À la recherche de l’excellence ? Une perspective internationale sur la gouvernance de la recherche universitaire
In: L’université en transition, S. 13-28
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In: L’université en transition, S. 13-28
In: Politiques et management public: PMP, Band 25, Heft 2, S. 23-44
ISSN: 0758-1726, 2119-4831
In: Politiques et management public: PMP, Band 25, Heft 2, S. 23-44
ISSN: 0758-1726
World Affairs Online
In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Band 54, Heft 2, S. 301-305
ISSN: 0769-3362
ISSN: 2313-6529
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 50, S. 17-37
ISSN: 1703-9665
Cet article documente le processus de restructuration des rapports entre l'Université, la recherche universitaire et l'État dans le contexte de la « société des savoirs » et de sa gouvernance au Canada. Considéré comme la condition indispensable d'un accroissement de la compétitivité des économies nationales, ce processus met à mal l'autonomie universitaire et la fonction de production de recherche fondamentale de l'Université en ce qu'il oriente les thèmes et les priorités de la recherche. Les points de vue sur ce sujet sont divisés entre divers acteurs qui contrôlent le « champ » de la production de recherche. Depuis sa création, Lien social et Politiques a souvent traité des questions suscitées aujourd'hui par l'insertion de la recherche universitaire dans la « société des savoirs ».
In: Politique et sociétés, Band 22, Heft 1, S. 119-142
ISSN: 1703-8480
Cette note de recherche analyse les origines de la gouvernance urbaine dans le débat scientifique nord-américain puis détaille le processus d'importation de la notion en Europe. Il montre en quoi on peut constater un processus d'hybridation dans les travaux européens et nord-américains utilisant cette notion de rang moyen. On voit dans ce processus les conditions à l'établissement de vastes programmes de recherche comparatif pour étudier la convergence entre ces deux blocs géopolitiques en matière de cadres opératoires de pilotage politique des métropoles.
1. Les préoccupations communautaires prioritaires, et les enjeux. Les enjeux relatif à la question de la gouvernance sont particulièrement importants dans le champ de l'environnement comme le manifestent notamment les différents textes produits dans le cadre européen, voire mondial . La notion de gouvernance n'est cependant pas une notion stabilisée et, selon la position de celui qui parle, elle recouvrira un aspect plus analytique (mettant l'accent sur le constat de " l'ingouvernabilité " de la gouvernance) ou plus prescriptif (mettant l'accent sur les modalités d'une " bonne " gouvernance) 2. Les domaines et thèmes de recherche. Trois grandes acceptions peuvent être retenues à ce terme, pour ce qui concerne le domaine de l'environnement, qui seront autant de thématiques à creuser en matière de recherche : 1. l'un a trait à la question de l'ouverture des processus de décision aux " publics ", ce que recouvre la notion de participation. Les données politiques et sociales qui fondent et sous-tendent le principe de participation dans chaque pays sont importantes à connaître de même que les transpositions des principaux textes communautaires et la jurisprudence. L'empilement des procédures (internationales, européennes, nationales) est également à regarder de près car il constitue autant de risque de contentieux. Des études de cas portant sur divers problèmes d'environnement, concernant des pays différents et utilisant des méthodologies différentes sont à encourager sur : les modalités de la participation, les composantes des situations conflictuelles, les interactions entre la participation et l'élaboration de la décision et leurs effets. 2. le second axe de la gouvernance à étudier a trait à la place des acteurs privés dans les problèmes d'environnement comme dans leur solutionnement. Il s'agit de mieux connaître les modalités de gouvernance d'entreprise favorable à l'environnement et l'influence éventuelle des modes de régulation privés. Il s'agit enfin de s'interroger sur les écarts de stratégies entre secteurs privés des différents pays européens. 3. Le troisième axe a trait à la question de l'articulation des différents niveaux de décision, de l'échelle locale à l'échelle mondiale, en passant par toutes les échelles plus ou moins adaptées aux écosystèmes et à leur fonctionnement. Il s'agit de s'interroger sur les processus et le contenu des régulations publique en vue d'un développement durable, sur la question des territoires ad hoc de gestion ou de régulation des problèmes, sur l'efficacité comparée des nouveaux instruments des politiques de l'environnement, qui privilégient la communication, l'auto-responsabilisation au regard des instruments plus traditionnels (contraintes juridiques et/ou économiques). Enfin, la question de la connaissance, de l'information et de l'expertise est également à étudier. Enfin de manière transversale, il s'agit d'élargir les recherches aux problématiques plus internationales que constituent les relations Nord-Sud. 3. Les modalités de mise en OEuvre. Différentes modalités de recherche complémentaires sont proposées : des recherches traditionnelles fondées notamment sur des analyses de cas de succès (best practices) mais aussi d'échec pour identifier les facteurs en cause ; des études prospectives permettant de d'identifier de nouvelles voies d'action et d'anticiper les difficultés de mise en oeuvre ; la mise en place d'observatoires des pratiques tant socio-économiques que politiques liés aux différents thèmes ; des recherches-action associant à la fois chercheurs et acteurs institutionnels. Dans tous les cas, une attention accrue doit être portée à la transmission des résultats des recherches menées vers la consultance et la décision.
