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In: Administration: revue de l'administration territoriale de l'état, Heft 172, S. 67-73
ISSN: 0223-5439
In: Travail et emploi, Band 166-167, S. 47-73
ISSN: 1775-416X
La gestion des déchets est centrale dans la transition écologique ; l'étude de ce secteur est donc particulièrement éclairante pour saisir les enjeux de cette transition, notamment en termes d'emploi. Le présent article applique les techniques de la statistique exploratoire aux données sectorielles de l'Insee (Ésane, Alisse) pour mener une analyse comparée, sur la décennie 2010, des diverses activités de gestion des déchets. On considère plus particulièrement deux activités aux implications écologiques opposées : le traitement-élimination (mise en décharge ou incinération, modalité brune) et la récupération-recyclage (modalité verte). En dépit d'interventions publiques favorables à la seconde activité, celle-ci présentait jusqu'en 2015 un emploi de moins bonne qualité. Cela tenait probablement aux économies d'échelle dont bénéficie le traitement-élimination. Elles lui permettaient une productivité du travail et une rémunération du capital supérieures, ces atouts encourageant l'investissement d'opérateurs privés. Sur la décennie 2010, si les deux activités ont en commun un emploi peu dynamique, le traitement-élimination concentre sa masse salariale sur des postes d'ouvriers qualifiés et de techniciens, en lien avec un effort d'équipement visant la production d'énergie. L'analyse met donc au premier plan le rôle de l'investissement dans la qualité de l'emploi.
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 22, Heft 1, S. 173-174
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Le recyclage n'est pas un luxe ou une mode mais une nécessité, qui provient d'une constatation fort simple : nous vivons dans un monde limité. Contrairement à ce que nous avons cru fort, notre activité humaine n'est pas infiniment développable, car bornée par des limites en termes d'énergie, de ressources naturelles, d'espace ou simplement de capacité d'adaptation de la nature. De cette constatation et de cette prise de conscience doit découler un comportement qui, essentiellement, est basé sur le respect que nous avons de nous-mêmes et donc de la nature (à ménager et non à aménager). Le recyclage, la réutilisation, le réemploi, la régénération ou la valorisation sont des comportements qui visent à minimiser l'énergie utilisée, à tirer un parti maximum des matériaux, à réduire les risques de pollution au moment de la fabrication, de l'utilisation ou de l'élimination de ces matériaux. D'une manière générale, cela signifie que l'on cherche à retarder le plus possible le moment où un objet devient un déchet. Cette démarche nécessite une vision d'ensemble de la vie du matériau ou de l'objet (Analyse du Cycle de Vie), au cours de laquelle un bilan est établi à chaque étape de vie - extraction des matières premières, fabrication, transformation, recyclage, élimination. Une saine politique des déchets s'articule autour de trois axes fondamentaux : • réduire le flux des déchets à la source, par la mise au point de procédés de fabrication nouveaux, appelés technologies propres, qui engendrent moins de flux polluants, et par l'action menée au niveau de la consommation, en favorisant l'utilisation minimale de produits jetables et maximale d'éco-produits ; • accroître la récupération et la valorisation : la récupération consiste à sortir un produit du circuit production-évacuation conduisant à la mise en décharge, et la valorisation procède de plusieurs manières : o le recyclage, qui consiste à refaire le même produit que le produit initial (bouteilles en verre) ; o la réutilisation, qui consiste à fabriquer un autre produit que celui qui a donné naissance au déchet (bouteilles en PVC pour la fabrication de jouets) ; o le réemploi, qui consiste à prolonger la durée de vie d'un produit (bouteilles consignées) ; o la régénération, qui consiste à redonner au déchet les qualités et propriétés du produit initial par un ou plusieurs procédés adaptés (purification des huiles de vidange) ; o la valorisation énergétique, par incinération. • éliminer et traiter proprement les déchets, c'est-à-dire transformer le déchet pour qu'il n'ait plus d'impact négatif sur l'environnement (procédés d'inertification, mise en Centre d'Enfouissement Technique). Cette troisième étape est l'étape ultime et n'intervient que si toutes les autres possibilités ont été envisagées. S'il n'est pas possible de supprimer la production de déchets, sous-produits ou résidus industriels ou urbains, il convient alors de définir les meilleures conditions de valorisation. Presque toutes les activités industrielles portant atteinte aux ressources naturelles et dégradant l'environnement, le recyclage et la valorisation des déchets est un devoir autant qu'une nécessité. En effet, au cours des dernières années, les besoins croissants en matériaux de construction ont amené un épuisement des ressources de matériaux traditionnellement utilisés dans le secteur. La distance de transport entre le lieu de