Égypte - Les Frères musulmans entrent en politique
In: Jeune Afrique, Heft 2627, S. 49-50
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In: Jeune Afrique, Heft 2627, S. 49-50
In: Jeune Afrique l'intelligent: hebdomadaire politique et économique international ; édition internationale, Heft 2246, S. 40
ISSN: 0021-6089
In: Alternatives Internationales, Band 52, Heft 9, S. 20-20
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Automne, Heft 3, S. 615-628
ISSN: 1958-8992
Mohamed Morsi est le premier civil président de l'Égypte, mais nul ne connaît ses pouvoirs. Ceux-ci devront sans doute être précisés dans le cadre de compromis passés entre la confrérie des Frères musulmans et le Conseil suprême des forces armées. Le face-à-face entre ces deux forces dominantes déterminera l'issue du processus constitutionnel. Beaucoup dépendra également de la cohésion de la confrérie et des relations qu'elle entretiendra avec les autres forces politiques égyptiennes.
In: Jeune Afrique l'intelligent: hebdomadaire politique et économique international ; édition internationale, Heft 2260, S. 40-42
ISSN: 0021-6089
In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 77, Heft 3, S. 615-628
ISSN: 0032-342X
Mohamed Morsi is the first civilian president of Egypt, but no one knows what powers he has. This will inevitably need to be specified within the framework of the negotiations between the Muslim Brotherhood and the Supreme Council of the armed forces. The confrontation between these two dominant forces will determine the outcome of the constitutional process. Much will also depend on the cohesion of the Brotherhood and the relationships it will maintain with other Egyptian political forces. (Politique étrangère (Paris) / SWP)
World Affairs Online
In: Esprit, Band Juillet, Heft 7, S. 127-130
In: Maghreb, Machrek: revue trimestrielle = al- Maġrib wa-ʾl-mašriq, Heft 207: "Recompositions au Moyen-Orient", S. 127-144
ISSN: 1762-3162, 0336-6324, 1241-5294
Cet article analyse l'histoire politique de l'interaction entre le régime égyptien et l'Association des Frères musulmans (FM) de 1990 à avril 2011, la fin de la première étape dans la transition politique dirigée par le commandement suprême des forces armées, après la démission imposée à Moubarak par la khamsa Thawra ashrin ianair (la révolution du 25 janvier). L'article examine trois questions principales : les politiques du régime néo-autoritaire de Moubarak de 1990 à 2010 envers les FM ; les politiques des FM envers le régime et les autres acteurs politiques égyptiens ruant la même période ; le rôle des FM dans la mobilisation qui a conduit à la chute de Moubarak et la première phase de la transition du régime égyptien vers un nouveau système politique qui n'est toujours pas défini (11 février - 30 avril 2011). (Maghreb-Machrek/GIGA-ORDOK)
World Affairs Online
In: Maghreb, Machrek: revue trimestrielle = al- Maġrib wa-ʾl-mašriq, Band 207, Heft 1, S. 125-144
ISSN: 2271-6815
Cet article analyse l'histoire politique de l'interaction entre le régime égyptien et l'Association des Frères musulmans (FM) de 1990 à avril 2011, la fin de la première étape dans la transition politique dirigée par le commandement suprême des forces armées, après la démission imposée à Moubarak par la khamsa Thawra ashrin ianair (la « révolution du 25 janvier »). L'article examine trois questions principales : les politiques du régime néo-autoritaire de Moubarak de 1990 à 2010 envers les FM ; les politiques des FM envers le régime et les autres acteurs politiques égyptiens durant la même période ; le rôle des FM dans la mobilisation qui a conduit à la chute de Moubarak et la première phase de la transition du régime égyptien vers un nouveau système politique qui n'est toujours pas défini (11 février-30 avril 2011).
Le printemps arabe présenta une opportunité politique aux islamistes pour sauter au pouvoir. Après les élections législatives et présidentielles en Égypte (respectivement en 2011-2012 et en 2012) les Frères musulmans et leur parti (le Parti de la Liberté et de la Justice) sont devenus la première force politique avec une majorité au parlement et un président élu. Les élections de la constituante en Tunisie en 2011 consacrèrent la victoire d'Annahdha ce qui lui a permis de former un gouvernement en coalition avec deux partis sécularistes. Ce succès fut éphémère, en 2013 le président des FM sera déchu par une vague de protestation populaire couronnée par un coup d'État de l'armée. L'interdiction frappa la Gamaâ des FM et les persécutions envahirent ses rangs. En Tunisie la pression de la société civile obligea Annahdha à négocier sa sortie du pouvoir tout en participant à la promulgation de la constitution comme une étape importante de la transition démocratique. Si le constat de l'échec est unique le sort des deux formations n'est pas le même. En se basant sur la théorie du mouvement social et le concept de la légitimité ce mémoire éclaircira les causes de cet échec. L'ambiguïté idéologique le double cadrage, le conservatisme politique et socio-économique, les résistances effectuées par les acteurs de l'environnement politique l'absence de la légitimité révolutionnaire, la vulnérabilité de la légitimité électorale et la médiocrité la légitimité par les outputs constituent les éléments clés explicatifs de la sortie prématurée des FM et Annahdha du pouvoir. Par contre l'autonomisation politique d'Annahdha et les dynamiques intra-organisationnelles au profit de son ail modérée et la nature de l'intervention de la société civile contribuèrent à normaliser l'existence et le rôle politique d'Annahdha ainsi que la réussite de la transition démocratique en Tunisie. À l'opposé, la dépendance du PLJ envers le mouvement des FM la suprématie de l'aile radicale en son sein ainsi que la nature institutionnelle des résistances menés essentiellement par l'armée et un juge politisé conduira à l'échec de la transition et le renvoi des FM vers la clandestinité. ; Master [60] en sciences politiques, orientation générale (horaire décalé), Université catholique de Louvain, 2018
