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This paper investigates the costs and benefits of three ex ante flood management strategies -- risk-based insurance, zoning, and subsidized insurance -- in an urban economics framework that takes land scarcity into account. In a theoretical setting and in the absence of market failures, risk-based insurance perfectly internalizes flood risks and maximizes social welfare. However, risk-based insurance faces major technical, social, and political challenges and is not always realistic. Flood zoning and subsidized insurance are two second-best options that are easier to implement and less technically demanding. The paper explores analytically and with numerical simulations the welfare losses and distributional impacts with these second-best options, and demonstrates that total losses often remain small. Flood zoning is close to optimal when flood-prone areas are small, floods are frequent, and housing quality is low. Zoning keeps total land value unchanged but transfers wealth from landowners in flood-prone areas to landowners in safe locations. Subsidized insurance is close to optimal when a large fraction of a city is flood prone, floods are rare, and housing quality is high. And although it increases flood losses through the moral hazard effect, subsidized insurance encourages more construction, which reduces housing rents and benefits tenants regardless of where they live. Subsidized insurance transfers wealth from landowners in safe locations to landowners in flood-prone areas. When the implementation of risk-based insurance is unrealistic, as is often the case in developing countries, a combination of zoning in high-risk areas and subsidized insurance for low-risk areas might be a good alternative.

National audience ; Le Versement pour Sous Densité est une mesure innovante qui a fait son entrée dans la loi française depuis mi-2012 et qui vise à limiter l'étalement urbain en taxant les nouvelles constructions qui n'atteignent pas un Seuil minimal de densité. Ce papier, à travers l'utilisation d'un modèle transportusage des sols (NEDUM 2D), quantifie les impacts potentiels de cette politique sur l'Ile-de-France et examine les conditions qui lui permettraient de gagner en efficacité tout en limitant les coûts sociaux de sa mise en œuvre. Les résultats de cette étude montrent que si cet outil est correctement utilisé, il peut contribuer à limiter l'étalement urbain tout en augmentant les surfaces construites et donc en diminuant le niveau des prix immobiliers et des loyers. De façon surprenante, il s'agit donc d'une taxe sur la construction qui a pour résultat un accroissement des surfaces des logements. Cependant la mise en œuvre de cette politique est compliquée puisque le choix du Seuil minimal de densité en conditionne largement l'efficacité. Si celui-ci est trop bas le versement peut avoir des impacts contre-productifs comme une accélération de l'étalement urbain. De plus, en fonction de l'objectif privilégié (limitation de l'étalement urbain, accès aux transports en commun, …), le choix du seuil optimal variera.

National audience ; Le Versement pour Sous Densité est une mesure innovante qui a fait son entrée dans la loi française depuis mi-2012 et qui vise à limiter l'étalement urbain en taxant les nouvelles constructions qui n'atteignent pas un Seuil minimal de densité. Ce papier, à travers l'utilisation d'un modèle transportusage des sols (NEDUM 2D), quantifie les impacts potentiels de cette politique sur l'Ile-de-France et examine les conditions qui lui permettraient de gagner en efficacité tout en limitant les coûts sociaux de sa mise en œuvre. Les résultats de cette étude montrent que si cet outil est correctement utilisé, il peut contribuer à limiter l'étalement urbain tout en augmentant les surfaces construites et donc en diminuant le niveau des prix immobiliers et des loyers. De façon surprenante, il s'agit donc d'une taxe sur la construction qui a pour résultat un accroissement des surfaces des logements. Cependant la mise en œuvre de cette politique est compliquée puisque le choix du Seuil minimal de densité en conditionne largement l'efficacité. Si celui-ci est trop bas le versement peut avoir des impacts contre-productifs comme une accélération de l'étalement urbain. De plus, en fonction de l'objectif privilégié (limitation de l'étalement urbain, accès aux transports en commun, …), le choix du seuil optimal variera.

