Résumé L'Union indienne est le pays non musulman qui a soutenu avec le plus de zèle la cause palestinienne, au détriment d'Israël. Bien que le Gouvernement indien ait reconnu l'État hébreu en septembre 1950, il n'y a pas d'échange de représentations diplomatiques entre les deux pays avant janvier 1992, date marquant le début d'un spectaculaire rapprochement. Ce constat est d'autant plus étonnant qu'aucun litige n'oppose les deux États. Ainsi, pendant plus de quarante ans, Israël a constitué l'un des aspects les plus contestés de la politique extérieure indienne. De Jawaharlal Nehru à Lal Bahadur Shastri, l'importante communauté musulmane indienne et le contentieux indo-pakistanais ont largement contribué à façonner la politique ambiguë que mène le Gouvernement indien vis-à-vis d'Israël.
International audience ; L'objet de cet article est d'étudier la politique d'éducation indienne sous l'angle de la gouvernance. Après avoir défini ce concept, nous analysons les conséquences de la politique d'ajustement structurel indienne lancée en 1991. Nous présentons alors une étude concernant l'efficacité de la "bonne gouvernance". Les efforts de décentralisation au niveau local des décisions concernant l'éducation de base semblent porter leurs fruits. En effet, d'importants progrès se sont réalisés ces cinq dernières années grâce aux réformes institutionnelles. En se rapprochant des citoyens, le système éducatif devient plus efficace. Nous montrons que de fortes disparités d'éducation subsistent entre les Etats et territoires de l'Inde, et ceci, malgré la volonté des gouvernements de gagner le challenge de l'Education Pour Tous. Enfin, au regard des spécificités indiennes, le secteur public continuera à jouer inévitablement le rôle majeur des programmes d'éducation, bien que de nouvelles perspectives existent dans ce domaine. « Mais alors, à quoi sert le navire de l'Etat si tous ne sont pas à bord ? »
International audience ; L'objet de cet article est d'étudier la politique d'éducation indienne sous l'angle de la gouvernance. Après avoir défini ce concept, nous analysons les conséquences de la politique d'ajustement structurel indienne lancée en 1991. Nous présentons alors une étude concernant l'efficacité de la "bonne gouvernance". Les efforts de décentralisation au niveau local des décisions concernant l'éducation de base semblent porter leurs fruits. En effet, d'importants progrès se sont réalisés ces cinq dernières années grâce aux réformes institutionnelles. En se rapprochant des citoyens, le système éducatif devient plus efficace. Nous montrons que de fortes disparités d'éducation subsistent entre les Etats et territoires de l'Inde, et ceci, malgré la volonté des gouvernements de gagner le challenge de l'Education Pour Tous. Enfin, au regard des spécificités indiennes, le secteur public continuera à jouer inévitablement le rôle majeur des programmes d'éducation, bien que de nouvelles perspectives existent dans ce domaine. « Mais alors, à quoi sert le navire de l'Etat si tous ne sont pas à bord ? »
International audience ; L'objet de cet article est d'étudier la politique d'éducation indienne sous l'angle de la gouvernance. Après avoir défini ce concept, nous analysons les conséquences de la politique d'ajustement structurel indienne lancée en 1991. Nous présentons alors une étude concernant l'efficacité de la "bonne gouvernance". Les efforts de décentralisation au niveau local des décisions concernant l'éducation de base semblent porter leurs fruits. En effet, d'importants progrès se sont réalisés ces cinq dernières années grâce aux réformes institutionnelles. En se rapprochant des citoyens, le système éducatif devient plus efficace. Nous montrons que de fortes disparités d'éducation subsistent entre les Etats et territoires de l'Inde, et ceci, malgré la volonté des gouvernements de gagner le challenge de l'Education Pour Tous. Enfin, au regard des spécificités indiennes, le secteur public continuera à jouer inévitablement le rôle majeur des programmes d'éducation, bien que de nouvelles perspectives existent dans ce domaine. « Mais alors, à quoi sert le navire de l'Etat si tous ne sont pas à bord ? »
Mr. Harrison warns that unless a new democratic lender arises when Nehru steps down, India will face Balkanization or authoritarian control based on army force. His disturbing book "is a study of enduring value, fully annotated and indexed and blessed by two of the finest maps in any recent work of scholarship."Originally published in 1960. The Princeton Legacy Library uses the latest print-on-demand technology to again make available previously out-of-print books from the distinguished backlist of Princeton University Press. These editions preserve the original texts of these important books while presenting them in durable paperback and hardcover editions. The goal of the Princeton Legacy Library is to vastly increase access to the rich scholarly heritage found in the thousands of books published by Princeton University Press since its founding in 1905
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Part 1. The Secular State in Perspective; Part 2. Basis for the Secular State in India; Freedom of Religion; Citizenship; Separation of State and Religion; The Theory of Indian Nationalism; Part 3. Religious Liberty and State: Regulation; Part 4. State Versus Religious Regulation of Society; Part 5. The Secular State and Culture; Part 6. Majority-Minority Relations; Part 7. Problems and Prospects; Is India a Secular State?
