Pourquoi les porcs n'ont pas d'ailes
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 152, Heft 5, S. 76-86
ISSN: 2111-4587
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In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 152, Heft 5, S. 76-86
ISSN: 2111-4587
Le Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA) a pour tâche essentielle de l'information scientifique et technique au profit des États d'Afrique, des et du Pacifique, signatairesde la Convention de Lome. Les principaux domaines concernés sont les suivants la production vegetale, l'élevage, I'agroforesterie, la pêche, l'aménagement rural ainsi que les aspects socio-économiques. Le Centre aussi bien les résultats de recherche que l'expérience acquise dans les projets de développement. Dans le but d'aider les États ACP à améliorer leur potentiel de production animale, le a demandé au Dr. Preston de réaliser une qui fait l'objet de cette publication. Le abordé a une implication économique importante et il intéresse de nombreux pays. L'auteur propose une alternative aux grands elevages intensifs et avicoles, peu adaptés aux paysACP et souventtrop coûteux en aliments importés. propose des solutions permettant d'améliorer l'élevage en utilisant les ressources locales. Moins de dépendance vis vis des importations et une meilleure valorisation des potentialités nationales, tel est le principe défendu dans cet ouvrage. est en avec les politiques définies par les États Daniel Mba Directeur du CTA
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In: Revue d'Etudes en Agriculture et Environnement 1 (92), 69-95. (2011)
L'article vise à montrer comment l'organisation du travail des éleveurs de porcs les a vulnérabilisés au travers d'un demi-siècle de politiques publiques. Pour suivre et interpréter de quelle manière le travail a joué ce rôle de désintégration sociale, nous analysons les prescriptions qui le normalisent. Cette normalisation met en évidence le passage d'un travail construit dans des situations collectives où prédominent les pairs à des situations d'isolement. En nous appuyant sur des enquêtes de terrain auprès d'éleveurs, nous retraçons la construction d'un modèle du métier qui repose sur une transformation des relations entre pairs. Nous décrivons ensuite comment la spécialisation modifie les manières de travailler en déliant les collectifs. Nous analysons enfin de quelle façon, dans un espace rural recomposé où les éleveurs sont critiqués, ces déliaisons peuvent renforcer leur vulnérabilité sociale.
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In: Systèmes durables de production et de transformation agricoles aux Antilles et en Guyane. (16)2011; CIAG 2011 Carrefours de l'innovation agronomique, Lamentin, Guadeloupe, FRA, 2011-11-03-2011-11-03, 63-75
La filière porcine aux Antilles doit faire face à plusieurs défis dont celui de l'augmentation de sa contribution à la consommation locale de viande. La production de porcs dans nos régions est soumise à des contraintes spécifiques locales (insularité et éloignement de l'Union Européenne) et des contraintes communes aux autres régions tropicales (facteurs climatiques, disponibilité des ressources alimentaires, etc.). L'augmentation de la productivité des élevages et la maîtrise des coûts de production sont des leviers importants pour le développement de l'élevage de porcs aux Antilles. Les résultats des travaux menés par l'INRA et ses partenaires peuvent être une source d'innovations technologiques pour contribuer au développement d'une production de porcs durable dans les régions tropicales et en particulier dans les départements français d'Amérique. Parmi les principaux acquis, les solutions visant à réduire les coûts alimentaires, la production de rejets et les effets de l'environnement climatique sont proposés en utilisant la voie alimentaire et la voie génétique. ; The pig industry in the French West Indies (FWI) is facing several challenges including the increase in its contribution to the local meat consumption. Pig production in FWI is limited by specific local constraints such as insularity and the distance from the European Union and constraints common to other tropical regions such as climatic factors, availability of food resources, etc. Increase in livestock productivity and control of production costs are key factors for the development of local pig production. Results from INRA and its partners are a source of innovations to contribute to the sustainable development of pig production in the tropics and especially in FWI. Solutions have been developed to reduce feed costs, production of manure and to limit the effects of climatic environment mainly through dietary and genetic strategies.
