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World Affairs Online
In: Gérontologie et société, Band 14 / n° 56, Heft 1, S. 124-140
In: Enfances, familles, générations: EFG, Heft 27
ISSN: 1708-6310
Cadre de la recherche : Les notions de
« queer time » et « crip
time » (temporalités queers et handicapées) en études queers et sur le
handicap sont descriptives et normatives. D'une part, ces notions représentent
une description des temporalités dominantes (hétérosexuelles ou non handicapées)
versus hors normes (queers ou handicapées). D'autre part, elles proposent sur le
plan normatif une critique des temporalités dominantes.
Objectifs : Cet essai explore, sur le plan descriptif et normatif, une
troisième temporalité marginalisée ; celle des personnes trans.
Méthodologie : À partir d'une méthodologie
autoethnographique et d'une approche intersectionnelle, cet article croise les
analyses sur les âges de vie, les genres (cisgenres versus transgenres) et les
temporalités sociales marginalisées afin d'étudier la temporalité trans et ses
implications pour les représentations médiatiques des personnes trans.
Résultats : Je soutiens que certaines personnes trans
sont amenées à vivre, à travers des conjonctures personnelles, communautaires et
sociales/médiatiques, une temporalité de « surexposition » les poussant à se
dévoiler. Bien qu'il s'agisse d'un moment transitoire, ce dernier est souvent
exploité par les médias.
Conclusions : Je propose
d'abord un historique des notions de temporalités queers et « crip » et indique comment celles-ci s'apparentent aux
temporalités trans. Ensuite, je m'attarde aux spécificités des temporalités
trans et montre qu'elles sont marquées par un temps de surexposition. Enfin,
j'expose comment ce temps de surexposition est l'objet d'une surexploitation par
les médias. Je réfléchis en conclusion à une éthique médiatique sensible aux
groupes marginalisés.
Contribution : Cet article
dégage les apports épistémologiques et heuristiques des temporalités
marginalisées, notamment trans, pour les réflexions sociologiques sur le temps
et les âges de vie et constitue une contribution pour les études de genre, trans
et du handicap, ainsi que pour l'éthique des médias.
In: Dialogue: revue de recherches cliniques et sociologiques sur le couple et la famille, Band 246, Heft 1, S. 137-150
Bien que la Tunisie lutte pour les droits humains, la diversité sexuelle et de l'identité de genre reste frappée par l'exclusion et les discours stigmatisants. Les personnes appartenant à la communauté lgbt continuent à subir un traitement dégradant. Elles sont exposées à un système rejetant qui les place dans les marges et justifie leur maintien dans l'invisibilité et l'illégitimité sociales. Sur la base d'une analyse qualitative de discours de personnes concernées par la diversité de genre, bénéficiant d'une prise en charge thérapeutique et fréquentant le réseau associatif tunisien, les auteurs traiteront de la loi du silence liée à ces systèmes sociaux maltraitants. Les stratégies élaborées par les homosexuels face à la violence subie viennent interrompre ce non-dit et se laissent voir à travers l'accablement et l'introversion et/ou la révolte, la revendication et le militantisme.
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 6, Heft 1, S. 29-51
ISSN: 1776-2944
This article presents a critique of the concepts "sexual orientation" and "gender identity", which are being employed to contest global human rights discourses by prevailing international lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) and human rights activist networks – notably in the Declaration of Montreal (2006) and, especially, the Yogyakarta Principles (2007). Theoretical analysis, informed by social theory and queer theory, is presented of these key concepts shaping human rights debates, particularly in relation to the United Nations. Relationships between the discourses used by international governmental and non-governmental organizations (NGOs), academics and activists are analysed to discern the conceptions of subjectivity and identity operating. With reference to Judith Butler's "heterosexual matrix", it is proposed that the entry of "sexual orientation" and "gender identity" into human rights discourse can be interpreted as installing a distinctive gender and sexuality matrix, but also that definitions of "sexual orientation" and "gender identity" in the Yogyakarta Principles facilitate contestation of these concepts. It is argued that LGBT, queer and allied NGOs and activists should systematically contest these concepts' dominant meanings.
