Lineamenti di storia economica della Gallia Cisalpina: la produttività fittile en età repubblicana
In: Collection Latomus : 119
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Ces dix dernières années, les fouilles archéologiques des cités de la Cisalpine romaine ont permis de recueillir nombre de données inédites. Celles-ci apportent un éclairage nouveau sur les phases de fondation des établissements urbains entre le IIIe et le Ier siècle av. J.-C., ainsi que sur les phases ultérieures qui vont de la fin du IIe siècle ap. J.-C. jusqu'à l'orée du Haut Moyen Age (à la fin du Ve siècle) en passant par la prétendue « grande crise du IIIe siècle ». Les historiens de l'Antiquité reconnaissaient déjà dans le IIIe siècle la période de la grande crise du monde antique, la faisant en réalité débuter le 31 décembre 192, quand Commode fut assassiné après douze ans de principat. Dion Cassius, membre du Sénat proposait quant à lui de placer le début de cette crise déjà du temps de Marc-Aurèle : « Après la mort de Marc, l'histoire passa d'un empire d'or à un empire de fer rouillé ». Cette crise était donc déjà latente. Les études de R. Bianchi Bandinelli l'ont bien montré dans le domaine de la forme artistique : celle-ci abandonne la tradition hellénistique pour affirmer la primauté d'un élément irrationnel appelé « douleur de vivre ». Le problème est de comprendre si cette longue période d'instabilité politique, militaire et économique se manifeste dans la réalité archéologique en Italie septentrionale et dans les provinces occidentales de l'Empire, ainsi que dans le domaine particulier de l'urbanistique, plus spécifiquement dans les complexes des forums, en particulier au niveau de leurs fonctionnalités et dans l'articulation des espaces et des parcours. L'archéologie urbaine des cités de Augusta Praetoria, Brixia, Parma, Luna et Aquileia, pour n'en citer que quelques-unes, met en évidence des situations en demi-teinte au sein desquelles on observe, plus qu'une transformation rapide et profonde, une impression de lent changement sans que la nature des lieux ait subit systématiquement des événements traumatiques ou des transformations fonctionnelles, celles-ci intervenant parfois quelques siècles plus tard. Cette contribution tentera donc d'établir une synthèse sur l'état des connaissances historico-archéologiques des espaces civiques cisalpins dans la perspective de la problématique historique d'une supposée crise urbaine à la fin du Haut-Empire.
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Ces dix dernières années, les fouilles archéologiques des cités de la Cisalpine romaine ont permis de recueillir nombre de données inédites. Celles-ci apportent un éclairage nouveau sur les phases de fondation des établissements urbains entre le IIIe et le Ier siècle av. J.-C., ainsi que sur les phases ultérieures qui vont de la fin du IIe siècle ap. J.-C. jusqu'à l'orée du Haut Moyen Age (à la fin du Ve siècle) en passant par la prétendue « grande crise du IIIe siècle ». Les historiens de l'Antiquité reconnaissaient déjà dans le IIIe siècle la période de la grande crise du monde antique, la faisant en réalité débuter le 31 décembre 192, quand Commode fut assassiné après douze ans de principat. Dion Cassius, membre du Sénat proposait quant à lui de placer le début de cette crise déjà du temps de Marc-Aurèle : « Après la mort de Marc, l'histoire passa d'un empire d'or à un empire de fer rouillé ». Cette crise était donc déjà latente. Les études de R. Bianchi Bandinelli l'ont bien montré dans le domaine de la forme artistique : celle-ci abandonne la tradition hellénistique pour affirmer la primauté d'un élément irrationnel appelé « douleur de vivre ». Le problème est de comprendre si cette longue période d'instabilité politique, militaire et économique se manifeste dans la réalité archéologique en Italie septentrionale et dans les provinces occidentales de l'Empire, ainsi que dans le domaine particulier de l'urbanistique, plus spécifiquement dans les complexes des forums, en particulier au niveau de leurs fonctionnalités et dans l'articulation des espaces et des parcours. L'archéologie urbaine des cités de Augusta Praetoria, Brixia, Parma, Luna et Aquileia, pour n'en citer que quelques-unes, met en évidence des situations en demi-teinte au sein desquelles on observe, plus qu'une transformation rapide et profonde, une impression de lent changement sans que la nature des lieux ait subit systématiquement des événements traumatiques ou des transformations fonctionnelles, celles-ci intervenant parfois quelques siècles plus tard. Cette contribution tentera donc d'établir une synthèse sur l'état des connaissances historico-archéologiques des espaces civiques cisalpins dans la perspective de la problématique historique d'une supposée crise urbaine à la fin du Haut-Empire.