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This dissertation offers a rereading of the main research works and theoretical models focusing on urban institutions and on urban regulation, that have for long belonged to the area of studies concerning "local government". The aim here is to underline the difficulties faced as soon as power among cities is analysed without systematically comparing it to the functioning of the central State. Despite these difficulties, analysing processes of regulation among cities has become a perfectly legitimate area of study. Today, such is indeed the ambition of numerous research projects. Nevertheless, a great number of these research projects refer to new forms of urban accountability that must be taken into account in the study of contemporary urban government. They state the current evolution of regulation processes. This approach is discussed from a socio-historic perspective. Based on both past and contemporary illustrations, this dissertation thus offers an analysis of urban government and of municipal representatives' ability to regulate urban societies thanks to what they say, what they do and the sources of legitimacy that they claim. A reflection on urban political order is finally proposed. This dissertation is based on empirical research works respectively focusing on municipal reform during the first part of the twentieth century, the spreading of administrative knowledge, the building of city networks and the links between electoral and public action agendas. These research works all bring up the discussion of the centre-periphery model. The interactions between the centre (that is to say the central State) and the periphery (that is to say urban governments) are studied not only in relation to the growth of city governments, but also in relation to the ability of some public actors, more precisely some leaders, to shape and influence institutions. ; Le mémoire propose une relecture des principaux travaux et modèles explicatifs consacrés aux institutions urbaines et au pouvoir urbain qui ont longtemps été contenus dans la catégorie de « gouvernement local ». Il s'agit ici de rendre compte des difficultés qui ont existé à penser le pouvoir dans les villes autrement qu'à partir de l'Etat. Toutefois aujourd'hui la question de la régulation des sociétés urbaines est pleinement légitime. Elle au centre de nombreux travaux. Reste que bon nombre de catégories mobilisées pour penser cette régulation insistent sur les ruptures qui caractériseraient la situation contemporaine, sur la nouveauté des formes de la régulation. Cette insistance portée à la nouveauté est ici discutée par l'usage de travaux socio-historiques. Ainsi le mémoire, en mobilisant des exemples passés et contemporains, propose de revenir sur le gouvernement urbain et la capacité des élus municipaux à réguler la société urbaine à travers les discours et les formes d'actions mises en œuvre ainsi que les sources de légitimité convoitées. C'est bien une réflexion sur l'ordre politique urbain qui est menée. Ce mémoire livre une telle discussion en s'appuyant sur des travaux empiriques menés sur la réforme municipale dans le premier vingtième siècle, la circulation des savoirs administratifs, la structuration des réseaux de villes et enfin les liens entre temporalité de l'action publique et temporalité de l'élection. Ces travaux conduisent tous à une discussion du modèle centre-périphérie. Les rapports centre-périphérie sont mis en question à la lumière non seulement de l'émergence d'un gouvernement des villes, mais aussi de la capacité de certains acteurs publics, des leaders, à agir et à peser sur les institutions.
