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A partir de nombreuses enquêtes sur les organismes de logements sociaux, cet article s'interroge sur la place et le sens de la participation des usagers locataires aux politiques de logement social - travaux neufs, réhabilitation, attribution des logements. Facteur secondaire dans les années de croissance, l'idée prend de l'importance lorsque l'Etat et les collectivités locales veulent mettre en place des politiques plus globales dans les années quatre-vingts ; mais elle reste une pratique réduite au niveau des offices. L'auteur examine les facteurs de cette non-participation .- faible motivation des habitants, résistance des personnels, écart avec les principes internes d'organisation des offices. Au mieux, à l'occasion de programmes-qualité, les habitants pourraient être impliqués comme clients dans une approche marketing ; les principes d'efficacité s'imposent et on se trouve loin des idées participatives des premières expériences.

Résumé La volonté de faire participer la population locale aux « écomusées » s'est développée dans les années 1970 et a été popularisée par des conservateurs témoins des événements de mai 68 et proches du Parti socialiste. Tout en retraçant l'émergence de ce mouvement et son influence sur l'évolution sociale des musées français, l'article en dévoile les limites. Il montre ainsi que les relations entre les professionnels et les acteurs locaux s'apparentent moins à une démocratie participative qu'à une délégation sous contrôle, laquelle permet notamment de pallier le manque de moyens humains et financiers auquel sont confrontés la très grande majorité des musées de collectivités.

La thématique de la participation des habitants dépasse le champ spécifique de la politique de la ville pour interroger le fonctionnement de la démocratie locale comme elle dépasse aussi la question de l'intégration des populations d origine étrangère pour concerner l'ensemble de la population vivant sur le sol français. Toutefois, examiner ce thème au croisement de ces deux politiques offre un " concentré " intéressant des questions et des enjeux soulevés par cette approche.

La notion de participation et celle de démarches participatives connaissent, depuis quelques années, un phénomène de montée en puissance dans le champs de l'urbanisme ainsi que dans le discours des acteurs institutionnels qui fabriquent la ville. Cependant, bien que la thématique participative soit plus abordée par un ensemble d'acteurs et des textes de loi, l'analyse de celle-ci reste le plus souvent centrée sur la dynamique sociale et politique enclenchée par ces dispositifs, plutôt que sur le contenu et les questions traitées au sein de ces derniers. La question de la participation en urbanisme ouvre ainsi la possibilité d'étudier ces processus, dès leurs genèses et leurs conceptions, jusqu'à leurs opérationnalités et mises en œuvre sur le terrain.Alors que les études à propos de la notion de participation connaissent aujourd'hui un phénomène de mode et de mise en valeur de la part de plusieurs académiques en sciences sociales, l'analyse et la compréhension sur ces difficultés se limitent à un cercle réduit de chercheurs intéressés par la question. Il existe en quelque sorte une « mythification » de la notion de participation qui s'attache à présenter exclusivement les avantages de ces dispositifs ainsi que leurs étendus sans pour autant exposer les faiblesses et les obstacles auxquels ils doivent se confronter au moment de leur mise en place.Dans le contexte actuel d'engouement pour la participation et ses dispositifs, ce travail de recherche a comme objectif de vérifier le degré d'exactitude derrière l'affirmation selon laquelle la participation des habitants est devenue un critère incontournable de réussite dans le cadre d'un projet urbain, et plus précisément dans le cadre d'un projet de renouvellement urbain. A travers cette approche, ce travail a comme ambition de s'interroger sur la notion de participation d'une part, et notamment sur la place que celle-ci occupe aujourd'hui dans le discours et l'imaginaire des commanditaires et organisateurs de ses dispositifs, et, d'autre part, d'identifier les limites et les apports de cette notion à l'égard de ses participants. Après un retour historique sur la genèse et l'évolution de la notion de participation dans le champ de l'urbanisme, il est présenté une approche plus opérationnel qui a comme objectif principal de tester et mettre à l'épreuve l'étendue ainsi que les significations derrières la notion ambiguë de la participation.

La notion de participation et celle de démarches participatives connaissent, depuis quelques années, un phénomène de montée en puissance dans le champs de l'urbanisme ainsi que dans le discours des acteurs institutionnels qui fabriquent la ville. Cependant, bien que la thématique participative soit plus abordée par un ensemble d'acteurs et des textes de loi, l'analyse de celle-ci reste le plus souvent centrée sur la dynamique sociale et politique enclenchée par ces dispositifs, plutôt que sur le contenu et les questions traitées au sein de ces derniers. La question de la participation en urbanisme ouvre ainsi la possibilité d'étudier ces processus, dès leurs genèses et leurs conceptions, jusqu'à leurs opérationnalités et mises en œuvre sur le terrain.Alors que les études à propos de la notion de participation connaissent aujourd'hui un phénomène de mode et de mise en valeur de la part de plusieurs académiques en sciences sociales, l'analyse et la compréhension sur ces difficultés se limitent à un cercle réduit de chercheurs intéressés par la question. Il existe en quelque sorte une « mythification » de la notion de participation qui s'attache à présenter exclusivement les avantages de ces dispositifs ainsi que leurs étendus sans pour autant exposer les faiblesses et les obstacles auxquels ils doivent se confronter au moment de leur mise en place.Dans le contexte actuel d'engouement pour la participation et ses dispositifs, ce travail de recherche a comme objectif de vérifier le degré d'exactitude derrière l'affirmation selon laquelle la participation des habitants est devenue un critère incontournable de réussite dans le cadre d'un projet urbain, et plus précisément dans le cadre d'un projet de renouvellement urbain. A travers cette approche, ce travail a comme ambition de s'interroger sur la notion de participation d'une part, et notamment sur la place que celle-ci occupe aujourd'hui dans le discours et l'imaginaire des commanditaires et organisateurs de ses dispositifs, et, d'autre part, d'identifier les limites et les apports de cette notion à l'égard de ses participants. Après un retour historique sur la genèse et l'évolution de la notion de participation dans le champ de l'urbanisme, il est présenté une approche plus opérationnel qui a comme objectif principal de tester et mettre à l'épreuve l'étendue ainsi que les significations derrières la notion ambiguë de la participation.

Cet article s'intéresse aux contestations riveraines qui, depuis le tournant des années 2010, visent la politique de prévention des risques industriels. Il porte plus précisément sur la mobilisation d'une cinquantaine d'associations d'habitants en colère qui s'opposent à l'élaboration et à la mise en œuvre des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) instaurés par la loi du 30 juillet 2003 suite à la catastrophe d'AZF de Toulouse (2001). L'immersion au cœur de ce vaste mouvement contestataire est l'occasion d'une analyse des relations entre conflit et participation qui conduit à considérer le premier comme une modalité spécifique de la seconde.