National audience ; Le Versement pour Sous Densité est une mesure innovante qui a fait son entrée dans la loi française depuis mi-2012 et qui vise à limiter l'étalement urbain en taxant les nouvelles constructions qui n'atteignent pas un Seuil minimal de densité. Ce papier, à travers l'utilisation d'un modèle transportusage des sols (NEDUM 2D), quantifie les impacts potentiels de cette politique sur l'Ile-de-France et examine les conditions qui lui permettraient de gagner en efficacité tout en limitant les coûts sociaux de sa mise en œuvre. Les résultats de cette étude montrent que si cet outil est correctement utilisé, il peut contribuer à limiter l'étalement urbain tout en augmentant les surfaces construites et donc en diminuant le niveau des prix immobiliers et des loyers. De façon surprenante, il s'agit donc d'une taxe sur la construction qui a pour résultat un accroissement des surfaces des logements. Cependant la mise en œuvre de cette politique est compliquée puisque le choix du Seuil minimal de densité en conditionne largement l'efficacité. Si celui-ci est trop bas le versement peut avoir des impacts contre-productifs comme une accélération de l'étalement urbain. De plus, en fonction de l'objectif privilégié (limitation de l'étalement urbain, accès aux transports en commun, …), le choix du seuil optimal variera.

National audience ; Le Versement pour Sous Densité est une mesure innovante qui a fait son entrée dans la loi française depuis mi-2012 et qui vise à limiter l'étalement urbain en taxant les nouvelles constructions qui n'atteignent pas un Seuil minimal de densité. Ce papier, à travers l'utilisation d'un modèle transportusage des sols (NEDUM 2D), quantifie les impacts potentiels de cette politique sur l'Ile-de-France et examine les conditions qui lui permettraient de gagner en efficacité tout en limitant les coûts sociaux de sa mise en œuvre. Les résultats de cette étude montrent que si cet outil est correctement utilisé, il peut contribuer à limiter l'étalement urbain tout en augmentant les surfaces construites et donc en diminuant le niveau des prix immobiliers et des loyers. De façon surprenante, il s'agit donc d'une taxe sur la construction qui a pour résultat un accroissement des surfaces des logements. Cependant la mise en œuvre de cette politique est compliquée puisque le choix du Seuil minimal de densité en conditionne largement l'efficacité. Si celui-ci est trop bas le versement peut avoir des impacts contre-productifs comme une accélération de l'étalement urbain. De plus, en fonction de l'objectif privilégié (limitation de l'étalement urbain, accès aux transports en commun, …), le choix du seuil optimal variera.

L'urgence climatique appelle des politiques de réduction de gaz à effet de serre ambitieuses. Depuis la mise en oeuvre du protocole de Kyoto les avancées sont réelles avec notamment la création du marché carbone européen (EU ETS) pour les entreprises fortement émettrices. Cependant, il apparaît aujourd'hui que cette direction ne peut à elle seule suffire à placer les économies sur des sentiers de croissance suffisamment vertueux. Dans ce contexte, les villes qui sont les hôtes principaux des populations (plus de 50% de la planète vit en zone urbaine depuis 2007) et des activités consommatrice d'énergie (transport, bâtiment.), apparaissent comme une « nouvelle » aire d'investigation pour les politiques climatiques constituant d'immenses potentialités de réduction de gaz à effet de serre. De nombreux territoires sont convaincus de leur rôle fondamental dans la bataille du climat et tendent à se regrouper et à s'engager dans des plans climat locaux que des éclairages scientifiques pourraient contribuer à rendre plus efficaces. L'émergence de la ville / du territoire comme niveau approprié de mise en oeuvre des politiques climatiques, impose aux chercheurs de renouveler outils et approches méthodologiques afin de pouvoir rendre compte des nouvelles options techniques et organisationnelles et éclairer la décision politique. Ce chapitre explore les pistes d'amélioration possibles des outils de prospective dans le domaine énergie – climat, pour apporter aux collectivités territoriales des éclairages appropriés à des politiques climatiques locales plus ambitieuses.

