Théorie sommaire de la distribution des biens de consommation et son application à la hiérarchie des prix et conditions
In: Techniques, économiques modernes
In: Série production et marchés 2
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In: Techniques, économiques modernes
In: Série production et marchés 2
In: INRA Productions Animales 2 (32), 111-130. (2019)
Les productions animales représentent 16 % du commerce agroalimentaire international. Le déséquilibre croissant entre l'offre et la demande de produits animaux dans les pays asiatiques où la consommation progresse, surtout en Chine, stimule les échanges au bénéfice des grands pays exportateurs que sont l'Union Européenne (UE), les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Brésil et l'Australie. Si cette évolution offre des opportunités commerciales pour les pays structurellement excédentaires, les achats ne sont pas toujours réguliers d'une année à l'autre et la concurrence par les prix est très forte, même si certains pays ont des exigences qualitatives. L'UE, qui est excédentaire en produits laitiers et en viande porcine, mais déficitaire (en valeur) en viande bovine et en viande de volailles, est le premier exportateur mondial de productions animales (avec 22 % du total, hors commerce intra-UE en 2016). En utilisant les données statistiques des douanes (BACI et COMEXT) de 2000 à 2016, cet article traite de l'évolution du commerce en productions animales. Il présente l'évolution du commerce international pour différents types de biens (produits laitiers, viande bovine, viande porcine, viande de volailles) et met en évidence les trajectoires commerciales des principaux pays déficitaires (Chine, Japon et Russie) et excédentaires (Inde, Australie, Nouvelle-Zélande, Brésil, États-Unis et UE). ; Animal production accounts for 16 % of the international agri-food trade. The growing imbalance between supply and demand for animal products in Asian countries, where consumption is growing, particularly in China, is boosting trade for the benefit of the major exporting countries: the European Union (EU), the United States, New Zealand, Brazil and Australia. While this development offers trade opportunities for structurally surplus countries, purchases are not always consistent from year to year and price competition is very strong, although some countries have qualitative requirements. The EU, which has a surplus in dairy products and pig meat, but is deficient (in value) in beef and poultry meat, is the world's largest exporter of animal products (with 22 % of the total, excluding intra-EU trade in 2016). This article deals with the evolution of trade in animal products using customs statistics data (BACI and COMEXT) from 2000 to 2016. It presents the evolution of international trade for different types of goods (dairy products, beef, pig meat, poultry meat) and highlights the trade trajectories of the main deficit countries (China, Japan and Russia) and the main surplus countries (India, Australia, New Zealand, Brazil, the United States and the EU).
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In: Productions Animales 3 (16), 175-182. (2003)
Du point de vue de la société et de l'efficacité économique, les agriculteurs n'utilisent pas assez les surfaces en prairies en raison d'incitations inexistantes ou contradictoires. D'une part, les aides directes de la PAC les incitent à favoriser les surfaces en cultures au détriment des prairies. D'autre part, l'agriculteur, qui cherche à maximiser son profit, ne prend pas en compte les externalités des prairies (positives) et des cultures (négatives), en raison de l'absence d'incitations marchandes. Le marché pourrait pourtant contribuer à l'utilisation des surfaces en prairies que la société attend, car le lait et la viande produits à l'herbe ont des caractéristiques particulières qui peuvent être valorisées auprès des consommateurs. Par ailleurs, les prairies rendent de nombreux services collectifs à la société : lutte contre l'érosion, amélioration du régime et de la qualité des eaux, biodiversité… Ces caractéristiques de bien public des prairies font que des défaillances du marché demeurent et que des politiques publiques sont nécessaires. La conception de politiques de la multifonctionnalité des prairies nécessite l'étude des mécanismes de la production conjointe de produits animaux et de biens publics associés aux prairies, et celle des coûts de transaction. Ces coûts, qui sont relatifs aux transactions marchandes mais aussi à la mise en œuvre des politiques publiques, conditionnent largement l'efficacité du marché et des politiques. Les différentes formes de prime à l'herbe permettent probablement de générer des bénéfices environnementaux sans augmenter exagérément les coûts de transaction par rapport à des politiques de soutien des prix. ; Unfavourable or no incentives at all make farmers use insufficient grassland areas, from the point of view of the society and economic efficiency. On the one hand the CAP premium encourages exploiting more crops and less grasslands than what real profit would imply. On the other hand, the fanner who seeks to maximise his profit does not consider the effects external to the market due to the lack of incentives. The market could, however, contribute to the provision of grasslands the society needs, because milk and meat produced by grass-feeding have specific characteristics valued by the consumer. Nevertheless, the public good characteristics of grasslands make market failures remain and public policy becomes necessary. The conception of efficient policies for grassland multifunctionality requires the survey of transaction costs and jointness between breeding and grassland. The different kinds of grassland premium probably allow to make environmental benefits without excessively increasing the transaction costs in comparison to price support.