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How did the Roman state affect areas under its control? This dissertation addresses that question by examining one area, northern Italy, which was administered by the state at its most and least intensive. In the Republican and Late Antique periods the state frequently and directly intervened in the area. During the Republic changing Roman conceptions of northern Italy led the state to intervene dramatically in ways that remade the physical and demographic landscape of the region, while in the late Roman period similarly changing attitudes led to reformulation of the region's purpose and position within the empire. In contrast, the Roman state's presence in northern Italy in the early Imperial period was minimal, and this study explores the reasons for and effects of that minimalist approach on northern Italy in the first and second centuries AD. Explanations for this early Imperial policy towards northern Italy are to be found not just in the region's late Republican history but also in the creation and evolution of Italian identities. Case studies of the Aemilia and the central Transpadana illustrate the intersection of these identities with state policy and ideology. These studies also examine the consequences of that intersection on everyday life in towns and in the countryside, on matters ranging from tombstones to taxes and from poetry to politics. Further case studies of Aquileia and Liguria look at how the state, even in its minimalist form, shaped the development of local economies and societies through the movement of people and goods around the empire. Together these studies examine the effects of the state on interregional networks as well as on individual communities.
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International audience ; Bei den gegenwärtig durchgeführten Grabungen auf dem Oppidum von puy de Corent (Puy-de-Dôme) kam auf einem Laufhorizont aus der Mitte des 1. Jh. v. Chr. ein mit einem Kettchen verbundenes Fibelpaar aus massivem Gold zutage. Die Recherchen in den Publikationen über die Gold-und Silberfibeln der späten Eisenzeit unterstreichen die extreme Seltenheit und den besonderen Status dieser Schmuckform nördlich der Alpen. Das Fibelpaar aus Corent gehört zu einer Kategorie italischer Fibeln, die im Norden der Gallia cisalpina hergestellt und in der Gallia transalpina zwischen 70 und 30 v. Chr. vertrieben wurden. Das Material einerseits und das Kettchen andererseits stützen die auch von den Textquellen unterstrichene mediterrane Herkunft. In Rom wurden diese goldenen Schmuckelemente von den Militärtribunen als Amtsabzeichen getragen oder sie dienten als Geschenk für Diplomaten; nach Gallien sie können auf verschiedene Weisen gelangt sein: entweder dank der privilegierten diplomatischen oder kommerziellen Beziehungen, die manche avernischen oder inselkeltischen Stammeshäuptlinge mit der römischen Republik unterhielten, oder über die Offiziere der Legion oder der Auxiliartruppen, die an den Eroberungszügen beteiligt waren. ; During the excavations undergoing on the oppidum of puy de Corent (Puy-de-Dôme), a couple of solid gold brooches linked by a chain was recovered on the floor of a dwelling dated to the middle 1 st century BC. A reassessment of the publications devoted to Late Iron Age gold and silver brooches shows the extreme scarcity and peculiar status of this kind of ornaments in the north of the Alps area. The examples from Corent belong to a type of Italic brooches produced in Northern Cisalpine Gaul and spread in Transalpine between the years 70 and 30 BC. Their material and technology of the chain confirm this Mediterranean filiation, also underlined by literary sources. Noticed as insigna in Rome, worn by military tribuni or offered as diplomatic presents, these gold trims could have reached Gaul by different ways: through privileged contacts, diplomatic or commercial, by tribal leaders, among the Arverni or insular people, with the Roman Republic or through legionary officers or auxiliaries recruited for conquest operations. ; Les fouilles actuellement menées sur l' oppidum du puy de Corent (Puy-de-Dôme) ont mis au jour une paire de fibules en or massif reliées par une chaînette, prélevées sur un sol d'habitat daté du milieu du I er s. av. J.-C. Un réexamen des publications consacrées aux fibules en or et en argent de la fin de l'âge du Fer souligne l'extrême rareté et le statut particulier de cette forme de parures au nord des Alpes. Celles de Corent appartiennent à une famille de fibules italiques produites dans le nord de la Gaule cisalpine et diffusées en Transalpine entre les années 70 et 30 av. J.-C. Leur matériau et la technologie de la chaînette confortent cette filiation méditerranéenne, également soulignée par les sources textuelles. Remarquées à Rome comme un insigne porté par les tribuns militaires ou offertes en guise de présent diplomatique, ces garnitures en or ont pu parvenir en Gaule par différentes voies: soit grâce aux liens privilégiés, aussi bien diplomatiques que commerciaux, entretenus par certaines chefferies arvernes ou insulaires avec la République romaine, soit par l'intermédiaire d'officiers légionnaires ou auxiliaires engagés dans les opérations de la conquête.