BASE
In: Enfances, familles, générations: EFG, Heft 23, S. 108-126
ISSN: 1708-6310
Au Québec, la Charte des droits et libertés de la personne interdit, dans une certaine mesure, la discrimination des personnes trans*. Ce régime couvre cependant difficilement les différentes facettes de l'identité de genre et de l'expression de genre et certaines situations pouvant en découler, dont la transparentalité. En réponse à cette lacune et à l'aide d'une approche positiviste, l'article proposé suggère l'ajout de l'« identité de genre » et de l'« expression de genre » à la liste des motifs de distinction illicites énoncés à l'article 10 de la Charte. Cela permettrait d'offrir aux personnes trans* une meilleure « protection » juridique – à supposer qu'une telle protection existe réellement. L'état du droit se verrait, par ailleurs, clarifié. Afin de soutenir cette affirmation, l'interdiction de discriminer les personnes trans* est, dans un premier temps, étudiée. Il est ainsi montré que le « sexe » et l'« état civil » apparaissent comme des motifs centraux au coeur d'une telle analyse. Cependant, en raison de l'interprétation qui leur en est donnée, ils ne permettent pas d'embrasser pleinement et explicitement la situation de toute personne résistant aux stéréotypes de genre. Le régime juridique québécois se montre donc, à cet égard, insuffisant pour interdire complètement et explicitement la discrimination contre les personnes trans*. Face à cette insuffisance, il est, dans un deuxième temps, proposé d'ajouter, à la liste des motifs de distinction illicites, l'« identité de genre » et l'« expression de genre ». De plus en plus prisée ailleurs au Canada, une modification semblable de la Charte permettrait de pallier le problème décrit ci-dessus. S'il est vrai que les effets concrets d'une telle modification législative sont difficilement mesurables considérant le fait que la « protection » contre la discrimination, au sens strict, relève du mythe, l'auteur soutient qu'il demeure opportun de modifier en ce sens la Charte des droits et libertés de la personne.
This collection of essays aims to widen the current critique on borders by examining their entanglements with constructions of identity and disciplinary categories. In particular, it calls into question established models of gender, notions of narrative genres and typological genera of borders in todays literary, artistic, philosophical, and socio-political discourse. The chapters interrogate boundaries and boundary-crossing not only in terms of geographical frontiers and the physical acts of trespassing, but also as discursive constructs that police crossing subjects as gendered subjects, on the one hand, and identify artistic genres and academic disciplines as fixed, sealed-in ways of understanding the world, on the other. Taking inspiration from the multiple meanings of the Italian word genere (which stands for gender, genre, and typology/genus simultaneously), the volume reflects on the gendered, narrative, and typological nature of borders and border imagery, and on the significance and potentialities of crossover phenomena taking place in borderlands, in the fields of arts, literature, anthropology, sociology and philosophy. Claudia Capancioni is Reader in English Literature at Bishop Grosseteste University, UK. She specialises in Victorian and contemporary women writers, life and travel writing, and gender studies. Mariaconcetta Costantini is Full Professor of English Literature at G. dAnnunzio University of Chieti-Pescara, Italy. She specialises in Victorian and contemporary literature, especially in popular fiction, women writers, and the Gothic. Mara Mattoscio teaches English Literature and Culture at the University of Macerata, Italy. She specialises in Anglophone postcolonial literature and film, race and gender studies, and critical theory
In: Genre, sexualité & société, Heft 15
ISSN: 2104-3736
This collection of essays aims to widen the current critique on borders by examining their entanglements with constructions of identity and disciplinary categories. In particular, it calls into question established models of gender, notions of narrative genres and typological genera of borders in todays literary, artistic, philosophical, and socio-political discourse. The chapters interrogate boundaries and boundary-crossing not only in terms of geographical frontiers and the physical acts of trespassing, but also as discursive constructs that police crossing subjects as gendered subjects, on the one hand, and identify artistic genres and academic disciplines as fixed, sealed-in ways of understanding the world, on the other. Taking inspiration from the multiple meanings of the Italian word genere (which stands for gender, genre, and typology/genus simultaneously), the volume reflects on the gendered, narrative, and typological nature of borders and border imagery, and on the significance and potentialities of crossover phenomena taking place in borderlands, in the fields of arts, literature, anthropology, sociology and philosophy. Claudia Capancioni is Reader in English Literature at Bishop Grosseteste University, UK. She specialises in Victorian and contemporary women writers, life and travel writing, and gender studies. Mariaconcetta Costantini is Full Professor of English Literature at G. dAnnunzio University of Chieti-Pescara, Italy. She specialises in Victorian and contemporary literature, especially in popular fiction, women writers, and the Gothic. Mara Mattoscio teaches English Literature and Culture at the University of Macerata, Italy. She specialises in Anglophone postcolonial literature and film, race and gender studies, and critical theory.
