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THE TRANSITION PROCESS TO DEMOCRACY AND A MARKET ECONOMY IN POLAND IS BEING DRIVEN AND SHAPED BY A VARIETY OF IMPORTANT FORCES, BUT PARTICULARLY BY THE ROMAN CATHOLIC CHURCH. THIS ARTICLE PROVIDES AN OVERVIEW OF THE CHURCH-STATE SITUATION IN POLAND, FOCUSING SPECIFICALLY ON THE ROLE OF THE CHURCH IN POST-COMMUNIST POLITICS AND PUBLIC AFFAIRS. THE NATURE OF CHURCH-STATE RELATIONS UNDER COMMUNISM IS SUMMARIZED AND THEN THE CHURCH'S ENGAGEMENT IN POST-COMMUNIST POLITICS AND PUBLIC AFFAIRS IS LOOKED AT. THE POST-COMMUNIST ATTEMPTS TO OFFICIALLY DEFINE THE STATUS OF THE CHURCH IN POLISH SOCIETY AND ESTABLISH A NEW BASIS FOR CHURCH-STATE RELATIONS ARE DISCUSSED.

Provides an overview of the Church-state situation, focusing on role of the Church in post-communist politics and public affairs; addresses areas targeted by the Church, such as religious education, abortion, elections, and the media.

AbstractThis article explores the leading analyses of the contemporary situation and future prospects of the Roman Catholic Church in the US today. It suggests an alternative view, and it concludes by discussing the potential impact of Pope Francis I on the contemporary crisis and on the leading analyses of same.

The notion of the Roman Catholic church as a transnational actor is both intriguing and elusive. Its global empire, and thus its transnationality, ties it to many situations, no two of which are exactly alike. Its center in Rome coordinates and shapes the actions of the subsidiary field units by supplying them with general norms, symbolic leadership, and authoritative decisions. Each of the field units possesses, in turn, a certain autonomy vis-a-vis the center; the field units make demands on the center, may provide it with new ideas, and often generate key resources for the center, for example, loyalties, money, and skills.

La période de changement social dans laquelle nous vivons dans la société et dans l'Eglise affecte évidemment le système d'autorité dans les insti tutions. Il serait cependant erronné d'adopter une attitude trop simpliste. Il ne s'agit pas d'un processus absolument identique dans les diverses institutions, politique, fanailiale, économique ou religieuse. Il est par conséquent nécessaire de déterminer d'abord la spéciticité de l'Eglise comme institution. Si l'on détinit une institution par la combinaison entre un élément valeur et un élément organisation, l'Eglise apparaît comme centrée sur un système de valeurs exprimant les valeurs ultimes de l'existence humaine traduites concrètement dans la vie individuelle et sociale. L'organisation de l'Eglise se caractérise par 3 fonctions: transmission de ces valeurs ultimes, ce qui implique à la fois continuité et socialisation possible dans toutes les cultures; assurer un mouvement social, ce qui suppose une cer taine flexibilité des structures et enfin fournir des moyens d'expression collective au groupe. Il faut ajouter que le système de légitimation se base sur la révélation divine. Le problème des fonctions de l'autorité dans le groupe est ensuite étudié, de même que celui de son exercice et de son origine dans l'Eglise. Suit alors un essai d'interprétation des conflits actuels. La contestation de l'autorité se situe au niveau des valeurs, tout comme à celui du système social. Les réactions de l'autorité sont diverses, depuis le refus de la con testation jusqu'à sa légitimation. Les conflits d'autorité manifestent un conflit latent plus profond, qui oppose finalement deux systèmes de valeur. Ces deux systèmes partent d'une conception dittérente de l'action divine se reflétant dans deux conceptions ditférentes de la société et de l'Eglise comme institution. Le Concile a légitimé la deuxième conception, mais la première est encore celle qui dans la majeure partie des cas légi time la pensée et l'action de ceux qui contrôlent le système social. Le conflit apparaît particulièrement manifeste sur la question de l'autorité parce que dans la première conception cette dernière est une valeur, tandis que pour la seconde elle se situe surtout au niveau des normes de fonc tionnement du groupe. A court terme ces conflits pourraient trouver une solution par l'accepta tion d'un pluralisme dans les valeurs, les normes et même au niveau de certains aspects du système de legitimation, mais à long terme les deux conceptions apparaissent comme incompatibles.