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International audience ; En Turquie, l'accès au logement a longtemps relevé de la seule initiative individuelle. Quand, du fait de l'urbanisation rapide, le problème a revêtu une ampleur considérable et est devenu de plus en plus aigu, les pouvoirs publics se sont avérés incapables de produire des solutions efficaces. De fait, ce n'est que très tardivement, dans le courant des années 1980, que des politiques publiques ont vu le jour, aux fins de la construction de logements collectifs (TOKI) 3. Ce retard a été à l'origine de très grandes difficultés d'installation en ville pour les populations rurales arrivées en masse dans les années 1950, qui ont dû mobiliser toutes leurs compétences et leurs réseaux pour faire face à leur vulnérabilité résidentielle. Une des solutions qu'elles mirent en oeuvre fut l'établissement de constructions informelles, appelées gecekondu en Turquie 4 , le terme rendant compte de la rapidité et de la clandestinité de l'opération. Très vite, au cours des années 1950, les gecekondus constitueront des éléments essentiels du processus d'urbanisation en Turquie 5. 1 Je tiens à remercier à Pierre Signoles pour ses conseils et suggestions qui ont permis d'améliorer ce texte.

International audience ; En Turquie, l'accès au logement a longtemps relevé de la seule initiative individuelle. Quand, du fait de l'urbanisation rapide, le problème a revêtu une ampleur considérable et est devenu de plus en plus aigu, les pouvoirs publics se sont avérés incapables de produire des solutions efficaces. De fait, ce n'est que très tardivement, dans le courant des années 1980, que des politiques publiques ont vu le jour, aux fins de la construction de logements collectifs (TOKI) 3. Ce retard a été à l'origine de très grandes difficultés d'installation en ville pour les populations rurales arrivées en masse dans les années 1950, qui ont dû mobiliser toutes leurs compétences et leurs réseaux pour faire face à leur vulnérabilité résidentielle. Une des solutions qu'elles mirent en oeuvre fut l'établissement de constructions informelles, appelées gecekondu en Turquie 4 , le terme rendant compte de la rapidité et de la clandestinité de l'opération. Très vite, au cours des années 1950, les gecekondus constitueront des éléments essentiels du processus d'urbanisation en Turquie 5. 1 Je tiens à remercier à Pierre Signoles pour ses conseils et suggestions qui ont permis d'améliorer ce texte.

Un habitat choisi et accepté a été la clef de voûte de toute politique urbaine. Aborder les choix et les préférences en matière d'habitat fait toujours un débat pointu dans les milieux universitaires et professionnels, surtout au niveau de la recherche d'un type d'habitat approprié. ce travail qui traite des critères du choix résidentiel en se basant sur les facteurs et les motivations, nous permet de mieux saisir et comprendre les logiques du choix résidentiel et ses conditions d'existence d'un type d'habitat populaire à physionomie particulière qui ne cesse de s'afficher pleinement aux abords de la ville de Constantine. Notre méthode d'approche est basée sur une évaluation, quantitative et qualitative, et ce à la suite d'une investigation opératoire à Ben Chergui, l'un des grands quartiers informels situe à la périphérie de Constantine. Le quartier de Ben Chergui représente l'échantillon par excellence de cette formulation/émergence urbaine.

Informal settlements have been positioned in Tunisia after many mechanisms of exclusion of the average and modest populations. This form of housing production relies on the skills of the inhabitants who orchestrate the development of a piece of the city. Although these urbanisations are informal, they are far from chaos, which shows real know-how and knowledge of the populations. Informal settlements are therefore a product of these skills and rehabilitation projects that concern these urban entities. ; L'habitat informel s'est positionné en Tunisie suite à des mécanismes d'exclusion des populations moyennes et modestes. Cette forme de production de logements repose sur des compétences des habitants qui orchestrent l'aménagement d'un morceau de la ville. Bien que ces urbanisations soient informelles, elles sont toutefois loin du chaos ce qui montre un véritable savoir-faire et une connaissance des populations. Les quartiers informels sont dès lors un produit de ces compétences et des projets de réhabilitation qui concernent ces entités urbaines.