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In: Revue internationale des sciences administratives: revue d'administration publique comparée, Band 85, Heft 3, S. 603-622
ISSN: 0303-965X
Face à l'évolution rapide des pressions économiques et sociétales et aux problèmes complexes des politiques publiques, les gouvernements doivent réagir de manière proactive aux nouveaux défis. Ce n'est qu'une des caractéristiques de l'intelligence. Dans le présent article, nous analysons le concept récemment introduit de gouvernance publique intelligente, un concept qui nécessite une meilleure conceptualisation. Dans cet article, nous définissons les caractéristiques et les critères d'une gouvernance publique intelligente et proposons un instrument pour son évaluation. L'expérimentation de la méthodologie au niveau du gouvernement central en Lituanie indique que le système lituanien de gouvernance publique ne peut pas encore être considéré comme un système social intelligent. Certaines caractéristiques de l'intelligence sont déjà bien exprimées et il existe bel et bien des exemples positifs. Cependant, la gouvernance publique intelligente ne fait pas encore partie de la culture du gouvernement lituanien. Remarques à l'intention des praticiens Notre article fait progresser le concept de gouvernance publique intelligente en examinant et en affinant les dimensions clés de ce concept et tente d'opérationnaliser ces dimensions et diverses sous-dimensions à l'aide d'indicateurs vérifiables de façon empirique. Afin de démontrer le potentiel du cadre proposé, nous présentons les résultats empiriques basés sur une enquête d'experts menée auprès de cadres supérieurs du secteur public en Lituanie. Premièrement, ces résultats produisent une évaluation théoriquement fondée de la gouvernance publique intelligente au sein du système lituanien de gouvernement central et, deuxièmement, ils indiquent les domaines de la gouvernance publique qui doivent être renforcés.
In: Tiers-Monde, Band 43, Heft 172, S. 847-865
Cécile Lapenu — Governance in micro-finance : Analytical scheme and research perspectives.
Today's micro-finance has to perpetuate its activity, notably by means of efficient governance. Bypassing a vision limited to the sole technical aspects and to the relationships between administrators and managers, the cerise committee bases itself on four case studies to propose an analysis of power relationships of the conditions of power-exercise and of the management of its dysfunctions, so as to determine how a micro-financial institution could forestall and overcome moments of crisis. The analysis demonstrates the necessity of an organisational basis that would be common to all forms of governance, and which efficiency would vary according to diverse factors.
In: Politique européenne, Band 1, Heft 1, S. 108-129
ISSN: 2105-2875
Dans son article, l'auteur s'interroge sur la symbiose entre la science politique et la démocratie, c'est-à-dire la démarche scientifique et l'engagement démocratique. A travers une étude, ancrée dans le domame de la pensée politique, sur le contenu de la légitimité d'un régime et les conditions de fonctionnement de la gouvernance démocratique, l'article traite la notion de gouvernance légitime, sujet très controversé dans la discussion entre européanistes. Proposant une différenciation entre le management (performance) et le gouvernement (légitimité démocratique), l'auteur conclut en proposant d'abandonner toute idée d'une Europe unie fonctionnant selon un système de gouvernement représentatif.