production et le site de construction ne cesse donc d'augmenter. Outre leur demande en matériaux de construction, les mêmes zones se caractérisent aussi par une importante production de déchets industriels et urbains dont l'évacuation est peu compatible avec l'environnement. On doit donc les verser dans des C.E.T., où il faut payer une redevance. A titre d'exemple, pour une démolition et une reconstruction routière, dans le cas où la nouvelle construction suit immédiatement la démolition, si le recyclage est possible sur site, l'économie totale des matériaux peut atteindre 50 % se répartissant comme suit : • 70 % dans la réduction des frais de transport ; • 20 % dans le coût moins élevé des matériaux ; • 10 % en évitant les frais de mise en décharge. On voit donc l'intérêt économique qu'il y a d'aborder les opérations de démolition et de reconstruction de façon coordonnée. Mais c'est le transport même qui peut être le facteur limitatif majeur à la réutilisation des déchets. Son prix est fonction de la quantité transportée et de la distance, indépendamment de la valeur marchande du produit transporté car il en coûte autant de transporter des déchets ou des matériaux de bonne qualité : il n'est donc pas intéressant de transporter des produits de faible valeur marchande sur des grandes distances. Le recyclage sera donc d'autant plus intéressant que: • la zone de décharge est plus éloignée ; • le coût du versage est élevé ; • les matières premières qui pourraient être remplacées par des déchets sont d'un approvisionnement difficile et / ou coûteux. Un autre facteur limitant la réutilisation est, ce que l'on pourrait appeler de façon péjorative, le réglementarisme: pour qu'un matériau puisse être utilisé dans le génie civil ou le bâtiment, il doit rencontrer certaines "spécifications". Cela entraîne, dans le cas envisagé de la réutilisation de déchets, à se retrouver dans la situation où un matériau n'a pas de spécifications car il est nouveau et peu utilisé, et il n'est pas ou peu utilisé car il n'est pas couvert par des spécifications ! Seules la recherche et la volonté de changement permettent de sortir de ce cercle vicieux. Ces considérations ont pour avantage de montrer que, dans tous les cas, il convient d'évaluer l'opportunité de la réutilisation des déchets à plusieurs niveaux : • évaluation technique : o caractérisation des déchets : propriétés physiques, mécaniques et chimiques ; o durabilité et évolution dans le temps ; o constance des performances du déchet ; • évaluation logistique et économique : o endroit de production des déchets et transports ; o conditionnement ; o quantité produite et constance de production ; • évaluation écologique et économique : o diminution des quantités mises en décharge ; o obligation d'élimination d'un déchet. On ne recycle donc pas n'importe quoi, à n'importe quel prix et n'importe comment ! Les besoins du génie civil sont en général de quatre ordres principalement, à savoir les: • matériaux, sur lesquels pèsent de faibles exigences et consommés en grande masse, consommés en grandes masses dans les remblais mais transportables sur de faibles distances en raison des coûts; • granulats, qui doivent répondre à des spécifications diverses selon la place qu'ils occuperont dans les structures et les techniques de traitement utilisées. Les exigences de qualité peuvent à ce niveau devenir élevées, voire sévères pour les couches de surface, pour conduire à des produits finis de qualité identiques à celle des matériaux traditionnels; • liants, qui doivent répondre à des spécifications bien précises et dont les propriétés doivent rester constantes dans le temps. Employés en petite quantité et concurrentiels de produits coûteux (ciments, bitumes), ils peuvent connaître des conditionnements préalables à l'emploi et supporter des coûts de transport plus élevés; • activants, qui seront utilisés en petites quantités, ce qui peut poser des problèmes de collecte, stockage, distribution et régularité. Si l'intérêt technico-économico-écologique apparaît clairement dans le rapport qui existe entre l'offre en sous-produits et les besoins du génie civil, il est aussi clair que l'utilisation de tels produits pose un certain nombre de difficultés : • aptitude technique à entrer dans la composition de matériaux (normes); • aptitude à l'emploi de matériaux utilisant ces déchets; • optimisation économique des emplois possibles; • incidence sociale sur l'emploi dans les entreprises fournissant des produits nobles; • effet sur l'environnement. L'exposé portera sur des exemples de recyclage et de valorisation d'une série de sous-produits industriels et de déchets : • laitiers de haut-fourneau et scories d'aciérie ; • cendres volantes de centrales thermiques au charbon ; • gypses résiduaires ; • caoutchoucs ; • bétons et revêtements bitumineux ; • papiers, cartons et matières plastiques
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World Affairs Online
