Description based on: 1997 ; Imprint varies slightly ; Mode of access: Internet. ; TITLE HISTORY: Ordinances of the Yukon Territory passed by the Yukon Council in the year ., 1903-1980, 1st sitting; Ordinances of the Government of Yukon passed by the Yukon Council in the year ., 1980, 2nd sitting-1981, 1st sitting; Statutes of the Yukon Territory passed by the Yukon Council in the year ., 1981; Statutes of the Yukon Territory passed by the legislature of the Yukon Territory in the year ., 1982-1987; Statutes of the Yukon passed by the legislature of the Yukon Territory in the year ., 1988-
The 1978 Yukon Territorial election was the first to be contested by all three territorial political parties. The Yukon Territorial Progressive Conservative Party, which won the election, quickly demanded constitutional change, and received a positive response from the federal Progressive Conservative government in 1979. The Minister of Indian and Northern Affairs, Jake Epp, acceded to the Yukon Government's request and issued a letter of instruction to the federally appointed Commissioner, Ione Christensen. He ordered her to divest herself of her portfolio responsibilities and not participate in executive decision making. Mrs. Christensen immediately resigned, stating that she did not want the role of a de facto Lieutenant Governor. Her resignation triggered a debate in the Yukon legislature and the media over whether the Territory was moving "too far, too fast" toward provincial status. Academics and politicians have also debated whether the changes effected by the "Epp letter" were significant and irreversible, or merely a "sop" to assuage local sentiments. The anomaly of the Yukon's constitutional status in Canada is raised as a consequence of this debate. ; L'élection de 1978 dans le Territoire du Yukon a été la première à faire l'objet d'une contestation par les trois partis politiques du Territoire. Le parti Progressiste-Conservateur du Yukon, qui avait remporté l'élection, ne tarda pas à réclamer un changement constitutionnel et, en 1979, reçu une réponse positive du gouvernement fédéral Progressiste-Conservateur. Jake Epp, ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, accéda à la demande du gouvernement du Yukon et fit parvenir au Commissaire nommé par le fédéral, Ione Christensen, une lettre de directives. Il lui ordonnait de se défaire des responsabilités rattachées à son portefeuille et de ne pas participer aux prises de décision administratives. Madame Christensen démissionna immédiatement de son poste, déclarant qu'elle ne voulait pas d'un rôle de lieutenant-gouverneur de fait. Sa démission déclencha un débat à l'assemblée législative du Yukon et dans les médias sur le fait que le Territoire allait «trop tôt et trop vite» vers un statut de province. Les universitaires et les politiciens ont aussi débattu de l'importance et de l'irréversibilité réelles des changements amenés par la fameuse «lettre Epp» ou du fait qu'elle était tout simplement un énoncé de principes visant à calmer les esprits de la région. On soulève la question de l'anomalie du statut constitutionnel du Yukon au sein du Canada qui découle de ce débat.
Despite a rich literature on the political and constitutional development of the Canadian territorial North, few scholars have examined the post-devolution environment in Yukon. This lacuna is surprising since devolution is frequently cited as being crucial to the well-being of Northerners, leading both the Government of Nunavut and the Government of the Northwest Territories to lobby the federal government to devolve lands and resources to them. This paper provides an updated historical account of devolution in Yukon and assesses its impact on the territory since 2003. Relying mainly on written sources and 16 interviews with Aboriginal, government, and industry officials in the territory, it highlights some broad effects of devolution and specifically analyzes the processes of obtaining permits for land use and mining. Our findings suggest that devolution has generally had a positive effect on the territory, and in particular has led to more efficient and responsive land use and mining permit processes. ; Malgré le grand nombre de publications au sujet du développement politique et constitutionnel du Nord territorial canadien, peu d'érudits ont étudié la période ayant suivi le transfert des responsabilités au Yukon. Cette lacune surprend car le transfert des responsabilités est souvent cité comme étant crucial au bien-être des gens du Nord, ce qui a incité tant le gouvernement du Nunavut que celui des Territoires du Nord-Ouest à exercer des pressions sur le gouvernement fédéral en vue du transfert des terres et des ressources. Cet article présente l'historique actualisé du transfert des responsabilités au Yukon et évalue ses incidences sur le territoire depuis 2003. Il s'appuie principalement sur des sources écrites et sur 16 entrevues avec des Autochtones, des représentants des gouvernements et des représentants d'industries du territoire pour mettre en évidence certains effets à grande échelle du transfert des responsabilités et analyser plus précisément les processus d'obtention de permis en vue de l'utilisation des terres et de l'exploitation minière. Nos constatations suggèrent que le transfert des responsabilités a eu des effets favorables sur le territoire et qu'il a mené à des processus d'établissement de permis plus efficaces et plus responsables en matière d'utilisation des terres et d'exploitation minière.