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Le Viêt-nam, sur un territoire relativement petit (3/5 de la France), compte une population de 74 millions d'habitants en croissance constante (1,65% / an). Après 80 ans de colonisation, 30 ans de guerre et 10 ans d'une politique agricole socialiste, le pays s'est retrouvé au bord de la catastrophe économique au début des années 80. Des réformes draconiennes l'ont engagé depuis 1986 dans un processus de libéralisation et une économie de marché permettant une croissance économique spectaculaire propulsant le Viêt-nam d'aujourd'hui au rang des "pays en transition". Les agriculteurs du Nord-Viêt-nam, région plus pauvre que le Sud et qui a subi plus durement la collectivisation, doivent s'adapter à ce nouveau contexte libéral et gérer eux-mêmes leur outil de production et la rentabilité de leur élevage. L'élevage du porc au Viêt-nam, en croissance constante (+5,7% par an) est actuellement le 7ème cheptel mondial en nombre de têtes. 80% de la production provient des élevages familiaux. Le secteur public qui a hérité des structures du socialisme est en perte de vitesse. Le Nord concentre 44% du cheptel porcin, principalement en races locales ou croisées, dans des petits élevages avec des poids de carcasse faibles, tandis que le Sud s'intensifie en élevages de races améliorées. Pour-tant le Nord nourrit le Sud qui n'est pas autosuffisant en viande de porc et assure les exportations. La santé animale, la reproduction, l'abattage, le contrôle des denrées alimentaires, la commercialisation, jadis assurés par des services d'Etat fonctionnels se trouvent désorganises et sans moyens. Le cheptel est mal vacciné et l'épidémiosurveillance est faible. Sa génétique s'appauvrit et la qualité de la viande produite est inconnue. Dans le delta du Fleuve Rouge, relativement riche, aux infrastructures développées, apparaît un processus d'intensification des élevages soutenu par l'Etat et destiné aux exportations. Dans les collines et les montagnes, l'intensification et l'augmentation de la productivité se heurtent à l'enclavement des zones, aux infrastructures faibles et à un niveau de vie bas. De façon générale dans le Nord, la différenciation entre les foyers paysans s'accentue avec un élevage à deux vitesses (paysans pauvres et élevages productifs). Les acteurs du développement s'attachent à pallier le manque institutionnel et à améliorer par la technique et la recherche la qualité des petits élevages.
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In: Le monde diplomatique, Band 45, Heft 532, S. 30
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Le monde diplomatique, Band 45, Heft 533, S. 22-23
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Parlement(s): revue d'histoire politique, Band HS 17, Heft 3, S. 143-150
ISSN: 1760-6233
International audience ; L'objet de l'étude a été de mettre en évidence la dynamique de la production porcine et les caractéristiques des producteurs à N'Djaména (Tchad). L'enquête transversale et rétrospective exhaustive couplée aux observations directes a été réalisée auprès des éleveurs, en utilisant la subdivision administrative municipale. Les lieux d'implantation des élevages, leur date de création, les caractéristiques des producteurs, l'effectif du troupeau et les femelles en âge de reproduction ont été recensés. Les effectifs observés ont été comparés aux estimations de 2001. En tout, 855 élevages détenus surtout par des hommes (73 %) ont été enquêtés. Les éleveurs étaient des ressortissants du sud du pays, surtout mariés (89 %) et âgés en moyenne de 39,8 ± 10,9 ans. Ils étaient constitués de salariés (43 %), producteurs agricoles (41 %), étudiants et élèves (10 %), retraités (4 %), commerçants (2 %) la majorité ont été scolarisés (77 %). Ils étaient originaires des régions du Mayo-kebbi et de la Tandjilé (59 %), du Logone occidental et oriental (30 %) et du Moyen Chari (11 %). La majorité des hommes (75 %) et des femmes (87 %) a démarré l'élevage dans les années 2000. Les effectifs ont été de 11 728 porcs dont 2 357 reproductrices, soit 20 % du cheptel dénombré. La moyenne de 13,7 ± 10,2 porcs par élevage a varié (P < 0,05) suivant les arrondissements. Par rapport aux estimations antérieures, des croissances annuelles de 28,5 % des éleveurs et de 7,2 % des porcs ont été observées. L'étude met en évidence la nécessité d'une maîtrise des effectifs pour mieux argumenter les interventions d'appui à la production.
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International audience ; L'objet de l'étude a été de mettre en évidence la dynamique de la production porcine et les caractéristiques des producteurs à N'Djaména (Tchad). L'enquête transversale et rétrospective exhaustive couplée aux observations directes a été réalisée auprès des éleveurs, en utilisant la subdivision administrative municipale. Les lieux d'implantation des élevages, leur date de création, les caractéristiques des producteurs, l'effectif du troupeau et les femelles en âge de reproduction ont été recensés. Les effectifs observés ont été comparés aux estimations de 2001. En tout, 855 élevages détenus surtout par des hommes (73 %) ont été enquêtés. Les éleveurs étaient des ressortissants du sud du pays, surtout mariés (89 %) et âgés en moyenne de 39,8 ± 10,9 ans. Ils étaient constitués de salariés (43 %), producteurs agricoles (41 %), étudiants et élèves (10 %), retraités (4 %), commerçants (2 %) la majorité ont été scolarisés (77 %). Ils étaient originaires des régions du Mayo-kebbi et de la Tandjilé (59 %), du Logone occidental et oriental (30 %) et du Moyen Chari (11 %). La majorité des hommes (75 %) et des femmes (87 %) a démarré l'élevage dans les années 2000. Les effectifs ont été de 11 728 porcs dont 2 357 reproductrices, soit 20 % du cheptel dénombré. La moyenne de 13,7 ± 10,2 porcs par élevage a varié (P < 0,05) suivant les arrondissements. Par rapport aux estimations antérieures, des croissances annuelles de 28,5 % des éleveurs et de 7,2 % des porcs ont été observées. L'étude met en évidence la nécessité d'une maîtrise des effectifs pour mieux argumenter les interventions d'appui à la production.
