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L'approche de divers systèmes signifiants à l'aide d'un modèle sémio tique élaboré, en principe, à partir du langage déllotatif de la communica tion, pose le problème de la formalisation de certains aspects des systèmes signifiants qui ne correspondent pas aux structures saisissables par le modèle linguistique usuel. C'est à ce stade de la recherche que la sémiologie, suivant la démarche de la philosophie la plus traditionnelle, introduit la distinction norme-anomalie, en considérant comme déviatoire tout ce qui échappe aux grilles de la linguistique dénotative. Or, le concept d'anomalie, s'il insiste clairement sur la différence entre une certaine structure signifiante et une autre considérée comme " normale ", présente plusieurs désavantages que la pratique quotidienne des sémiologues ne cesse de dénoncer. Ainsi, la distinction norme-anomalie permet difficile ment une description non-réductrice des structures dites " déviatoires ". D'autre part, cette distinction pose le problème des critères qui fonderaient une structure comme normale et une autre comme déviatoire ( donc le problème du point de départ et de l'orientation de la recherche même). A cette discussion, dont l'importance est capitale pour la constitution d'une sémiologie générale, et pour toute science sociale, les recherches sur les systèmes signifiaiits dits " artistiques " ( la littérature, la peinture, le ciné ma, etc.) peuvent apporter beaucoup. Il s'agit en effet, dans ces systèmes signi fiants, d'un langage dit " poétique " dont les structures échappent d'emblée à celles du langage considéré comme principalement dénotatif et sur lequel le modèle sémiologique est généralement construit. De sorte que, dans l'étude du langage poétique, le problème norme-anomalie est posé, pour ainsi dire, à son niveau de base : au niveau de la matière linguistique elle-même, là où se différencient dans le tissu même du langage, la " norme " et " l'anomalie ". Vu plus généralement, le problème est le suivant : Est-ce qu'un modèle sémiotique général, englobant tous les systèmes signifiants, est possible ? Un modèle dont les différents niveaux, correspondant aux différents systèmes sémiotiques, peuvent s'intégrer dans une totalité axio matisable, sans s'exclure comme " anonialies" l'un par rapport à l'autre ? Si oui, à partir de la formalisation de quel corpus linguistique ce modèle général est-il possible ? Et comment intégrer dans ce modèle sémiotique général, les particu larités considérées aujourd'hui comme déviatoires? Le texte de Gérard Genette ouvre un débat que les efforts de sémiolo gues — logiciens, mathématiciens, psycholinguistes, sociologues, etc. — devraient alimenter. (Note de la Rédaction.)
Dans le présent article, nous revenons sur le rôle paradigmatique que joue l'espace scénique pour comprendre la méthode de Wittgenstein, c'est-à-dire la description grammaticale à l'aide des jeux de langage. La réversibilité entre jeux de langage et répliques théâtrales est mise au service d'une exploration de la voix humaine qui suit trois étapes : la mise au premier plan de l'expression et de l'expressivité ; la conjonction entre la complétude des règles et l'intégration d'une dimension heuristique et inventive des jeux de langage ; la plasticité, enfin, du jeu de l'intérieur et de l'extérieur.
Plus que jamais, la transition écologique engage notre capacité commune à faire dialoguer des langages à la fois légitimes et divergents. Celui de la science. Celui du politique. Celui des lanceurs d'alerte. Celui des acteurs économiques. L'effort passe par le dépassement des formules clés en main. Retour en cinq points saillants sur notre dossier.
Au printemps dernier, le Groupe de Recherche et d'Action pour l'Enfance -le GRAPE -avait organisé des journées d'étude sur le thème Petite enfance et immigration en lien avec la notion d' inter culturel. A ces journées qui ont connu un réel succès ont participé des chercheurs, des sociologues, des médecins, des éducateurs . Parmi les conférences les plus originales, nous avons retenu celle de Mme Janine de la Robertie, psychanalyste, intitulée Langue, langage, parole mais qu'on aurait tout aussi bien pu titrer Comme si un petit enfant n'était pas toujours un étranger... Nous remercions le GRAPE et Françoise Groud-Dahmane, sans oublier la conférencière, de nous avoir autorisés à reproduire ce texte. Il est extrait des Actes des journées d'étude que l'on peut se procurer au GRAPE, 23, rue Notre-Dame de Lorette 75009 PARIS, au prix de 90 F.
In France, feminist studies rustle in recent years of a word, which also resonates in militant circles: 'intersectionality'. He was first in English at the turn of the 1990s, in the wake of Black feminism: the lawyer who Kimberle Crenshaw offers. But since then, it has spread in many languages around the world. Adapted from the source document.
International audience ; The French phrase "élément(s) de langage" (lit. 'language element(s)'), which can be translated into English as "talking point(s)", has recently acquired popularity in France's media and has become a hot topic as regards to how French politicians deliver messages to the public. Unlike standard speeches and public statements, which are written by spin doctors, talking points are generally perceived as some kind of "linguistic dishonesty". This paper aims at clarifying what the phrase "élément(s) de langage" actually means. In order to do so, we conduct a lexicological study of this term, which allows us to identify three distinct senses. A lexicographic description is drafted for each of these senses, using the Explanatory Combinatorial Lexicology approach as implemented in the French Lexical Network project. ; Les éléments de langage, qui ont récemment connu une grande popularité médiatique, semblent posséder un statut intermédiaire entre celui de texte préfabriqué et celui de simple collection d'éléments linguistiques plus ou moins lexicalisés. Alors que le discours possède un statut neutre, les éléments de langage sont perçus comme une « malhonnêteté linguistique » de la part des personnes qui les emploient. Après avoir brièvement introduit le problème abordé, nous examinons les éléments de langage en tant que type de discours et en tant que phénomène médiatique récent. Cela permet de mettre en évidence un certain flou quant à la nature linguistique des éléments de langage. Afin d'éclaircir cette situation, nous abordons ensuite la notion d'éléments de langage, comme type particulier d'argumentaire, sous l'angle de l'étude lexicologique du terme « élément(s) de langage ». Cela nous permet d'identifier trois acceptions du terme en question, pour lesquelles nous proposons une ébauche de description lexicographique.