L'urgence climatique appelle des politiques de réduction de gaz à effet de serre ambitieuses. Depuis la mise en oeuvre du protocole de Kyoto les avancées sont réelles avec notamment la création du marché carbone européen (EU ETS) pour les entreprises fortement émettrices. Cependant, il apparaît aujourd'hui que cette direction ne peut à elle seule suffire à placer les économies sur des sentiers de croissance suffisamment vertueux. Dans ce contexte, les villes qui sont les hôtes principaux des populations (plus de 50% de la planète vit en zone urbaine depuis 2007) et des activités consommatrice d'énergie (transport, bâtiment.), apparaissent comme une « nouvelle » aire d'investigation pour les politiques climatiques constituant d'immenses potentialités de réduction de gaz à effet de serre. De nombreux territoires sont convaincus de leur rôle fondamental dans la bataille du climat et tendent à se regrouper et à s'engager dans des plans climat locaux que des éclairages scientifiques pourraient contribuer à rendre plus efficaces. L'émergence de la ville / du territoire comme niveau approprié de mise en oeuvre des politiques climatiques, impose aux chercheurs de renouveler outils et approches méthodologiques afin de pouvoir rendre compte des nouvelles options techniques et organisationnelles et éclairer la décision politique. Ce chapitre explore les pistes d'amélioration possibles des outils de prospective dans le domaine énergie – climat, pour apporter aux collectivités territoriales des éclairages appropriés à des politiques climatiques locales plus ambitieuses.

Transportation networks underpin socioeconomic development by enabling the movement of goods and people. However, little is known about how flooding disrupts transportation systems in urban areas in developing country cities, despite these natural disasters occurring frequently. This study documents the channels through which regular flooding in Kinshasa, the Democratic Republic of Congo, impacts transport services, commuters' ability to reach their jobs, and the associated economic opportunity costs from travel delays. This assessment is based on transit feed specification data sets collected specifically for this analysis under normal and flooded conditions. These data sets were combined with travel survey data containing travelers' socioeconomic attributes and trip parameters, as well as a high-resolution flood maps. The results show that (1) flood disruptions cause increases in public transit headways and transit re-routing, decreases in travel speeds, and thus travel time delays, which translate into substantial economic costs to local commuters; (2) accessibility to jobs decreases under flooded conditions, hindering the establishment of an integrated citywide labor market; (3) there are spatial clusters where some of the poorest commuters experience among the highest travel delays, highlighting socio-spatial equity aspects of floods; (4) certain road segments are critical for the transport network and should be prioritized for resilience measures; and (5) the estimated daily cost of flood disruption to commuters' trips in Kinshasa is $1,166,000. The findings of this assessment provide disaster mitigation guidance to the Office des Voiries et Drainage under the Ministry of Infrastructure, as well as strategic investment recommendations to the Ministry of Housing and Planning.

This paper investigates the land value creation potential from flood mitigation investments in a theoretical and applied setting, using the urban area of Buenos Aires as a case study. It contributes to the literature on the wider economic benefits of government interventions and the dividends of resilience investments. Using a simple urban economics framework that represents land and housing markets, it finds that not all flood mitigation interventions display the same potential for land value creation: where land is more valuable (city centers for example), the benefits of resilience are higher. The paper also provides ranges for land value creation potential from the flood mitigation works in Buenos Aires under various model specifications. Although the estimates vary largely depending on model parameters and specifications, in many cases the land value creation would be sufficient to justify the investments. This result is robust even in the closed city configuration with conservative flood damage estimates, providing that the parameters remain reasonably close to the values obtained from the calibration. Finally, acknowledging that fully calibrating and running an urban simulation model is data greedy and time intensive—even a simple model as proposed here—this research also proposes reduced form expressions that can provide approximations for land value creation from flood mitigation investments and can be used in operational contexts.