Histoire(s) en pratiques
In: Sociographe, Band 3, Heft 3, S. 8-9
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In: Sociographe, Band 3, Heft 3, S. 8-9
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 30, Heft 2, S. 195-209
ISSN: 2104-404X
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 24, Heft 2, S. 11-28
ISSN: 2104-404X
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 69, Heft 1, S. 141-154
ISSN: 1953-8146
Résumé
L'article propose une lecture critique de l'ouvrage récent d'Yves Cohen, Le siècle des chefs, et l'inscrit dans le courant plus vaste du mouvement de l'histoire pragmatique, dont Y. Cohen est un représentant éminent. Après avoir présenté les jalons majeurs de l'œuvre,l'article examine la thèse centrale de l'ouvrage, à savoir que le commandement constitueraitun phénomène propre au XXe siècle. Il montre ensuite en quoi l'approche par les pratiques permet à l'auteur d'aborder de manière originale son propre sujet, pour aborder dans lasection suivante la question du rapport entre discours et pratiques en tant qu'objets d'enquête historique. La dernière section de l'article discute les enjeux de l'histoire pragmatique à l'aune du plus vaste « tournant pratique » qui a caractérisé les sciences sociales des troisdernières décennies.
In: Schweizerische Ärztezeitung: SÄZ ; offizielles Organ der FMH und der FMH Services = Bulletin des médecins suisses : BMS = Bollettino dei medici svizzeri
ISSN: 1424-4004
World Affairs Online
International audience ; Les termes « bioéthique » et « interdisciplinarité » sont indissociables. Même si, certains parlent d'une « naissance bilocalisée » de la bioéthique (laquelle aurait eu lieu à la fois dans l'état du Wisconsin et à Georgetown, en 1970 et 1971), conduisant à l'apparition de significations différentes du terme, on doit reconnaître que, dès l'origine, l'interdisciplinarité est un point commun entre les deux tendances. Pour le cancérologue du Wisconsin, Van Rensselaer Potter, la bioéthique devait désigner une nouvelle discipline à la croisée des connaissances scientifiques et philosophiques, un pont (interdisciplinaire) entre la biologie et l'éthique. Pour le médecin André Hellegers, fondateur du Kennedy Institute de Georgetown, le caractère interdisciplinaire de la bioéthique résidait dans l'application d'arguments philosophiques et de principes éthiques aux problèmes produits par l'intervention humaine dans le domaine médical. Dans les deux cas, cependant, la bioéthique devait se développer au moyen d'un dialogue et d'un échange continu entre des chercheurs et des spécialistes de domaines différentes. Elle devait servir de médium entre le discours médical spécialisé et le débat public et politique. Plus de quarante ans plus tard, malgré l'absence persistante d'une définition univoque de la bioéthique, il existe toujours un certain consensus quant à considérer l'interdisciplinarité comme un élément déterminant de sa méthode. On n'en fait pas moins l'impasse sur ce qu'elle implique exactement. Plusieurs questions demeurent ouvertes : que faut-il entendre par « interdisciplinarité » en bioéthique ? Comment cette dernière est-elle mise en pratique ? Quelles difficultés et limites rencontre-t-elle ? Au moyen d'un bref retour sur la naissance de la bioéthique et son lien avec l'interdisciplinarité, d'une analyse des activités de la bioéthique et des pratiques de l'interdisciplinarité dans ce domaine, ainsi que d'un aperçu des controverses sur l'interdisciplinarité en bioéthique, cet article s'interroge sur la fonction de l'appel à l'interdisciplinarité en bioéthique. Mots-clés : Bioéthique, éthique clinique, philosophie morale, interdisciplinarité
BASE
L'un des objectifs de cet écrit est donc de présenter les résultats concrets de ce questionnement en insistant notamment sur les dispositifs de travail en groupe. Ces derniers semblent en effet être l'outil propice à la mise en mouvement des élèves, et préalable indispensable à la mise en activité au sein de la classe. Le travail en groupe doit toutefois amener ou faciliter la mise en activité, sans être considéré comme une fin en soi ; il ne constitue par ailleurs pas un aiguillon suffisamment efficace pour motiver seul les élèves sur le long terme : si l'on observe un effet nouveauté à l'instauration des premiers travaux en groupes (en binômes ou quatuors), qui pousse spontanément à la mise en activité, celui-ci s'estompe rapidement. Cela rend donc nécessaire la définition d'un enjeu concret, clair et incitatif, généralement sous forme de trace écrite potentiellement ramassée et notée, afin de s'assurer de l'investissement des élèves sur le long terme. Cette trace écrite ne doit cependant pas uniquement être considérée comme une contrainte imposée à l'élève ou un nécessaire « bâton » permettant l'investissement de celui-ci, mais également comme l'un des résultats tangibles de la mise en activité, ayant vocation à remplacer certains passages de cours dictés par le professeur. La place de la trace écrite au sein des activités proposées n'a toutefois pas été forcément évidente, et nous aurons l'occasion de revenir sur ce point.Avant de faire le compte-rendu réflexif et critique des activités proposées au cours de l'année de stage, ce travail se propose de faire un détour du côté de l'histoire. Cela permettra à la fois de mesurer le degré d'originalité de cette injonction actuelle, progressivement devenue norme au cours du siècle dernier, mais aussi de comprendre les multiples interprétations qu'on a pu donner de la mise en activité. En l'occurrence, cette idée de mettre l'élève en activité, ou de recourir aux « méthodes actives » puise entre autre ses sources dans la philosophie du XVIIIe siècle et notamment l'œuvre de Rousseau, et est âprement discutée à la fin du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle, que ce soit par les hommes politiques, les innovateurs pédagogiques, le corps des inspecteurs, des enseignants ou de leurs formateurs. Si cette question de la propagation de l'idée de mise en activité se pose pour l'ensemble du système d'enseignement, elle se pose de manière accrue dans le cas des Sciences Économiques et Sociales. Cette discipline récente à l'histoire mouvementée a dû se battre, de la même manière que la sociologie en tant que discipline universitaire au tournant du XIXe et du XXe siècle, à la fois pour exister, survivre, et conserver son identité et son originalité face aux disciplines voisines. En revenant sur l'histoire de sa création on découvre que la mise en activité se trouve au cœur du projet fondateur des SES, et que la volonté de rénovation pédagogique portée par ses concepteurs a précisément cette revendication comme fer de lance. Dans les décennies qui suivent la naissance de la discipline, la question de la modalité et des objectifs de la mise en activité génère toutefois tensions et controverses. Si la première partie s'éloigne donc peut-être des attendus de l'écrit réflexif, elle ne demeure pas moins un préalable à la démarche réflexive, que l'on peut concevoir de deux manières : s'interroger sur les conditions et les résultats de son action concrète ou immédiate d'une part ; comprendre comment cette action s'insère dans une histoire fourmillante et non-linéaire d'autre part.
BASE
In: Revue française de science politique, Band 60, Heft 1, S. 164-165
ISSN: 0035-2950
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 95, Heft 3, S. 233-249
ISSN: 0295-2319
In: Recherches sociographiques, Band 33, Heft 1, S. 143
ISSN: 1705-6225