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International audience ; Bei den gegenwärtig durchgeführten Grabungen auf dem Oppidum von puy de Corent (Puy-de-Dôme) kam auf einem Laufhorizont aus der Mitte des 1. Jh. v. Chr. ein mit einem Kettchen verbundenes Fibelpaar aus massivem Gold zutage. Die Recherchen in den Publikationen über die Gold-und Silberfibeln der späten Eisenzeit unterstreichen die extreme Seltenheit und den besonderen Status dieser Schmuckform nördlich der Alpen. Das Fibelpaar aus Corent gehört zu einer Kategorie italischer Fibeln, die im Norden der Gallia cisalpina hergestellt und in der Gallia transalpina zwischen 70 und 30 v. Chr. vertrieben wurden. Das Material einerseits und das Kettchen andererseits stützen die auch von den Textquellen unterstrichene mediterrane Herkunft. In Rom wurden diese goldenen Schmuckelemente von den Militärtribunen als Amtsabzeichen getragen oder sie dienten als Geschenk für Diplomaten; nach Gallien sie können auf verschiedene Weisen gelangt sein: entweder dank der privilegierten diplomatischen oder kommerziellen Beziehungen, die manche avernischen oder inselkeltischen Stammeshäuptlinge mit der römischen Republik unterhielten, oder über die Offiziere der Legion oder der Auxiliartruppen, die an den Eroberungszügen beteiligt waren. ; During the excavations undergoing on the oppidum of puy de Corent (Puy-de-Dôme), a couple of solid gold brooches linked by a chain was recovered on the floor of a dwelling dated to the middle 1 st century BC. A reassessment of the publications devoted to Late Iron Age gold and silver brooches shows the extreme scarcity and peculiar status of this kind of ornaments in the north of the Alps area. The examples from Corent belong to a type of Italic brooches produced in Northern Cisalpine Gaul and spread in Transalpine between the years 70 and 30 BC. Their material and technology of the chain confirm this Mediterranean filiation, also underlined by literary sources. Noticed as insigna in Rome, worn by military tribuni or offered as diplomatic presents, these gold trims could have reached Gaul by different ways: through privileged contacts, diplomatic or commercial, by tribal leaders, among the Arverni or insular people, with the Roman Republic or through legionary officers or auxiliaries recruited for conquest operations. ; Les fouilles actuellement menées sur l' oppidum du puy de Corent (Puy-de-Dôme) ont mis au jour une paire de fibules en or massif reliées par une chaînette, prélevées sur un sol d'habitat daté du milieu du I er s. av. J.-C. Un réexamen des publications consacrées aux fibules en or et en argent de la fin de l'âge du Fer souligne l'extrême rareté et le statut particulier de cette forme de parures au nord des Alpes. Celles de Corent appartiennent à une famille de fibules italiques produites dans le nord de la Gaule cisalpine et diffusées en Transalpine entre les années 70 et 30 av. J.-C. Leur matériau et la technologie de la chaînette confortent cette filiation méditerranéenne, également soulignée par les sources textuelles. Remarquées à Rome comme un insigne porté par les tribuns militaires ou offertes en guise de présent diplomatique, ces garnitures en or ont pu parvenir en Gaule par différentes voies: soit grâce aux liens privilégiés, aussi bien diplomatiques que commerciaux, entretenus par certaines chefferies arvernes ou insulaires avec la République romaine, soit par l'intermédiaire d'officiers légionnaires ou auxiliaires engagés dans les opérations de la conquête.