Informal settlements have been positioned in Tunisia after many mechanisms of exclusion of the average and modest populations. This form of housing production relies on the skills of the inhabitants who orchestrate the development of a piece of the city. Although these urbanisations are informal, they are far from chaos, which shows real know-how and knowledge of the populations. Informal settlements are therefore a product of these skills and rehabilitation projects that concern these urban entities. ; L'habitat informel s'est positionné en Tunisie suite à des mécanismes d'exclusion des populations moyennes et modestes. Cette forme de production de logements repose sur des compétences des habitants qui orchestrent l'aménagement d'un morceau de la ville. Bien que ces urbanisations soient informelles, elles sont toutefois loin du chaos ce qui montre un véritable savoir-faire et une connaissance des populations. Les quartiers informels sont dès lors un produit de ces compétences et des projets de réhabilitation qui concernent ces entités urbaines.

International audience ; Cet ouvrage prend acte du « réveil arabe », nourri de contestations envers une privatisation accrue de la ville excluant les plus pauvres, alors même que les quartiers populaires, issus de l'informalité, sont toujours très majoritaires. Inégalement intégrés à la ville, ces derniers sont bien souvent exposés à des vulnérabilités de natures différentes. Ainsi, si l'on ne peut résumer la provenance des révoltés aux seuls quartiers relégués, le « printemps arabe » a été le révélateur d'une demande sociale multiforme, dont celle d'un droit à la ville et d'une invitation à repenser l'action publique de la part des autorités au-delà de la démolition et du relogement ex situ, trop souvent apportés comme uniques réponses. L'action conduite (ou l'inaction) jusqu'au réveil de 2011 at -elle a posteriori constitué le talon d' Achille des régimes bousculés ? L'irruption des contestations dans les quartiers informels coïncide-t-elle avec 2011 ou est-elle plus ancienne ? Depuis deux ans, quels sont les changements majeurs observables dans la structuration de l'action urbaine et dans le quotidien des quartiers informels ? Peut-on identifier des signaux (même faibles) indiquant la réorientation de l'action urbaine ? Enfin, quels impacts les changements politiques ont-ils, ou auront-ils, sur les projets et programmes en cours ? C'est à ces questions que tentent de répondre les auteurs de cet ouvrage, qui s'inscrit dans le prolongement d'un séminaire organisé par l'AFD et le laboratoire LATTS (UMR CNRS 8134) le 9 décembre 2011. Six textes sont ici proposés par des chercheurs et des experts consultants, tous fins connaisseurs, chacun dans un pays plus particulièrement, de la réalité sociale des quartiers informels.

International audience ; Cet ouvrage prend acte du « réveil arabe », nourri de contestations envers une privatisation accrue de la ville excluant les plus pauvres, alors même que les quartiers populaires, issus de l'informalité, sont toujours très majoritaires. Inégalement intégrés à la ville, ces derniers sont bien souvent exposés à des vulnérabilités de natures différentes. Ainsi, si l'on ne peut résumer la provenance des révoltés aux seuls quartiers relégués, le « printemps arabe » a été le révélateur d'une demande sociale multiforme, dont celle d'un droit à la ville et d'une invitation à repenser l'action publique de la part des autorités au-delà de la démolition et du relogement ex situ, trop souvent apportés comme uniques réponses. L'action conduite (ou l'inaction) jusqu'au réveil de 2011 at -elle a posteriori constitué le talon d' Achille des régimes bousculés ? L'irruption des contestations dans les quartiers informels coïncide-t-elle avec 2011 ou est-elle plus ancienne ? Depuis deux ans, quels sont les changements majeurs observables dans la structuration de l'action urbaine et dans le quotidien des quartiers informels ? Peut-on identifier des signaux (même faibles) indiquant la réorientation de l'action urbaine ? Enfin, quels impacts les changements politiques ont-ils, ou auront-ils, sur les projets et programmes en cours ? C'est à ces questions que tentent de répondre les auteurs de cet ouvrage, qui s'inscrit dans le prolongement d'un séminaire organisé par l'AFD et le laboratoire LATTS (UMR CNRS 8134) le 9 décembre 2011. Six textes sont ici proposés par des chercheurs et des experts consultants, tous fins connaisseurs, chacun dans un pays plus particulièrement, de la réalité sociale des quartiers informels.