International audience ; At first the concept of trading is reminded: principle, fields of application, interest – notably economic efficiency (that is to say cost minimization to reach an objective) – and limits, which deal with equity, administration, monitoring and transaction costs. The content of the European Union (EU) directive of the 20th of December 1994 on packaging and packaging wastes is reminded, in particular its quantitative objectives for recovery and recycling; moreover in 2004 a new directive has set more ambitious objectives.Towards these objectives, tradings may be applied at different levels and between various categories of packagings, materials, "agents" and products chains:* trading between the EU states members, with free negotiation or with a system which is managed by a EU authority;* trading within a country between households packaging and commercial or industrial packaging, with the same or different objectives for the two categories;* trading between the packaging materials, with the same or different objectives for the materials;* moreover the packaging chain concerns different categories of "agents": producers of materials, manufacturers of packaging, packers or fillers, distributors, retailers and consumers; in some countries the responsibility is put on a category of agents, whilst in other countries it is a "shared" responsibility; and the chains concern categories of materials or products; the – complex – case of trading in the United Kingdom is evoked;* moreover towards the aim of (a high level of) environmental protection, the scope may be enlarged to other possible tradings by considering the objectives of other EU directives: on batteries, waste electrical and electronic equipment, end-of life vehicles, and so on.The interest and the limits of trading depend on the level, the "matter" and the mode of enforcement.As general conclusion, trading is not of course "the panacea", but some applications to packaging wastes (and other types of wastes) are possible and may be ...
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In: Matière à recycler
Mettre ou ne pas mettre à la poubelle, est devenu un geste moralement voire politiquement connoté. En effet, le déchet est toujours appréhendé à partir de systèmes de valeur qui assignent une valence positive ou négative au fait de se séparer ou au contraire de conserver des matériaux devenus inutiles. Bien plus, les notions de pureté et d'impureté comme celle de pollution, dont l'anthropologue Mary Douglas a contribué à montrer l'importance, sont fréquemment associées aux matières détritiques et contribuent à poser l'analyse des pratiques de recyclage et de récupération dans le champ de la morale. Jeux de pouvoir dans nos poubelles, qui rassemble des contribution d'anthropologues et de sociologues, mais aussi d'historiens, de géographes et de philosophes travaillant sur des terrains européens et latino-américains, se propose de questionner plus précisément les économies morales auxquelles sont adossées les pratiques de récupération ou de mise en circulation des déchets, dans l'objectif de mettre au jour leurs paradoxes et leurs contradictions internes, tout autant que leurs logiques politiques sous-jacentes
In: Matière à débattre et à décider
Sommaire -- Avant-propos -- 1. Disponibilité et usage des Mafor en France -- Les gisements et l'utilisation des Mafor en France -- Le droit applicable aux Mafor -- La perception des Mafor et les politiques locales de gestion de leur utilisation -- Substituabilité aux engrais minéraux et déséquilibres régionaux -- Conclusion -- 2. Intérêts agronomiques des Mafor et impacts environnementaux associés -- Les principaux mécanismes déterminant la valeur agronomique des Mafor -- La valeur fertilisante des Mafor -- La valeur amendante organique des Mafor
In: Revue politique et parlementaire, Band 1, S. 131-148
ISSN: 0035-385X
Dans un contexte de forte urbanisation, la situation insulaire de la Réunion rend complexe la gestion des déchets et incite à trouver des solutions de valorisation. L'épandage des boues de station d'épuration des eaux usées sur la canne à sucre fait l'objet de plusieurs demandes d'autorisation qui sont sources de conflits. L'enjeu d'une plus forte territorialisation des activités agricoles, dont témoigne l'épandage des déchets urbains, perturbe aujourd'hui le rapport entre producteurs et usinier. Cet enjeu différencie nettement le niveau local (agriculteurs, acteurs communaux) du niveau régional (filières, profession agricole, administrations) en termes de prises de position institutionnelles. Ce processus de territorialisation n'est pas nouveau, car il s'inscrit dans des transformations beaucoup plus globales de la société, amorcées avec la départementalisation de l'île en 1946. Sur le plan agricole et sous l'impulsion de la réforme foncière des années 1960, ces transformations se sont d'abord traduites par l'émergence d'une agriculture familiale directement liée à la filière agro-industrielle sucrière au détriment de la grande propriété foncière. Plus récemment, la montée en puissance des enjeux territoriaux et environnementaux et leur prise en compte par les agriculteurs témoignent de la capacité de la société réunionnaise à s'affranchir progressivement de ses anciennes logiques.
