.a. Nutzbarmachung von Wüste; Versuch, die Bevölkerung auf eine breitere Gesamtfläche zu verteilen). (DÜI-Ott)
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