International audience ; Cet ouvrage prend acte du « réveil arabe », nourri de contestations envers une privatisation accrue de la ville excluant les plus pauvres, alors même que les quartiers populaires, issus de l'informalité, sont toujours très majoritaires. Inégalement intégrés à la ville, ces derniers sont bien souvent exposés à des vulnérabilités de natures différentes. Ainsi, si l'on ne peut résumer la provenance des révoltés aux seuls quartiers relégués, le « printemps arabe » a été le révélateur d'une demande sociale multiforme, dont celle d'un droit à la ville et d'une invitation à repenser l'action publique de la part des autorités au-delà de la démolition et du relogement ex situ, trop souvent apportés comme uniques réponses. L'action conduite (ou l'inaction) jusqu'au réveil de 2011 at -elle a posteriori constitué le talon d' Achille des régimes bousculés ? L'irruption des contestations dans les quartiers informels coïncide-t-elle avec 2011 ou est-elle plus ancienne ? Depuis deux ans, quels sont les changements majeurs observables dans la structuration de l'action urbaine et dans le quotidien des quartiers informels ? Peut-on identifier des signaux (même faibles) indiquant la réorientation de l'action urbaine ? Enfin, quels impacts les changements politiques ont-ils, ou auront-ils, sur les projets et programmes en cours ? C'est à ces questions que tentent de répondre les auteurs de cet ouvrage, qui s'inscrit dans le prolongement d'un séminaire organisé par l'AFD et le laboratoire LATTS (UMR CNRS 8134) le 9 décembre 2011. Six textes sont ici proposés par des chercheurs et des experts consultants, tous fins connaisseurs, chacun dans un pays plus particulièrement, de la réalité sociale des quartiers informels.

Cet article cherche à montrer si les spécificités administratives, politiques et symboliques des camps palestiniens de Jordanie se traduisent en termes morphologiques et sociologiques. À partir d'une cartographie fine de ces espaces, il pose la question de savoir si l'intégration physique des camps dans le tissu urbain s'est accompagnée d'une homogénéisation des caractéristiques sociales de leurs habitants. Les camps se démarquent peu socialement du reste des quartiers d'habitat informel qui les entourent et avec lesquels les habitants ont des relations familiales, de travail et de commerce. Toutefois, quoique peu distinguables de la gangue de misère qui les entoure, ils demeurent des espaces exceptionnels du fait du fort symbole politique qu'ils revêtent. Les camps symbolisent la non-résolution du conflit israélo-palestinien et la responsabilité de la communauté internationale.

In a context of major change in the guidelines for social and economic development of Syria over the past ten years, the rapid transformation of urban planning and housing policies in Damascus is more and more frequently accompanied by the reference of sustainable urban development. This notion helps to reorient urban planning choices and urban public policies, at least in their programmatic texts. What this notion covers in Damascus still remains to be defined. The programmatic texts that refer to this notion include various meanings of the term. Moreover, the difficulty or lack of implementation of the objectives of sustainable urban development set for housing and informal settlements shows the current limits of the application of this concept as a repository of urban policy. The reference to sustainable urban development in Damascus today still seems to act more as a space for transformation of representations in urban planning and housing than as the driving force for achievements. ; Dans un contexte de changement majeur dans les orientations en matière de développement social et économique de la Syrie depuis une dizaine d'années, la transformation rapide des politiques d'urbanisme et de logement à Damas s'accompagne de la référence de plus en plus fréquente au développement urbain durable. Cette notion contribue à réorienter les choix d'urbanisme et les politiques publiques urbaines, au moins dans leurs textes programmatiques. Ce que cette notion recouvre à Damas reste cependant encore à définir. Les textes programmatiques qui s'y réfèrent comportent des acceptions variées de la notion. Par ailleurs, la difficulté ou l'absence de mise en œuvre des objectifs du développement urbain durable définis pour le logement et les quartiers informels montre les limites actuelles de l'application de ce concept comme référentiel de l'action publique urbaine. La référence au développement urbain durable semble encore aujourd'hui davantage agir à Damas comme un espace de transformation des représentations en matière ...