Cet article s'interroge sur le processus politique dont a fait l'objet le Livre blanc sur la nouvelle gouvernance européenne et sur ce que ce processus révèle des relations de pouvoir au sein de l'espace institutionnel européen. L'hypothèse défendue consiste à dire que les usages politiques de la nouvelle gouvernance européenne dans le « milieu communautaire central » sont largement déterminés par l'enjeu de la définition du statut politique de la Commission. Après avoir rappelé en quoi ce cas renvoie à la fermeture d'une opportunité de conversion de la Commission en instance politique, il montre que la capacité du président de la Commission à piloter ouvertement des politiques institutionnelles est non seulement loin d'être acquise, mais que la relance politique de l'Europe des années 80-90 a contribué à complexifier la configuration de ses soutiens et à alourdir le travail politique visant les maîtriser. Il montre, en outre, que la prétention politique consistant à convertir le rôle de président de la Commission en « chef de gouvernement », qui a un temps représenté un implicite de la promotion de la « nouvelle gouvernance européenne », a dans cette configuration, plutôt contribué à le fragiliser et, avec lui, la définition d'une technocratie visionnaire et engagée sur le plan institutionnel .
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In: Revue française d'administration publique, Band n o 112, Heft 4, S. 719-730
In: Norois 2008/4 (209), 167-177. (2008)
Plan de l'article • La construction d'une problématique de recherche sur la gouvernance : brève synthèse bibliographique • Éléments de gouvernance des territoires : cadrage et élargissement • Gouvernance et situations de gestion : des outils aux dispositifs de gouvernance • Bibliographie
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The autonomy of the scientific field, understood as its ability to set itself its internal composition, its norms and its objects, is the result of compromises between two antagonistic forces : on the one hand, the inscription of scientific and technical development in a certain social context that provides it with the resources it needs and that tends to put it under the dependence of objectives foreign to the scientific community ; on the other hand, a defense of scientific autonomy as a political and epistemological necessity. The emergence of a need for the control of scientific progress, and the raise of the dependence of research to market economy, seems to result in the relative downturn of this call for autonomy.In that context, the current modifications in the way scientific research is governed raise epistemological questions : which degree of autonomy should we grant the scientific field, and individual researchers, in order to optimize the knowledge production ? How should we organize scientific research so that the limitations of its autonomy have positive epistemological effects ? In this thesis, we adopt a properly philosophical perspective on issues often studied by economists and specialists of science policy management, most notably that of the best ways of funding scientific disciplines, communities, or individual researchers.First, we carry out an analysis of the arguments elaborated to defend scientific autonomy and freedom of research as an epistemological requirement. We then rebuild on this basis two pro-autonomy theses that should be taken seriously into account, for the criticisms generally leveled against them are not sound. The ''liberal thesis'' claims that individual freedom promotes epistemic productivity by motivating creativity, anticonformism, and the diversification of the problems, questions and objects under study. The ''anti-utilitarian'' thesis distinguishes between fundamental and applied science and argues for the epistemological superiority of a research exclusively dedicated to cognitive problems.We then propose a critical analysis of these two theses. Against the promotion of science as an exploratory activity, we propose, justify and renew the pragmatist perspective on inquiry, drawing on case studies and contemporaneous works linked to the practical turn. We conclude that a laissez-faire principle does not optimize epistemic fecundity.We then deal with the anti-utilitarian thesis. We first criticize the distinction between fundamental and applied science as introducing a gap among scientific practices according to the goals they pursue. We propose to forgo this opposition in favor of a different one, between endogenous problems (emerging in the course of scientific practices), and exogenous problems (identified outside the scientific field).By considering the history of molecular biology, we show the constitutive permeability of the research process to exogenous problems, we give some details about the mechanisms