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In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Band 99, Heft 1, S. 327-345
ISSN: 1777-537X
Du paddy pour les porcs et la production commercialisée de riz déficitaire, une « bataille du riz » engagée par l'État et des paysans qui en négligent la culture, des rizières qui marquent fortement le paysage et une riziculture qui n'est plus l'élément dominant de l'économie agricole. Tels sont, à Madagascar, les caractères de la production rizicole. A cette évolution, paradoxale à maints égards, une recherche menée sur le terrain permet d'apporter quelques explications en ce qui concerne tant la politique menée par l'État que les comportements et les attitudes des paysans, plus particulièrement sur les Hautes Terres.
L'élevage porcin en milieu paysan, une activité économiquement rentable, est peu explorée au Bénin. En vue de déterminer les caractéristiques des producteurs et la structure des cheptels porcins au Sud du Bénin, une enquête transversale et rétrospective couplée aux observations directes des cheptels a été conduite auprès de 105 éleveurs de porcs. Les résultats ont montré que les éleveurs appartenaient à trois grands groupes sociolinguistiques dont les Fon, les Adja et les Yoruba, et étaient dominés par les artisans et les agriculteurs. Ils étaient en majorité des hommes et chefs de ménage. Leur âge a varié entre 33 et 58 ans et leur expérience entre 10 et 20 ans. La motivation des éleveurs était liée à la rusticité et la productivité des porcs. La race de porc majoritairement élevée était le porc local. La taille du troupeau variait entre 10 et 23 têtes. Les cheptels regorgeaient des porcs de tous les stades physiologiques à part les verrats qui étaient en nombre réduit. L'élevage porcin est l'apanage de presque tous les groupes sociolinguistiques et socioprofessionnels au Sud du Bénin. Un appui politique au profit de cette activité sera un grand atout pour la réduction de la pauvreté au Bénin.© 2017 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Caractéristiques des éleveurs, élevage de porcs, enquête transversale et rétrospective, porc local, Sud-BéninEnglish Title: Socio-demographic characteristics of pig producers and structure of pig herd in South of BeninEnglish AbstractPigs breeding in rural areas, an economically profitable activity, is less explored in Benin. To determine the characteristics of producers and the structure of pig herds in South of Benin, a transverse and retrospective investigation coupled with direct observations of pig herds was led using 105 pig breeders. Results showed that breeders belonged to three great sociolinguistic groups comprising Fon, Adja and Yoruba, and were dominated by craftsmen and farmers. Breeders were in majority men and heads of household. Their age varied between 33 and 58 years and their practice between 10 and 20 years. Breeders' motivation was related to the rusticity and the productivity of pigs. The local pig was the mostly used breed. The herds size varied between 10 and 23 heads. Herds were composed of pigs at different physiological stages except boars that were of reduced number. Pigs breeding is a prerogative activity of almost all sociolinguistic and socio-professional groups in South of Benin. Therefore, a political support of this activity will be a large asset for the reduction of poverty in Benin.© 2017 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Breeders' characteristics, local pig, pigs breeding, South of Benin, transverse and retrospective survey
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In: Travailler: revue internationale de psychopathologie et de psychodynamique du travail, Band 14, Heft 2, S. 21-46
ISSN: 1620-5340
Résumé Cet article s'appuie sur une expérience personnelle du travail en élevage « industriel » de porcs. À partir des observations réalisées et de mon vécu au travail dans un élevage « hors sol » naisseur-engraisseur, l'auteur analyse le rapport subjectif d'un éleveur et d'un salarié au travail. L'industrialisation des activités d'élevage, qui bouleverse le rapport des hommes à la vie et à la mort des animaux, est cause d'une souffrance au travail pour les personnes. La place croissante du travail mortifère soulève la question de la banalisation du rapport des éleveurs et des salariés porcins à la mort des animaux.
In: Études rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Heft 99 -- 100, S. 327-345
ISSN: 0014-2182
In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Heft 177, S. 55-68
ISSN: 1777-537X