In a context of major change in the guidelines for social and economic development of Syria over the past ten years, the rapid transformation of urban planning and housing policies in Damascus is more and more frequently accompanied by the reference of sustainable urban development. This notion helps to reorient urban planning choices and urban public policies, at least in their programmatic texts. What this notion covers in Damascus still remains to be defined. The programmatic texts that refer to this notion include various meanings of the term. Moreover, the difficulty or lack of implementation of the objectives of sustainable urban development set for housing and informal settlements shows the current limits of the application of this concept as a repository of urban policy. The reference to sustainable urban development in Damascus today still seems to act more as a space for transformation of representations in urban planning and housing than as the driving force for achievements. ; Dans un contexte de changement majeur dans les orientations en matière de développement social et économique de la Syrie depuis une dizaine d'années, la transformation rapide des politiques d'urbanisme et de logement à Damas s'accompagne de la référence de plus en plus fréquente au développement urbain durable. Cette notion contribue à réorienter les choix d'urbanisme et les politiques publiques urbaines, au moins dans leurs textes programmatiques. Ce que cette notion recouvre à Damas reste cependant encore à définir. Les textes programmatiques qui s'y réfèrent comportent des acceptions variées de la notion. Par ailleurs, la difficulté ou l'absence de mise en œuvre des objectifs du développement urbain durable définis pour le logement et les quartiers informels montre les limites actuelles de l'application de ce concept comme référentiel de l'action publique urbaine. La référence au développement urbain durable semble encore aujourd'hui davantage agir à Damas comme un espace de transformation des représentations en matière d'urbanisme et d'habitat que comme le moteur de réalisations.

La découverte des quartiers précaires de la ville de Buenos Aires, appelés Villas, est le point de départ de ce mémoire qui s'intéresse aux différentes façons dans le monde d'envisager leur devenir. Le mémoire étudie dans un premier temps la posture de la France qui consiste à détruire ces lieux qualifiés de camps, et d'habitat par nature nomade. Dans un deuxième temps, le mémoire analyse la position de l'Argentine qui repose sur la connaissance de ces quartiers informels et leur intégration dans le tissu urbain existant. Il s'intéresse notamment au projet d'intégration de la Villa 31 à Buenos Aires.

Deuxième congrès du Réseau Asie (CNRS, FMSH) Dans le cadre de l'Atelier XII : Évolution des politiques et projets urbains dans les villes d'Asie : Tendances et principes, Coordonné par Valérie Clerc. http://www.reseau-asie.com/cgi-bin/prog/pform.cgi?langue=fr&Mcenter=colloque&TypeListe=showdoc&email=v.clerc@ifporient.org&password=n9F1eIjUCFmp7mh0mq8Aqx7bRdF4hOPtp1jaTzxWzGoWSpSKg_13LYE6JNLpOZKBnCKRGZPhXFru8aoLLKIHsfSAQ0CcltAM7DfE&ID_document=234 ; Urban policies facing informal settlements in Phnom Penh: poverty reduction and bipolarisation of land situation In Cambodia, government, international organisations and NGOs agreed to implement a policy against poverty. In Phnom Penh, whereas land speculation is increasing and legal context developed quickly, Municipality public interventions related to informal settlements evolved into a better taking housing for the poor in consideration. Since informal settlements reappeared, as lands were privatised in 1989, several policies to reduce informal settlements have been implemented: eviction without compensations, improving living conditions, subsided projects (grant of land), relocation in suburbs, and then upgrading on site and renovation with land sharing. The results of this policy, widely influenced by land recent history principles and by foreigner and non-governmental actors, are however contradictory and present projects and interventions lead to a progressive bipolarisation of land situations, that mechanisms created to avoid it cannot correct. ; Au Cambodge, le gouvernement et les organisations internationales et non gouvernementales se sont accordés sur la mise en place d'une politique de lutte contre la pauvreté. À Phnom Penh, dans un contexte de spéculation foncière croissante et de transformation rapide du contexte législatif, les interventions de la puissance publique municipale sur les quartiers informels de Phnom Penh ont évolué vers une plus grande prise en compte de l'habitat des pauvres. Depuis la réapparition de ces quartiers ...