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International audience ; Bei den gegenwärtig durchgeführten Grabungen auf dem Oppidum von puy de Corent (Puy-de-Dôme) kam auf einem Laufhorizont aus der Mitte des 1. Jh. v. Chr. ein mit einem Kettchen verbundenes Fibelpaar aus massivem Gold zutage. Die Recherchen in den Publikationen über die Gold-und Silberfibeln der späten Eisenzeit unterstreichen die extreme Seltenheit und den besonderen Status dieser Schmuckform nördlich der Alpen. Das Fibelpaar aus Corent gehört zu einer Kategorie italischer Fibeln, die im Norden der Gallia cisalpina hergestellt und in der Gallia transalpina zwischen 70 und 30 v. Chr. vertrieben wurden. Das Material einerseits und das Kettchen andererseits stützen die auch von den Textquellen unterstrichene mediterrane Herkunft. In Rom wurden diese goldenen Schmuckelemente von den Militärtribunen als Amtsabzeichen getragen oder sie dienten als Geschenk für Diplomaten; nach Gallien sie können auf verschiedene Weisen gelangt sein: entweder dank der privilegierten diplomatischen oder kommerziellen Beziehungen, die manche avernischen oder inselkeltischen Stammeshäuptlinge mit der römischen Republik unterhielten, oder über die Offiziere der Legion oder der Auxiliartruppen, die an den Eroberungszügen beteiligt waren. ; During the excavations undergoing on the oppidum of puy de Corent (Puy-de-Dôme), a couple of solid gold brooches linked by a chain was recovered on the floor of a dwelling dated to the middle 1 st century BC. A reassessment of the publications devoted to Late Iron Age gold and silver brooches shows the extreme scarcity and peculiar status of this kind of ornaments in the north of the Alps area. The examples from Corent belong to a type of Italic brooches produced in Northern Cisalpine Gaul and spread in Transalpine between the years 70 and 30 BC. Their material and technology of the chain confirm this Mediterranean filiation, also underlined by literary sources. Noticed as insigna in Rome, worn by military tribuni or offered as diplomatic presents, these gold trims could have reached Gaul by different ways: through privileged contacts, diplomatic or commercial, by tribal leaders, among the Arverni or insular people, with the Roman Republic or through legionary officers or auxiliaries recruited for conquest operations. ; Les fouilles actuellement menées sur l' oppidum du puy de Corent (Puy-de-Dôme) ont mis au jour une paire de fibules en or massif reliées par une chaînette, prélevées sur un sol d'habitat daté du milieu du I er s. av. J.-C. Un réexamen des publications consacrées aux fibules en or et en argent de la fin de l'âge du Fer souligne l'extrême rareté et le statut particulier de cette forme de parures au nord des Alpes. Celles de Corent appartiennent à une famille de fibules italiques produites dans le nord de la Gaule cisalpine et diffusées en Transalpine entre les années 70 et 30 av. J.-C. Leur matériau et la technologie de la chaînette confortent cette filiation méditerranéenne, également soulignée par les sources textuelles. Remarquées à Rome comme un insigne porté par les tribuns militaires ou offertes en guise de présent diplomatique, ces garnitures en or ont pu parvenir en Gaule par différentes voies: soit grâce aux liens privilégiés, aussi bien diplomatiques que commerciaux, entretenus par certaines chefferies arvernes ou insulaires avec la République romaine, soit par l'intermédiaire d'officiers légionnaires ou auxiliaires engagés dans les opérations de la conquête.
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International audience ; Bei den gegenwärtig durchgeführten Grabungen auf dem Oppidum von puy de Corent (Puy-de-Dôme) kam auf einem Laufhorizont aus der Mitte des 1. Jh. v. Chr. ein mit einem Kettchen verbundenes Fibelpaar aus massivem Gold zutage. Die Recherchen in den Publikationen über die Gold-und Silberfibeln der späten Eisenzeit unterstreichen die extreme Seltenheit und den besonderen Status dieser Schmuckform nördlich der Alpen. Das Fibelpaar aus Corent gehört zu einer Kategorie italischer Fibeln, die im Norden der Gallia cisalpina hergestellt und in der Gallia transalpina zwischen 70 und 30 v. Chr. vertrieben wurden. Das Material einerseits und das Kettchen andererseits stützen die auch von den Textquellen unterstrichene mediterrane Herkunft. In Rom wurden diese goldenen Schmuckelemente von den Militärtribunen als Amtsabzeichen getragen oder sie dienten als Geschenk für Diplomaten; nach Gallien sie können auf verschiedene Weisen gelangt sein: entweder dank der privilegierten diplomatischen oder kommerziellen Beziehungen, die manche avernischen oder inselkeltischen Stammeshäuptlinge mit der römischen Republik unterhielten, oder über die Offiziere der Legion oder der Auxiliartruppen, die an den Eroberungszügen beteiligt waren. ; During the excavations undergoing on the oppidum of puy de Corent (Puy-de-Dôme), a couple of solid gold brooches linked by a chain was recovered on the floor of a dwelling dated to the middle 1 