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World Affairs Online
In: Revue française de sociologie, Band 22, Heft 4, S. 652
In: Publications de l'Institut d'Études et de Recherches Interethniques et Interculturelles 2
In: Moderna Språk, Band 84, Heft 2, S. 140-148
ISSN: 2000-3560
Christophe Bord, från Toulouse, har studerat och undervisat vid olika europeiska universitet. Han har nordisk lingvistik som specialitet. Hans artikel visar hur bilden av franskan som ett genom sin "klarhet" och "precision" överlägset språk fortfarande är stak i Frankrike och hur denna bild ligger till grund för den strid som där förs mot "yttre och inre fiender" (fr.a. engelskan respektive minoritetsspråken i Frankrike).
In: Pépites 19
In: Multitudes, Band 55, Heft 1, S. 62-70
ISSN: 1777-5841
Dans cet entretien, Michael Hardt et Saree Makdisi traitent d'un Romantisme qui va au-delà de sa traditionnelle identification avec le nationalisme et l'individualisme bourgeois. Utilisant le concept de multitude comme point d'accès, la conversation qui s'en suit touche à la question des Romantismes non occidentaux, l'échec des idéologies nationalistes, les formes collectives radicales, l'imagination spinoziste, et l'esthétique anticapitaliste en tant que traces d'un Romantisme alternatif. Ces traces déplient des affinités et des tensions largement sous-théorisées entre le Romantisme et le travail de Marx, Gramsci, et Saïd.
In: Espaces libres. Histoire
À partir de 1933, le philologue allemand Victor Klemperer tient un journal dans lequel il consigne toutes les manipulations du IIIe Reich sur la langue et la culture de son pays. Offrant un décryptage inédit de la novlangue nazie qu'il baptise LTI : Lingua Tertii Imperii, ses notes montrent comment le totalitarisme et l'antisémitisme s'insinuent dans le langage courant et s'inscrivent au plus intime de chacun. Par l'adoption mécanique et inconsciente de l'idéologie que véhiculent les mots, les expressions et les formes syntaxiques, cette langue de propagande agit comme un poison. LTI est plus qu'un acte de résistance et de survie, c'est un classique et une référence pour toute réflexion sur le langage totalitaire. Fils de rabbin,Victor Klemperer (1881-1960) fut professeur de philologie et de littérature française avant d'être destitué en 1935 pour être affecté à un travail de manoeuvre dans une usine. Il échappa de justesse à la déportation, puis à la mort lors du bombardement de Dresde. Après la guerre, il redevint professeur d'université dans la nouvelle RDA
World Affairs Online
In: Horizons du langage
In: Série 'Problèmes et perspectives'
National audience ; "La psychologie sociale est la science des phénomènes de l'idéologie (cognitions et représentations sociales) et des phénomènes de communication." C'est ainsi que Serge Moscovici introduisait, il y a plus de vingt ans, un traité de psychologie sociale qui fait toujours référence (1984, p.7). Dans quelle mesure la psychologie sociale d'aujourd'hui rend-elle effectivement compte de ces deux registres de phénomènes ? Pour ce qui est l'idéologie, il s'agit d'une notion complexe qui subsume la plupart des notions de base de la discipline : représentations sociales en premier lieu, mais aussi attitudes, normes et valeurs, pour les plus étendues. Et la spécificité du regard psycho-social réside précisément dans la lecture idéologique qu'il peut proposer de phénomènes qui se manifestent aux niveaux individuel et inter-individuel (Cf. Wilhem Doise, 1982). Force est pourtant de constater que le terme même d'idéologie est d'une fréquence relativement faible dans le corpus des connaissances psycho-sociales ; et, plus fondamentalement, que les tentatives de conceptualiser l'idéologie y sont marginales. Mais il est vrai que l'on ne saurait ériger l'idéologie en objet de connaissance sans convoquer d'autres disciplines, sociologie et philosophie au premier chef, tandis que la psychologie sociale s'est progressivement transformée en une mosaïque de champs de recherche spécialisés. Il en émane des "micro-théories" non articulées entre elles, comme le regrette Alexandre Dorna (voir par exemple 2002), promoteur en France d'une psychologie politique qui quant à elle ne saurait se définir ni en faisant l'économie du concept d'idéologie, ni en négligeant les apports des autres sciences humaines et sociales. Il existe cependant un champ de la psychologie sociale expérimentale qui rend compte des mécanismes de la reproduction idéologique, champ dont le chef de file est Jean-Léon Beauvois, et qui sera présenté ici dans un premier temps. S'y dessinent notamment quelques caractéristiques essentielles de l'idéologie dominante dont on peut rendre compte via un modèle normatif de la nature humaine : le modèle personnologiste de l'individualisme libéral. Mais dans ces travaux, l'idéologie dominante n'est généralement pas traitée de front. De plus, il n'est pas aisé d'y trouver matière à articuler idéologie et communication. Il faut encore préciser que ces travaux s'inscrivent dans une perspective fonctionnaliste : ils mettent en évidence la fonction de reproduction des processus socio-cognitifs qu'ils décrivent.
