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In 1958 a Canadian Political Science Association committee determined that one way to improve statistical research in the Social Sciences in Canada was by establishing an annual forum where papers could be presented and discussed. This second volume contains six of the ten papers given at Sir George Williams University, Montreal, in 1961

Comprend : Introduction - Incitations socio-fiscales et retour en emploi : un point d'étape / Olivier Bargain - Les incitations monétaires au travail en France entre 1998 et 2014 / Michaël Sicsic - Allocations logement et incitations financières au travail : simulations pour la France / Antoine Ferey - L'extinction des droits à l'indemnisation chômage : quelle incidence sur la satisfaction pour les emplois retrouvés ? / Damien Euzénat - Introduction - Nouveaux effets de la mondialisation Introduction à une sélection d'articles présentés au 66e Congrès Annuel de l'AFSE / Flora Bellone - L'évolution de l'emploi dans les secteurs exposés et non exposés en France / Philippe Frocrain, Pierre-Noël Giraud. Incidence de la législation protectrice de l'emploi sur la composition du capital et des qualificationsGilbert Cette, Jimmy Lopez, Jacques Mairesse - Transferts de fonds des migrants et croissance économique : le rôle du développement financier et de la qualité institutionnelle / Imad El Hamma - Facteurs déterminants de l'endettement du secteur privé non financier dans les pays émergents / Ramona Jimborean ; Appartient à l'ensemble documentaire : BnSP000

A collection of eight papers given at the first Conference of the Canadian Political Science Association at Queen's University are contained in this volume. Diverse alike in subject and statistical method, the papers as printed incorporate the discussion that attended their presentation in 1960

Transactions statistiques au XIXe siècle.
Mouvements internationaux de capitaux symboliques.

La seconde moitié du xixe siècle est une période d'intensification des échanges scientifiques internationaux, alors même que les États-nations européens se consolident et développent, pour les principaux d'entre eux, des stratégies économiques et militaires impériales. Ce processus est décrit à partir du cas des statisticiens qui, dès les années 1850, ont stabilisé des réunions internationales propres à leur spécialité à la fois scientifique et administrative. L'intensification de la circulation concrète des personnes et des biens et le succès de l'idéologie libre-échangiste dans une Europe pourtant formée pour l'essentiel de gouvernements néo-absolutistes, ont encouragé la formation d'un réseau de spécialistes qui, de congrès internationaux en expositions universelles, a accumulé une forme d'autorité particulière, transnationale, entre 1850 et 1870. La génération suivante de ces spécialistes a renationalisé ce capital international dans chaque pays pendant les deux décennies suivantes, tout en renouvelant leurs échanges internationaux. La circulation des ouvrages, leur conservation et leur catalogage sont autant d'indices d'un processus long, complexe et localement différencié.

Depuis 1922, seules quarante-six femmes ont siégé à la Chambre haute du Congrès américain. Sans surprise, l'essentiel des travaux scientifiques sur les femmes au Sénat porte donc sur la question de leur sous-représentation et de ses raisons. Aussi crucial soit-il, ce problème rejette dans l'ombre trois questions tout aussi importantes : les sénatrices occupent-elles des positions de pouvoir au sein de l'institution ? Leur comportement législatif est-il différent de celui de leurs collègues masculins ? Sont-elles des parlementaires efficaces ? Sur la base de témoignages, de statistiques et de travaux de recherche antérieurs, cet article offrira une évaluation aussi complète que possible de l'influence exercée par les femmes au/sur le Sénat depuis les années 1920.

Résumé Les congrès mondiaux s'occupant de questions de population remontent à une date relativement ancienne, mais n'ont pu prendre la régularité d'autres manifestations scientifiques internationales. L'Union internationale pour l'étude scientifique de la population avait étroitement collaboré avec l'organisation des Nations-Unies, pour le Congrès mondial de la population tenu à Rome en 1954; elle a, d'autre part, tenu en 1947, 1951, 1953, 1955 et 1957, à l'occasion des congrès de l'Institut international de statistique, des réunions comportant une partie commune aux deux associations; mais, jusqu'à cette année, elle n'avait eu, depuis la guerre, qu'une réunion autonome, à Genève, en 1949. Une deuxième réunion autonome vient d'avoir lieu à Vienne. Voici un compte rendu de cette manifestation.

Résumé La seconde moitié du xix e siècle est une période d'intensification des échanges scientifiques internationaux, alors même que les États-nations européens se consolident et développent, pour les principaux d'entre eux, des stratégies économiques et militaires impériales. Ce processus est décrit à partir du cas des statisticiens qui, dès les années 1850, ont stabilisé des réunions internationales propres à leur spécialité à la fois scientifique et administrative. L'intensification de la circulation concrète des personnes et des biens et le succès de l'idéologie libre-échangiste dans une Europe pourtant formée pour l'essentiel de gouvernements néo-absolutistes, ont encouragé la formation d'un réseau de spécialistes qui, de congrès internationaux en expositions universelles, a accumulé une forme d'autorité particulière, transnationale, entre 1850 et 1870. La génération suivante de ces spécialistes a renationalisé ce capital international dans chaque pays pendant les deux décennies suivantes, tout en renouvelant leurs échanges internationaux. La circulation des ouvrages, leur conservation et leur catalogage sont autant d'indices d'un processus long, complexe et localement différencié.

Résumé L'Union internationale pour l'étude scientifique de la population réunit ses membres tous les deux ou trois ans, pour étudier dans une Assemblée générale, le fonctionnement propre de son organisation, et pour débattre sur diverses questions scientifiques. Le congrès de 1969 a eu lieu à Londres, dans les locaux aimablement mis à sa disposition par la London School of Economies and Political Sciences. En même temps, dans la même ville, se déroulait le congrès de l'Institut International de Statistique. L'organisation de cette importante manifestation a été grandement facilitée par le concours financier des gouvernements du Royaume-Uni, du Danemark, de Finlande, d'Allemagne fédérale et de Norvège, ainsi que de l'Unesco, de l'A.I.D. des États-Unis et de diverses organisations privées. 567 personnes (52 français) étaient inscrites, dont la plupart étaient présentes. Le nombre des communications s'est élevé à 273, débattues au cours de 42 séances. D'une façon générale, les communications présentées et les débats qui ont suivi ont montré le progrès des études démographiques dans le monde. Une trentaine de participants des pays socialistes, de nombreux démographes asiatiques, africains et d'Amérique latine ont confirmé la diffusion des connaissances. Nous donnons ci-dessous quelques indications sur les diverses séances, précédées de leur numéro d'ordre au Congrès,