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Le printemps arabe présenta une opportunité politique aux islamistes pour sauter au pouvoir. Après les élections législatives et présidentielles en Égypte (respectivement en 2011-2012 et en 2012) les Frères musulmans et leur parti (le Parti de la Liberté et de la Justice) sont devenus la première force politique avec une majorité au parlement et un président élu. Les élections de la constituante en Tunisie en 2011 consacrèrent la victoire d'Annahdha ce qui lui a permis de former un gouvernement en coalition avec deux partis sécularistes. Ce succès fut éphémère, en 2013 le président des FM sera déchu par une vague de protestation populaire couronnée par un coup d'État de l'armée. L'interdiction frappa la Gamaâ des FM et les persécutions envahirent ses rangs. En Tunisie la pression de la société civile obligea Annahdha à négocier sa sortie du pouvoir tout en participant à la promulgation de la constitution comme une étape importante de la transition démocratique. Si le constat de l'échec est unique le sort des deux formations n'est pas le même. En se basant sur la théorie du mouvement social et le concept de la légitimité ce mémoire éclaircira les causes de cet échec. L'ambiguïté idéologique le double cadrage, le conservatisme politique et socio-économique, les résistances effectuées par les acteurs de l'environnement politique l'absence de la légitimité révolutionnaire, la vulnérabilité de la légitimité électorale et la médiocrité la légitimité par les outputs constituent les éléments clés explicatifs de la sortie prématurée des FM et Annahdha du pouvoir. Par contre l'autonomisation politique d'Annahdha et les dynamiques intra-organisationnelles au profit de son ail modérée et la nature de l'intervention de la société civile contribuèrent à normaliser l'existence et le rôle politique d'Annahdha ainsi que la réussite de la transition démocratique en Tunisie. À l'opposé, la dépendance du PLJ envers le mouvement des FM la suprématie de l'aile radicale en son sein ainsi que la nature institutionnelle des résistances menés essentiellement par l'armée et un juge politisé conduira à l'échec de la transition et le renvoi des FM vers la clandestinité. ; Master [60] en sciences politiques, orientation générale (horaire décalé), Université catholique de Louvain, 2018
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L'article est paru sous une forme abrégée sous le titre : "Concurrences islamistes en Égypte" ; Cet article rappelle que la création d'un parti des Frères musulmans (le parti de la Liberté et de la Justice) en 2011 n'allait pas de soi pour la Confrérie, et que cette dernière est une organisation religieuse et caritative autant que politique. Ce sont les nouvelles conditions politiques issues de la révolution du 25 janvier - et notamment la nouvelle loi des partis et la perspective d'élections législatives libres et non truquées - qui ont forcé la Confrérie a créer un parti officiel, afin de conjurer les risques de dissidences induits par la création de plusieurs partis issus des rangs fréristes en dépit de l'opposition de la direction de l'organisation. Malgré ces divisions et la concurrence des salafistes, le parti de la Liberté et de la Justice aborde les élections législatives en favori, en se présentant ouvertement comme le parti de la Confrérie avec laquelle il entretient des liens organiques. Cet article se base essentiellement sur des observations faites au Caire en 2011 et sur des entretiens avec des dirigeants et membres de plusieurs partis islamistes.
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L'article est paru sous une forme abrégée sous le titre : "Concurrences islamistes en Égypte" ; Cet article rappelle que la création d'un parti des Frères musulmans (le parti de la Liberté et de la Justice) en 2011 n'allait pas de soi pour la Confrérie, et que cette dernière est une organisation religieuse et caritative autant que politique. Ce sont les nouvelles conditions politiques issues de la révolution du 25 janvier - et notamment la nouvelle loi des partis et la perspective d'élections législatives libres et non truquées - qui ont forcé la Confrérie a créer un parti officiel, afin de conjurer les risques de dissidences induits par la création de plusieurs partis issus des rangs fréristes en dépit de l'opposition de la direction de l'organisation. Malgré ces divisions et la concurrence des salafistes, le parti de la Liberté et de la Justice aborde les élections législatives en favori, en se présentant ouvertement comme le parti de la Confrérie avec laquelle il entretient des liens organiques. Cet article se base essentiellement sur des observations faites au Caire en 2011 et sur des entretiens avec des dirigeants et membres de plusieurs partis islamistes.
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L'article est paru sous une forme abrégée sous le titre : "Concurrences islamistes en Égypte" ; Cet article rappelle que la création d'un parti des Frères musulmans (le parti de la Liberté et de la Justice) en 2011 n'allait pas de soi pour la Confrérie, et que cette dernière est une organisation religieuse et caritative autant que politique. Ce sont les nouvelles conditions politiques issues de la révolution du 25 janvier - et notamment la nouvelle loi des partis et la perspective d'élections législatives libres et non truquées - qui ont forcé la Confrérie a créer un parti officiel, afin de conjurer les risques de dissidences induits par la création de plusieurs partis issus des rangs fréristes en dépit de l'opposition de la direction de l'organisation. Malgré ces divisions et la concurrence des salafistes, le parti de la Liberté et de la Justice aborde les élections législatives en favori, en se présentant ouvertement comme le parti de la Confrérie avec laquelle il entretient des liens organiques. Cet article se base essentiellement sur des observations faites au Caire en 2011 et sur des entretiens avec des dirigeants et membres de plusieurs partis islamistes.
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