This dissertation offers a rereading of the main research works and theoretical models focusing on urban institutions and on urban regulation, that have for long belonged to the area of studies concerning "local government". The aim here is to underline the difficulties faced as soon as power among cities is analysed without systematically comparing it to the functioning of the central State. Despite these difficulties, analysing processes of regulation among cities has become a perfectly legitimate area of study. Today, such is indeed the ambition of numerous research projects. Nevertheless, a great number of these research projects refer to new forms of urban accountability that must be taken into account in the study of contemporary urban government. They state the current evolution of regulation processes. This approach is discussed from a socio-historic perspective. Based on both past and contemporary illustrations, this dissertation thus offers an analysis of urban government and of municipal representatives' ability to regulate urban societies thanks to what they say, what they do and the sources of legitimacy that they claim. A reflection on urban political order is finally proposed. This dissertation is based on empirical research works respectively focusing on municipal reform during the first part of the twentieth century, the spreading of administrative knowledge, the building of city networks and the links between electoral and public action agendas. These research works all bring up the discussion of the centre-periphery model. The interactions between the centre (that is to say the central State) and the periphery (that is to say urban governments) are studied not only in relation to the growth of city governments, but also in relation to the ability of some public actors, more precisely some leaders, to shape and influence institutions. ; Le mémoire propose une relecture des principaux travaux et modèles explicatifs consacrés aux institutions urbaines et au pouvoir urbain qui ont longtemps été contenus dans la catégorie de « gouvernement local ». Il s'agit ici de rendre compte des difficultés qui ont existé à penser le pouvoir dans les villes autrement qu'à partir de l'Etat. Toutefois aujourd'hui la question de la régulation des sociétés urbaines est pleinement légitime. Elle au centre de nombreux travaux. Reste que bon nombre de catégories mobilisées pour penser cette régulation insistent sur les ruptures qui caractériseraient la situation contemporaine, sur la nouveauté des formes de la régulation. Cette insistance portée à la nouveauté est ici discutée par l'usage de travaux socio-historiques. Ainsi le mémoire, en mobilisant des exemples passés et contemporains, propose de revenir sur le gouvernement urbain et la capacité des élus municipaux à réguler la société urbaine à travers les discours et les formes d'actions mises en œuvre ainsi que les sources de légitimité convoitées. C'est bien une réflexion sur l'ordre politique urbain qui est menée. Ce mémoire livre une telle discussion en s'appuyant sur des travaux empiriques menés sur la réforme municipale dans le premier vingtième siècle, la circulation des savoirs administratifs, la structuration des réseaux de villes et enfin les liens entre temporalité de l'action publique et temporalité de l'élection. Ces travaux conduisent tous à une discussion du modèle centre-périphérie. Les rapports centre-périphérie sont mis en question à la lumière non seulement de l'émergence d'un gouvernement des villes, mais aussi de la capacité de certains acteurs publics, des leaders, à agir et à peser sur les institutions.
This dissertation offers a rereading of the main research works and theoretical models focusing on urban institutions and on urban regulation, that have for long belonged to the area of studies concerning "local government". The aim here is to underline the difficulties faced as soon as power among cities is analysed without systematically comparing it to the functioning of the central State. Despite these difficulties, analysing processes of regulation among cities has become a perfectly legitimate area of study. Today, such is indeed the ambition of numerous research projects. Nevertheless, a great number of these research projects refer to new forms of urban accountability that must be taken into account in the study of contemporary urban government. They state the current evolution of regulation processes. This approach is discussed from a socio-historic perspective. Based on both past and contemporary illustrations, this dissertation thus offers an analysis of urban government and of municipal representatives' ability to regulate urban societies thanks to what they say, what they do and the sources of legitimacy that they claim. A reflection on urban political order is finally proposed. This dissertation is based on empirical research works respectively focusing on municipal reform during the first part of the twentieth century, the spreading of administrative knowledge, the building of city networks and the links between electoral and public action agendas. These research works all bring up the discussion of the centre-periphery model. The interactions between the centre (that is to say the central State) and the periphery (that is to say urban governments) are studied not only in relation to the growth of city governments, but also in relation to the ability of some public actors, more precisely some leaders, to shape and influence institutions. ; Le mémoire propose une relecture des principaux travaux et modèles explicatifs consacrés aux institutions urbaines et au pouvoir urbain qui ont longtemps été ...