In: Canadian military journal: Revue militaire canadienne, Band 23, Heft 3, S. 49-56
ISSN: 1492-0786
TBA
La notion de genre musical est une de celles qui ont fait couler le plus d'encre en popular music studies, et souvent par des chercheurs particulièrement reconnus, au premier rang desquels plus de trente ans d'approfondissement de ce sujet, propose une définition du genre musical particulièrement concise : « a set of music events regulated by conventions accepted by community ». Il adopte ainsi une conception extrêmement large, dans laquelle le seul critère fondamental est celui de la reconnaissance du genre en tant que tel par une communauté. Ainsi, il arrive qu'un genre musical ne soit pas évalué à l'aune de sa sonorité : « not all musical genres are characterized by the same type of descriptors. Some genres may be characterized by some musical features, while others are determined by the calendar (e.g. Christmas music in Western cultures), or other industrial criteria. » (Fabbri, 2014, 16). Fabbri s'oppose en cela à la tendance répandue, qui inclut les caractéristiques sonores parmi les critères d'identification d'un genre musical (Frith, 1996 ; Brackett, 2002 ; Holt, 2007, par exemple). Si la question du genre est centrale en popular music studies, c'est sans doute parce que la catégorisation de musique joue un rôle central en popular music (Fabbri, 1982 ; Frith, 1996) et probablement en musique en général (Fabbri 2014 ; Holt, 2007). L'on peut aussi constater-dans les usages musicaux quotidiens-la prolifération d'étiquettes de genre (tags and labels) dans le domaine de la popular music. Ces dénominations et la réalité des genres ne sont pas véritablement superposables : Fabbri (2014, 10-11) souligne le décalage chronologique fréquent et parfois considérable (des décennies) entre la pratique d'un genre et la sanction que constitue l'acte de le dénommer. Il n'en reste pas moins que genre tags et genre labels sont étroitement corrélés à la définition et à la délimitation pratique des genres musicaux. On peut les considérer comme des dénominations ambiguës mais d'un usage facile et courant, qui traduisent et permettent un processus de catégorisation aux finalités multiples. Ils ont une fonction première de connaissance, liée à l'acte de dénomination et au processus réflexif dont il relève (Fabbri, 2012, 10 ; 2014, 10-12). En effet, comme toute dénomination, elles permettent de regrouper des musiques en les subsumant, et dans le même temps de les distinguer, en tant qu'ensemble, d'autres ensembles, et d'autres musiques. Mais cette fonction épistémologique, fondamentale, des dénominations de genre est combinée avec d'autres finalités, qui peuvent même faire obstacle à la première. Ainsi, l'on va observer une fonction sociale, qui peut être idéologique ou politique (Fabbri, 1982), industrielle et commerciale (Frith, 1996, 75-84), ou liée de manière plus complexe à la configuration des groupes sociaux et à la dynamique de leurs rapports de pouvoir (Hamilton, 2007). Parmi les écrits les plus fascinants sur ce sujet, figurent ceux qui montrent combien une catégorie et sa dénomination divergent des pratiques musicales (Tagg, 1989) et parfois masquent de véritables opérations de fabrication, contradictoires avec l'authenticité supposée du genre en question (Peterson, 1997 ; Hamilton, 2007). Ces divers travaux montrent bien que les dénominations, qui ne se rapportent pas à des entités fixes, sont elles-mêmes de l'ordre du processus. Dans les termes de Fabbri (2012, 19), « categorization processes […] are actually functioning in every moment of our interaction with music. […] Musical life is a continuous process of categorization, production and recognition of the occurrences of types ». De manière plus diffuse mais très efficace, les étiquettes se voient dotées de signifiés moins musicaux que symboliques, à travers les représentations qui leur sont accolées dans la vie courante (Brackett, 2002, 66), en particulier dans les médias, et qui sont particulièrement repérables dans les énoncés formalisés et souvent stéréotypés de la presse écrite (Rudent, 2000 ; Escoubet, 2015).