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Animal production accounts for 16% of international agri-food trade. The growing imbalancebetween supply and demand for animal products in Asian countries, where consumption isgrowing, particularly in China, stimulates trade for the benefit of the major exporting countries:the European Union (EU), the United States, New Zealand, Brazil and Australia. While thisdevelopment offers trade opportunities for countries with a structural surplus, purchasesfluctuate from year to year and price competition is very strong, despite the qualitativerequirements of some countries. The EU, which has a positive trade balance in dairy productsand pork, but a negative one (in monetary terms) in beef and poultry meat, is the world's largestexporter of animal products (with 22% of the extra-EU trade in 2016). This article analyses theevolution of trade in animal products using customs statistics data (BACI and COMEXT) from2000 to 2016. It presents the evolution of international trade for different types of goods (dairyproducts, beef, pork, poultry meat) and highlights the trade trajectories (patterns) of the mainnet importing countries (China, Japan and Russia) and net exporting countries (India, Australia,New Zealand, Brazil, the United States and the EU). ; Les productions animales représentent 16% du commerce agroalimentaire international.Le déséquilibre croissant entre l'offre et la demande de produits animaux dans les paysasiatiques où la consommation progresse, surtout en Chine, stimule les échanges au bénéficedes grands pays exportateurs que sont l'Union européenne (UE), les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Brésil et l'Australie. Si cette évolution offre des opportunités commerciales pourles pays structurellement excédentaires, les achats ne sont pas toujours réguliers d'une année àl'autre et la concurrence par les prix est très forte, même si certains pays ont des exigencesqualitatives. L'UE, qui est excédentaire en produits laitiers et en viande porcine, mais déficitaire(en valeur) en viande bovine et en viande de ...
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In: Techniques, économiques modernes
In: Série production et marchés 8
Cet article a fait l'objet d'un WP SMART-LERECO n°19-08, voir lien ; Animal production accounts for 16 % of the international agri-food trade. The growing imbalance between supply and demand for animal products in Asian countries, where consumption is growing, particularly in China, is boosting trade for the benefit of the major exporting countries: the European Union (EU), the United States, New Zealand, Brazil and Australia. While this development offers trade opportunities for structurally surplus countries, purchases are not always consistent from year to year and price competition is very strong, although some countries havequalitative requirements. The EU, which has a surplus in dairy products and pig meat, but is deficient (in value) in beef and poultry meat, is the world's largest exporter of animal products (with 22 % of the total, excluding intra-EU trade in 2016). This article deals with the evolution of trade in animal products using customs statistics data (BACI and COMEXT) from 2000 to 2016. It presents the evolution of international trade for different types of goods (dairy products, beef, pig meat, poultry meat) and highlights the trade trajectories of the main deficit countries (China, Japan and Russia) and the main surplus countries (India, Australia, New Zealand, Brazil, the United States and the EU). ; Les productions animales représentent 16 % du commerce agroalimentaire international. Le déséquilibre croissant entre l'offre et la demande de produits animaux dans les pays asiatiques où la consommation progresse, surtout en Chine, stimule les échanges au bénéfice des grands pays exportateurs que sont l'Union Européenne (UE), les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Brésil et l'Australie. Si cette évolution offre desopportunités commerciales pour les pays structurellement excédentaires, les achats ne sont pas toujours réguliers d'une année à l'autre et la concurrence par les prix est très forte, même si certains pays ont des exigences qualitatives. L'UE, qui est excédentaire en produits ...