Deuxième congrès du Réseau Asie (CNRS, FMSH) Dans le cadre de l'Atelier XII : Évolution des politiques et projets urbains dans les villes d'Asie : Tendances et principes, Coordonné par Valérie Clerc. http://www.reseau-asie.com/cgi-bin/prog/pform.cgi?langue=fr&Mcenter=colloque&TypeListe=showdoc&email=v.clerc@ifporient.org&password=n9F1eIjUCFmp7mh0mq8Aqx7bRdF4hOPtp1jaTzxWzGoWSpSKg_13LYE6JNLpOZKBnCKRGZPhXFru8aoLLKIHsfSAQ0CcltAM7DfE&ID_document=234 ; Urban policies facing informal settlements in Phnom Penh: poverty reduction and bipolarisation of land situation In Cambodia, government, international organisations and NGOs agreed to implement a policy against poverty. In Phnom Penh, whereas land speculation is increasing and legal context developed quickly, Municipality public interventions related to informal settlements evolved into a better taking housing for the poor in consideration. Since informal settlements reappeared, as lands were privatised in 1989, several policies to reduce informal settlements have been implemented: eviction without compensations, improving living conditions, subsided projects (grant of land), relocation in suburbs, and then upgrading on site and renovation with land sharing. The results of this policy, widely influenced by land recent history principles and by foreigner and non-governmental actors, are however contradictory and present projects and interventions lead to a progressive bipolarisation of land situations, that mechanisms created to avoid it cannot correct. ; Au Cambodge, le gouvernement et les organisations internationales et non gouvernementales se sont accordés sur la mise en place d'une politique de lutte contre la pauvreté. À Phnom Penh, dans un contexte de spéculation foncière croissante et de transformation rapide du contexte législatif, les interventions de la puissance publique municipale sur les quartiers informels de Phnom Penh ont évolué vers une plus grande prise en compte de l'habitat des pauvres. Depuis la réapparition de ces quartiers ...

Deuxième congrès du Réseau Asie (CNRS, FMSH) Dans le cadre de l'Atelier XII : Évolution des politiques et projets urbains dans les villes d'Asie : Tendances et principes, Coordonné par Valérie Clerc. http://www.reseau-asie.com/cgi-bin/prog/pform.cgi?langue=fr&Mcenter=colloque&TypeListe=showdoc&email=v.clerc@ifporient.org&password=n9F1eIjUCFmp7mh0mq8Aqx7bRdF4hOPtp1jaTzxWzGoWSpSKg_13LYE6JNLpOZKBnCKRGZPhXFru8aoLLKIHsfSAQ0CcltAM7DfE&ID_document=234 ; Urban policies facing informal settlements in Phnom Penh: poverty reduction and bipolarisation of land situation In Cambodia, government, international organisations and NGOs agreed to implement a policy against poverty. In Phnom Penh, whereas land speculation is increasing and legal context developed quickly, Municipality public interventions related to informal settlements evolved into a better taking housing for the poor in consideration. Since informal settlements reappeared, as lands were privatised in 1989, several policies to reduce informal settlements have been implemented: eviction without compensations, improving living conditions, subsided projects (grant of land), relocation in suburbs, and then upgrading on site and renovation with land sharing. The results of this policy, widely influenced by land recent history principles and by foreigner and non-governmental actors, are however contradictory and present projects and interventions lead to a progressive bipolarisation of land situations, that mechanisms created to avoid it cannot correct. ; Au Cambodge, le gouvernement et les organisations internationales et non gouvernementales se sont accordés sur la mise en place d'une politique de lutte contre la pauvreté. À Phnom Penh, dans un contexte de spéculation foncière croissante et de transformation rapide du contexte législatif, les interventions de la puissance publique municipale sur les quartiers informels de Phnom Penh ont évolué vers une plus grande prise en compte de l'habitat des pauvres. Depuis la réapparition de ces quartiers ...