BASE
La notion de genre musical est une de celles qui ont fait couler le plus d'encre en popular music studies, et souvent par des chercheurs particulièrement reconnus, au premier rang desquels plus de trente ans d'approfondissement de ce sujet, propose une définition du genre musical particulièrement concise : « a set of music events regulated by conventions accepted by community ». Il adopte ainsi une conception extrêmement large, dans laquelle le seul critère fondamental est celui de la reconnaissance du genre en tant que tel par une communauté. Ainsi, il arrive qu'un genre musical ne soit pas évalué à l'aune de sa sonorité : « not all musical genres are characterized by the same type of descriptors. Some genres may be characterized by some musical features, while others are determined by the calendar (e.g. Christmas music in Western cultures), or other industrial criteria. » (Fabbri, 2014, 16). Fabbri s'oppose en cela à la tendance répandue, qui inclut les caractéristiques sonores parmi les critères d'identification d'un genre musical (Frith, 1996 ; Brackett, 2002 ; Holt, 2007, par exemple). Si la question du genre est centrale en popular music studies, c'est sans doute parce que la catégorisation de musique joue un rôle central en popular music (Fabbri, 1982 ; Frith, 1996) et probablement en musique en général (Fabbri 2014 ; Holt, 2007). L'on peut aussi constater-dans les usages musicaux quotidiens-la prolifération d'étiquettes de genre (tags and labels) dans le domaine de la popular music. Ces dénominations et la réalité des genres ne sont pas véritablement superposables : Fabbri (2014, 10-11) souligne le décalage chronologique fréquent et parfois considérable (des décennies) entre la pratique d'un genre et la sanction que constitue l'acte de le dénommer. Il n'en reste pas moins que genre tags et genre labels sont étroitement corrélés à la définition et à la délimitation pratique des genres musicaux. On peut les considérer comme des dénominations ambiguës mais d'un usage facile et courant, qui traduisent et permettent un processus de catégorisation aux finalités multiples. Ils ont une fonction première de connaissance, liée à l'acte de dénomination et au processus réflexif dont il relève (Fabbri, 2012, 10 ; 2014, 10-12). En effet, comme toute dénomination, elles permettent de regrouper des musiques en les subsumant, et dans le même temps de les distinguer, en tant qu'ensemble, d'autres ensembles, et d'autres musiques. Mais cette fonction épistémologique, fondamentale, des dénominations de genre est combinée avec d'autres finalités, qui peuvent même faire obstacle à la première. Ainsi, l'on va observer une fonction sociale, qui peut être idéologique ou politique (Fabbri, 1982), industrielle et commerciale (Frith, 1996, 75-84), ou liée de manière plus complexe à la configuration des groupes sociaux et à la dynamique de leurs rapports de pouvoir (Hamilton, 2007). Parmi les écrits les plus fascinants sur ce sujet, figurent ceux qui montrent combien une catégorie et sa dénomination divergent des pratiques musicales (Tagg, 1989) et parfois masquent de véritables opérations de fabrication, contradictoires avec l'authenticité supposée du genre en question (Peterson, 1997 ; Hamilton, 2007). Ces divers travaux montrent bien que les dénominations, qui ne se rapportent pas à des entités fixes, sont elles-mêmes de l'ordre du processus. Dans les termes de Fabbri (2012, 19), « categorization processes […] are actually functioning in every moment of our interaction with music. […] Musical life is a continuous process of categorization, production and recognition of the occurrences of types ». De manière plus diffuse mais très efficace, les étiquettes se voient dotées de signifiés moins musicaux que symboliques, à travers les représentations qui leur sont accolées dans la vie courante (Brackett, 2002, 66), en particulier dans les médias, et qui sont particulièrement repérables dans les énoncés formalisés et souvent stéréotypés de la presse écrite (Rudent, 2000 ; Escoubet, 2015).
BASE
In: Politique africaine, Band 168, Heft 4, S. 53-74
Cet article porte sur des associations panafricanistes afrocentriques basées en France qui, dans la veine des nationalismes sexuels, placent la question des rapports hommes/femmes et de la sexualité au cœur de leur projet politique consistant à décoloniser l'identité du « peuple noir ». Analysant la généalogie de ces idées et de ces discours, cet article montre que la matrice idéologique principale de la position anti-genre de ces militant·e·s est l'afrocentrisme. Mais il souligne aussi combien ils s'inspirent paradoxalement d'idées contraires à leurs objectifs, issues des féminismes, du christianisme et de l'idéologie coloniale, et contribuent ainsi à transformer l'idéologie afrocentriste.
In: Portes océanes 19
"Sexe, genre et identité ne se distinguent plus, ils se confondent. À la suite des colloques d'août 2010 à Nouméa et d'octobre de la même année à Nanterre, les actes de Sexe, genre, identité posent une réflexion pluridisciplinaire autour de la domination et de l'inégalité des sexes. Sillonnant les champs culturels et littéraires de l'Océanie, de l'Occident, de l'océan Indien et du monde arabe, les présentes contributions examinent les discours, les significations et les modalités selon lesquelles opèrent les notions de masculin, féminin, sexe et genre. Comment interpréter les signes de la confusion ou de la distinction de sexe et de genre? Dans l'espace social, la séparation des genres correspond-elle à une séparation des sexes, à l'expression d'un ordre sexué du monde? Modalité de l'organisation sociale, le genre procède aussi du champ symbolique d'un ordre culturel et historique. L'articulation de la sexualité, des pouvoirs et des violences, qui sous-tendent les relations et les hiérarchies, révèle une identité de l'individu et du groupe en crise, et invite à la déconstruction du genre."--Page 4 of cover