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In: 20. Journée de microéconomie appliquée, Montpellier, FRA, 2004-06-05-2004-06-06
Parmi les pays d'Europe centrale et orientale entrés dans l'Union européenne (UE) en mai 2004, la Pologne est le plus grand pays agricole. L'objectif de l'article est d'examiner la structure économique des exploitations polonaises individuelles et, en particulier, d'évaluer leur niveau d'efficacité technique par la méthode Data envelopment analysis (DEA), avec les données les plus récentes. L'article se propose également de détecter les principaux déterminants de cette efficacité. Sa contribution majeure est d'inclure notamment des indicateurs financiers comme déterminants potentiels, en utilisant une régression en deux étapes pour tenir compte de leur endogénéité possible avec le score d'efficacité. Les résultats indiquent que les exploitations à orientation élevage sont les plus efficaces. De plus, outre la petite taille et la faible intégration commerciale des exploitations, les principales contraintes à l'efficacité se situent au niveau du capital, qui est obsolète, et du travail, qui est peu diplômé. Une telle analyse est riche d'enseignements car elle peut contribuer à éclairer les autorités de l'UE quant au ciblage et aux effets potentiels des politiques communautaires appliquées à la Pologne, en termes d'amélioration de l'efficacité technique des exploitations.
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In: Recherches pour et sur le développement territorial. Tome 1 : Communications du Symposium. 1999; Symposium : Recherches pour et sur le développement territorial, Montpellier, FRA, 2000-01-11-, 35-53
Les auteurs analysent l'impact de l'évolution de la localisation de la demande communautaire sur la localisation des productions agricoles au sein de l'Union européenne. L'analyse empirique développée s'appuie sur des travaux théoriques menés dans le champ de l'économie géographique. Les productions agricoles tendent à se concentrer près de la demande selon un schéma de minimisation des coûts d'accès au marché. La localisation des productions fortement soutenues dans le cadre de la Politique agricole commune est moins dépendante des coûts de transport. Ces productions (lait, viande bovine et céréales) sont moins concentrées géographiquement que les productions non soutenues.
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Les négociations internationales sur le commerce agricole patinent. Pour les sortir de l'ornière, les auteurs proposent que les pays qui protègent leur agriculture versent une compensation, sous forme de taxe, aux pays du Sud lésés par leur politique. Et ils montrent que cette compensation permet d'accroître le bien-être global.
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Les négociations internationales sur le commerce agricole patinent. Pour les sortir de l'ornière, les auteurs proposent que les pays qui protègent leur agriculture versent une compensation, sous forme de taxe, aux pays du Sud lésés par leur politique. Et ils montrent que cette compensation permet d'accroître le bien-être global.
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Les négociations internationales sur le commerce agricole patinent. Pour les sortir de l'ornière, les auteurs proposent que les pays qui protègent leur agriculture versent une compensation, sous forme de taxe, aux pays du Sud lésés par leur politique. Et ils montrent que cette compensation permet d'accroître le bien-être global.
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In: L'adoption de l'acquis communautaire en matière de libre circulation des denrées alimentaires : l'exemple de la Pologne, Université de Nantes(2003)
Depuis sa création en 1957, l'Union européenne s'est élargie à quatre reprises. Cessant d'être une suite d'évènements ponctuels, l'élargissement de l'Union est devenu un véritable processus d'extension fondé sur des critères stricts d'adhésion. A ce titre, chaque pays candidat doit, notamment, adopter l'acquis communautaire, particulièrement important pour assurer le fonctionnement du marché intérieur. Mais, ce cinquième élargissement diffère des précédents en raison du nombre et de la diversité des candidats. Dix pays, principalement issus d'Europe centrale et orientale (PECO), vont devenir membres de l'Union le 1er mai 2004. Issus d'un système politique, culturel et économique longtemps éloigné de celui de l'Union européenne, leur adhésion pouvait paraître complexe. L'objet de cette étude est donc d'analyser la capacité de reprise de l'acquis communautaire et de déterminer, quelques mois avant leur adhésion, où en est cette reprise. Plus particulièrement, il s'agit, en s'attachant à la Pologne, d'étudier l'adoption des règles d'hygiène et d'étiquetage qui ont vocation à assurer tant une libre circulation des denrées alimentaires sur le territoire communautaire qu'une protection accrue du consommateur européen. Or, en la matière, il apparaît que la principale difficulté pour la Pologne ressort davantage de la mise en oeuvre de l'acquis que de sa simple transposition en droit national.