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International audience ; Théorie économique et gestion des déchets radioactifs : Oser le conflit Véronique Thireau 1 Théorie économique et gestion des déchets radioactifs : Oser le conflit Séminaire CERDACC 30 avril 2015 par V. Thireau Université de Nîmes, équipe Chrome (EA7352) La gestion des déchets radioactifs implique d'emblée de s'interroger sur les risques inhérents à cette activité toute particulière, d'ailleurs appelée à se développer dans un futur proche. Les « risques » liés à leur niveau de radioactivité et à leur durée de vie supposent en effet des prises de décisions publiques spécifiques pour lesquelles il n'y a pas nécessairement et spontanément accord et coopération mais plus souvent conflits, retards voire indécisions 1. Ce type de risque comporte donc bel et bien des aspects politiques et, surtout, appelle un traitement « politique » c'est à dire collectif, et donc dépassant le cadre de réflexion et l'horizon d'un individu. Si cette posture peut sembler plutôt naturelle, en droit public notamment, elle l'est de moins en moins en économie, en tous cas dans cette économie contemporaine 2 , oublieuse d'Adam Smith, Karl Marx ou John Maynard Keynes, centrée sur l'action individuelle et assimilant jusqu'à l'action de l'Etat à un comportement maximisateur. Notre propos vise donc à observer comment cette discipline est en mesure de répondre à ce défi et cela, eu égard aux attentes de nos concitoyens vis-à-vis de ces déchets aussi inquiétants que lancinants, nimbés d'un « secret » 3 peu accessible au profane quand ils ne sont pas objets de dissimulation à défaut d'être dissimulés.
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National audience ; High Tech products, smartphones, LCD screens, hybrid vehicles, CD-DVDs, rechargeable batteries, etc. which make our day-to-day life, require rare metals whose production is controlled by a limited number of countries, mainly China, Russia, the Democratic Republic of Congo and Brazil. The specific supply risks linked to the oligopoly or quasi-monopoly situations of these strategic metals have prompted the European Union to look for alternative supply routes, the first being the recycling of spent electronic and electrical equipment. Among these, indium and lanthanum are elements that have many high tech applications. Indium is a rare metal associated with the mining of zinc and tin, largely dominated by China. Lanthanum, like all rare earths, does not exist individually in deposits, but is also associated with other metals. The recycling of indium and lanthanum contained in end-of-life equipment therefore appears to be the only alternative to addressing the risks of scarcity. And, beyond the economic and strategic aspects, the recycling of these metals can be an interesting alternative to reduce the large-scale exploitation of mineral deposits containing them and thus to preserve the environment. In this context we propose a process for lanthanum electroplating and indium extraction and electrodeposition in weakly hygroscopic ionic liquids, 1-octyl-1-methyl-pyrrolidinium bis (trifluoromethylsulfonyl) imide and 1-butyl-1-ethylpiperidinium bis (trifluoromethylsulfonyl ) imide. ; Les produits High Tech, smartphones, écrans LCD, véhicules hybrides, CD-DVDs, piles rechargeables, etc. qui font notre quotidien, nécessitent des métaux parfois rares dont la production est contrôlée par un nombre restreint de pays, principalement la Chine, la Russie, la République Démocratique du Congo et le Brésil. Les risques spécifiques d'approvisionnement liés aux situations d'oligopole ou de quasi-monopole dont ces métaux stratégiques font l'objet, ont poussé l'Union Européenne à chercher d'autres voies d'approvisionnement, la première étant le recyclage d'équipements électroniques et électriques usagés. Parmi ceux-ci, l'indium et le lanthane sont des éléments qui présentent de nombreuses applications High Tech. L'indium est un métal rare associé à l'exploitation des minerais de zinc et d'étain, largement dominée par la Chine. Le lanthane, comme l'ensemble des terres rares, n'existe pas individuellement dans des gisements, mais est lui aussi associé á d'autres métaux. Le recyclage de l'indium et du lanthane contenus dans les équipements en fin de vie semble donc la seule alternative pour remédier à des risques de pénurie. Et, au-delà des aspects économique et stratégique, le recyclage de ces métaux peut constituer une alternative intéressante permettant de diminuer l'exploitation à grande échelle des gisements de minerais les contenant et ainsi, de préserver l'environnement. Dans ce contexte nous proposons un procédé d'électrodéposition du lanthane et d'extraction-électrodéposition de l'indium dans des liquides ioniques faiblement hygroscopiques, le bis(trifluorométhylsulfonyl)imide de 1-octyl-1-méthyl-pyrrolidinium et le bis(trifluorométhylsulfonyl)imide de 1-butyl-1-éthylpipéridinium.
