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International audience ; De nombreuses études sur l'érosion ont été conduites à l'échelle de la parcelle dans la zone semi-aride du Cameroun, mais elles se sont peu intéressées à son extension et à sa distribution spatiale. Pour élaborer des recommandations, les seuls taux d'érosion ne suffisent pas, car deux sols peuvent générer une perte par érosion similaire, mais avec des différences dans l'étendue et la localisation des dégâts. Cette étude vise à (1) comprendre les relations entre les variations spatiales des propriétés des sols, les caractéristiques de la culture et l'érosion à l'échelle de la parcelle, et (2) à susciter des actions de protection basées sur les caractéristiques de l'érosion et de sa distribution. Sur des vertisols modérément érodés, du sorgho muskuwaari a été cultivé. Une placette de 40 x 104 m avec une pente de 1% a été délimitée. Les indicateurs d'érosion et les caractéristiques de la culture (hauteur des plantes, diamètre et longueur des panicules) ont été notées sur des points espacés de 8 m. Sur chaque point, un mélange de 5 échantillons de sol de surface (0 - 5 cm) a été analysé (taux de matière organique, granulométrie et pH). Des méthodes géostatistiques ont été utilisées pour analyser les variations spatiales et temporelles des propriétés du sol et des caractéristiques de la culture (modélisation par variogramme et interpolation par kigeage). Les résultats montrent que les indicateurs d'érosion (propriétés de surface, gestion du sol, rendement de la culture), sont liées à la position spatiale et sont modifiés par l'érosion. (Résumé d'auteur)