BASE
Ce rapport est la synthèse d'un ensemble de travaux expérimentaux, théoriques, et méthodologiques. Il pose les fondements d'une approche psychosociolangagière de l'idéologie. L'idéologie est entendue ici en tant qu'épistémo-idéologie, cadre socio-cognitif qui se donne comme vision naturelle du monde. Elle s'appréhende par l'analyse des évidences implicites qui traversent les discours. Les travaux présentés prennent appui sur l'articulation entre deux paradigmes a priori antinomiques : la psychologie sociale de la reproduction idéologique (cf. l'individualisme libéral comme modèle normatif de la nature humaine), et la pragmatique psycho-sociale (cf. construction intersubjective de la réalité sociale dans les échanges langagiers). Les travaux empiriques portent notamment sur l'évaluation personnologique du locuteur (en particulier : en situation professionnelle), la production et la réception des discours médiatiques (en particulier : discours politique), et la co-construction dans des échanges dialogiques. Ces travaux amènent à formuler l'hypothèse d'un modèle normatif général du "savoir communiquer" : le modèle médiatique de la communication. Cette hypothèse invite à un examen critique de quelques processus supposés fondamentaux (relatifs à : la communication, le traitement de l'information, la détermination des conduites). Ainsi, au regard de la normalisation d'un certain type de rapport à l'autre, à soi, et au réel, le fonctionnement socio-cognitif ordinaire de l'homme des démocraties libérales pourrait être symptomatique de l'engagement de la société dans un processus pathologique. Car sont en cause les conditions de possibilité de l'histoire, de la culture, et in fine de la société.
BASE
Ce rapport est la synthèse d'un ensemble de travaux expérimentaux, théoriques, et méthodologiques. Il pose les fondements d'une approche psychosociolangagière de l'idéologie. L'idéologie est entendue ici en tant qu'épistémo-idéologie, cadre socio-cognitif qui se donne comme vision naturelle du monde. Elle s'appréhende par l'analyse des évidences implicites qui traversent les discours. Les travaux présentés prennent appui sur l'articulation entre deux paradigmes a priori antinomiques : la psychologie sociale de la reproduction idéologique (cf. l'individualisme libéral comme modèle normatif de la nature humaine), et la pragmatique psycho-sociale (cf. construction intersubjective de la réalité sociale dans les échanges langagiers). Les travaux empiriques portent notamment sur l'évaluation personnologique du locuteur (en particulier : en situation professionnelle), la production et la réception des discours médiatiques (en particulier : discours politique), et la co-construction dans des échanges dialogiques. Ces travaux amènent à formuler l'hypothèse d'un modèle normatif général du "savoir communiquer" : le modèle médiatique de la communication. Cette hypothèse invite à un examen critique de quelques processus supposés fondamentaux (relatifs à : la communication, le traitement de l'information, la détermination des conduites). Ainsi, au regard de la normalisation d'un certain type de rapport à l'autre, à soi, et au réel, le fonctionnement socio-cognitif ordinaire de l'homme des démocraties libérales pourrait être symptomatique de l'engagement de la société dans un processus pathologique. Car sont en cause les conditions de possibilité de l'histoire, de la culture, et in fine de la société.
BASE
Rapprocher langage et musique, ou « logos » et « melos », peut apparaître comme une entreprise à la fois banale et périlleuse. En effet, le sens commun hésite d'emblée entre deux thèses opposées et apparemment irréconciliables : par certains aspects, la musique parle à tout auditeur, fût-il peu averti, elle parle aux émotions et elle est même souvent présentée comme un langage universel ; mais la musique semble également inaccessible aux mots, impossible à décrire ou à paraphraser, parce qu'elle serait justement apte à exprimer - le plus souvent sans mots - « l'indicible » ou « l'ineffable »