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Le document présente une étude de cas effectuée en mai 2003, consistant en des interviews de quelques banques et exploitations agricoles dans deux régions distinctes de Pologne, autour de Rzeszw et autour de Wroclaw. L'objectif était de donner un aperçu des comportements de prêt et d'emprunt sur le marché du crédit rural, en Pologne, et du comportement d'investissement des agriculteurs polonais. La plupart des exploitations interviewées présentaient les caractéristiques de la majorité des exploitations polonaises : petites, en général sans orientation productive et à faible caractère commercial. Les agriculteurs étaient faiblement endettés et n'avaient pas entrepris de larges investissements. Les interviews des agriculteurs mais également celles auprès des banques n'ont pas mis en évidence un rationnement du crédit. Toutefois l'étude a révélé que les conditions d'accès au crédit restreignaient certains agriculteurs de faire une demande. De plus, l'étude de cas a montré que le manque de perspectives dans le secteur agricole était un frein majeur aux investissements. Ceci confirme les deux hypothèses avancées par la Banque mondiale en résultat d'une enquête de 1999, pour expliquer les faibles investissements et emprunts : l'hypothèse du marché du crédit et l'hypothèse d'environnement incertain (World Bank, 2001). Les politiques publiques devraient ainsi se concentrer sur une allocation du crédit moins biaisée et un accès aux prêts moins restreint, mais des incitations à des activités alternatives comme l'agriculture biologique ou la diversification dans le tourisme sont également recommandées.
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National audience ; Parmi les pays d'Europe centrale et orientale entrés dans l'Union européenne (UE) en mai 2004, la Pologne est le plus grand pays agricole. L'objectif de l'article est d'examiner la structure économique des exploitations polonaises individuelles et, en particulier, d'évaluer leur niveau d'efficacité technique par la méthode Data envelopment analysis (DEA), avec les données les plus récentes. L'article se propose également de détecter les principaux déterminants de cette efficacité. Sa contribution majeure est d'inclure notamment des indicateurs financiers comme déterminants potentiels, en utilisant une régression en deux étapes pour tenir compte de leur endogénéité possible avec le score d'efficacité. Les résultats indiquent que les exploitations à orientation élevage sont les plus efficaces. De plus, outre la petite taille et la faible intégration commerciale des exploitations, les principales contraintes à l'efficacité se situent au niveau du capital, qui est obsolète, et du travail, qui est peu diplômé. Une telle analyse est riche d'enseignements car elle peut contribuer à éclairer les autorités de l'UE quant au ciblage et aux effets potentiels des politiques communautaires appliquées à la Pologne, en termes d'amélioration de l'efficacité technique des exploitations.
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In: Production porcine et société : réflexion prospective sur les orientations de la recherche. 2001; 33. Journées de la recherche porcine en France, Paris, FRA, 2001-01-31-2001-01-31, 11-29
L'objectif de cet article est de proposer une vue prospective de la filière porcine française et européenne dans le contexte des réformes de la politique agricole française et européenne, des négociations agricoles multilatérales à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et de la nécessaire prise en compte des nouvelles attentes des sociétés des pays développés en termes de sécurité et de traçabilité des aliments, de protection des ressources naturelles et de l'environnement, et de diverses considérations morales et éthiques telles que, par exemple, le bien-être animal.
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