of these interactions in the case of complex objects, and we show how this permeability is positive.Finally, we give these epistemological analysis a practical turn, by trying to infer from them some conditions that would fit with the properties of the research process we previously identified. We begin by showing that the principles guiding current scheme of governance of public research do not satisfy the epistemic constraints we propose to take into account. Against the excessively centralized selection of projects by way of peer-review processes, on the one hand, and in opposition to the differentiation of the funding sources between objects or types of research on the other hand, we propose a decentralized and participative funding scheme, reflecting the diversity of practices and the local convergence of interests. ; L'autonomie du champ scientifique, comprise comme sa capacité à fixer par lui-même sa composition interne, ses normes et ses objets, résulte d'ajustements et de compromis entre deux forces antagonistes : d'un côté, l'inscription du développement scientifique et technique dans un certain contexte social dont il tire ses ressources et qui tend à le mettre sous la dépendance d'objectifs et d'enjeux qui dépassent la seule communauté des chercheurs ; de l'autre, une défense inlassable de l'autonomie scientifique comme nécessité politique et épistémologique, provenant souvent des chercheurs eux-mêmes.Les modifications contemporaines des modes de gouvernance de la recherche scientifique posent dans ce cadre des questions proprement épistémologiques : quel type et quel degré d'autonomie faut-il accorder au champ scientifique d'une part, et aux chercheurs individuels d'autre part, pour optimiser la production des connaissances ? Comment organiser, institutionnaliser l'effort de recherche de manière à ce que la limitation de l'autonomie qui en résulte soit positive sur le plan épistémologique ?Notre thèse adopte ainsi une perspective philosophique sur des questions souvent réservées aux économistes et autres spécialistes du management de la recherche.Tout d'abord, nous proposons une recension des argumentaires élaborés pour défendre l'autonomie de la science et la liberté de recherche comme une nécessité épistémologique. Nous reconstruisons sur cette base deux thèses pro-autonomie qui doivent être prises au sérieux, car leurs critiques classiques échouent à les disqualifier de manière convaincante. La "thèse libérale" pose que la liberté individuelle des chercheurs favorise la productivité épistémique, en motivant la créativité, l'anticonformisme, la diversification des problèmes, questions et objets de recherche. La thèse "anti-utilitariste" distingue une science fondamentale d'une science appliquée en fonction des questions ou des objets étudiés et affirme la supériorité épistémique d'une recherche dédiée à des problèmes exclusivement cognitifs.Nous menons ensuite l'analyse critique de ces deux thèses. Nous abordons en un premier temps la thèse libérale à travers une mise en cause du modèle de la dynamique de la recherche qui la sous-tend. Contre la mise en valeur de la science comme activité exploratoire, nous proposons, justifions et renouvelons la perspective pragmatiste sur l'enquête sur la base d'études de cas et des travaux contemporains liés au practical turn.Nous revenons dans un second temps sur la thèse anti-utilitariste, en critiquant tout d'abord la distinction entre science fondamentale et science appliquée comme introduisantartificiellement une rupture entre les types de pratiques en fonction des objectifs qu'elles s'assignent. Nous proposons de déplacer cette opposition en élaborant une distinction entre des problèmes que nous qualifions d'endogènes, émergeant dans le cours des pratiques scientifiques, et des problèmes exogènes identifiés à l'extérieur du champ scientifique.En prenant l'histoire de la biologie moléculaire comme illustration, nous montrons la perméabilité constitutive du processus de recherche aux problèmes exogènes, nous détaillons certains mécanismes de ces interactions dans le cas des objets complexes, et nous montrons en quoi cette perméabilité est épistémologiquement positive.Enfin, dans un dernier temps, nous prolongeons ces analyses épistémologiques sur le plan pratique, en tentant d'en déduire des conditions de financement qui satisfassent les propriétés de la dynamique de la recherche précédemment dégagées. Contre la sélection trop centralisée des projets sur la base de l'évaluation par les pairs, d'une part, et la différentiation des sources de financement en fonction des objets ou de types de recherche, nous proposons un schéma de financement décentralisé et participatif reflétant la diversité des pratiques et la convergence locale des intérêts.
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