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National audience ; High Tech products, smartphones, LCD screens, hybrid vehicles, CD-DVDs, rechargeable batteries, etc. which make our day-to-day life, require rare metals whose production is controlled by a limited number of countries, mainly China, Russia, the Democratic Republic of Congo and Brazil. The specific supply risks linked to the oligopoly or quasi-monopoly situations of these strategic metals have prompted the European Union to look for alternative supply routes, the first being the recycling of spent electronic and electrical equipment. Among these, indium and lanthanum are elements that have many high tech applications. Indium is a rare metal associated with the mining of zinc and tin, largely dominated by China. Lanthanum, like all rare earths, does not exist individually in deposits, but is also associated with other metals. The recycling of indium and lanthanum contained in end-of-life equipment therefore appears to be the only alternative to addressing the risks of scarcity. And, beyond the economic and strategic aspects, the recycling of these metals can be an interesting alternative to reduce the large-scale exploitation of mineral deposits containing them and thus to preserve the environment. In this context we propose a process for lanthanum electroplating and indium extraction and electrodeposition in weakly hygroscopic ionic liquids, 1-octyl-1-methyl-pyrrolidinium bis (trifluoromethylsulfonyl) imide and 1-butyl-1-ethylpiperidinium bis (trifluoromethylsulfonyl ) imide. ; Les produits High Tech, smartphones, écrans LCD, véhicules hybrides, CD-DVDs, piles rechargeables, etc. qui font notre quotidien, nécessitent des métaux parfois rares dont la production est contrôlée par un nombre restreint de pays, principalement la Chine, la Russie, la République Démocratique du Congo et le Brésil. Les risques spécifiques d'approvisionnement liés aux situations d'oligopole ou de quasi-monopole dont ces métaux stratégiques font l'objet, ont poussé l'Union Européenne à chercher d'autres voies d'approvisionnement, la première étant le recyclage d'équipements électroniques et électriques usagés. Parmi ceux-ci, l'indium et le lanthane sont des éléments qui présentent de nombreuses applications High Tech. L'indium est un métal rare associé à l'exploitation des minerais de zinc et d'étain, largement dominée par la Chine. Le lanthane, comme l'ensemble des terres rares, n'existe pas individuellement dans des gisements, mais est lui aussi associé á d'autres métaux. Le recyclage de l'indium et du lanthane contenus dans les équipements en fin de vie semble donc la seule alternative pour remédier à des risques de pénurie. Et, au-delà des aspects économique et stratégique, le recyclage de ces métaux peut constituer une alternative intéressante permettant de diminuer l'exploitation à grande échelle des gisements de minerais les contenant et ainsi, de préserver l'environnement. Dans ce contexte nous proposons un procédé d'électrodéposition du lanthane et d'extraction-électrodéposition de l'indium dans des liquides ioniques faiblement hygroscopiques, le bis(trifluorométhylsulfonyl)imide de 1-octyl-1-méthyl-pyrrolidinium et le bis(trifluorométhylsulfonyl)imide de 1-butyl-1-éthylpipéridinium.
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