st century BC. A reassessment of the publications devoted to Late Iron Age gold and silver brooches shows the extreme scarcity and peculiar status of this kind of ornaments in the north of the Alps area. The examples from Corent belong to a type of Italic brooches produced in Northern Cisalpine Gaul and spread in Transalpine between the years 70 and 30 BC. Their material and technology of the chain confirm this Mediterranean filiation, also underlined by literary sources. Noticed as insigna in Rome, worn by military tribuni or offered as diplomatic presents, these gold trims could have reached Gaul by different ways: through privileged contacts, diplomatic or commercial, by tribal leaders, among the Arverni or insular people, with the Roman Republic or through legionary officers or auxiliaries recruited for conquest operations. ; Les fouilles actuellement menées sur l' oppidum du puy de Corent (Puy-de-Dôme) ont mis au jour une paire de fibules en or massif reliées par une chaînette, prélevées sur un sol d'habitat daté du milieu du I er s. av. J.-C. Un réexamen des publications consacrées aux fibules en or et en argent de la fin de l'âge du Fer souligne l'extrême rareté et le statut particulier de cette forme de parures au nord des Alpes. Celles de Corent appartiennent à une famille de fibules italiques produites dans le nord de la Gaule cisalpine et diffusées en Transalpine entre les années 70 et 30 av. J.-C. Leur matériau et la technologie de la chaînette confortent cette filiation méditerranéenne, également soulignée par les sources textuelles. Remarquées à Rome comme un insigne porté par les tribuns militaires ou offertes en guise de présent diplomatique, ces garnitures en or ont pu parvenir en Gaule par différentes voies: soit grâce aux liens privilégiés, aussi bien diplomatiques que commerciaux, entretenus par certaines chefferies arvernes ou insulaires avec la République romaine, soit par l'intermédiaire d'officiers légionnaires ou auxiliaires engagés dans les opérations de la conquête.
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International audience ; Bei den gegenwärtig durchgeführten Grabungen auf dem Oppidum von puy de Corent (Puy-de-Dôme) kam auf einem Laufhorizont aus der Mitte des 1. Jh. v. Chr. ein mit einem Kettchen verbundenes Fibelpaar aus massivem Gold zutage. Die Recherchen in den Publikationen über die Gold-und Silberfibeln der späten Eisenzeit unterstreichen die extreme Seltenheit und den besonderen Status dieser Schmuckform nördlich der Alpen. Das Fibelpaar aus Corent gehört zu einer Kategorie italischer Fibeln, die im Norden der Gallia cisalpina hergestellt und in der Gallia transalpina zwischen 70 und 30 v. Chr. vertrieben wurden. Das Material einerseits und das Kettchen andererseits stützen die auch von den Textquellen unterstrichene mediterrane Herkunft. In Rom wurden diese goldenen Schmuckelemente von den Militärtribunen als Amtsabzeichen getragen oder sie dienten als Geschenk für Diplomaten; nach Gallien sie können auf verschiedene Weisen gelangt sein: entweder dank der privilegierten diplomatischen oder kommerziellen Beziehungen, die manche avernischen oder inselkeltischen Stammeshäuptlinge mit der römischen Republik unterhielten, oder über die Offiziere der Legion oder der Auxiliartruppen, die an den Eroberungszügen beteiligt waren. ; During the excavations undergoing on the oppidum of puy de Corent (Puy-de-Dôme), a couple of solid gold brooches linked by a chain was recovered on the floor of a dwelling dated to the middle 1 st century BC. A reassessment of the publications devoted to Late Iron Age gold and silver brooches shows the extreme scarcity and peculiar status of this kind of ornaments in the north of the Alps area. The examples from Corent belong to a type of Italic brooches produced in Northern Cisalpine Gaul and spread in Transalpine between the years 70 and 30 BC. Their material and technology of the chain confirm this Mediterranean filiation, also underlined by literary sources. Noticed as insigna in Rome, worn by military tribuni or offered as diplomatic presents, these gold trims could have reached Gaul by different ways: through privileged contacts, diplomatic or commercial, by tribal leaders, among the Arverni or insular people, with the Roman Republic or through legionary officers or auxiliaries recruited for conquest operations. ; Les fouilles actuellement menées sur l' oppidum du puy de Corent (Puy-de-Dôme) ont mis au jour une paire de fibules en or massif reliées par une chaînette, prélevées sur un sol d'habitat daté du milieu du I er s. av. J.-C. Un réexamen des publications consacrées aux fibules en or et en argent de la fin de l'âge du Fer souligne l'extrême rareté et le statut particulier de cette forme de parures au nord des Alpes. Celles de Corent appartiennent à une famille de fibules italiques produites dans le nord de la Gaule cisalpine et diffusées en Transalpine entre les années 70 et 30 av. J.-C. Leur matériau et la technologie de la chaînette confortent cette filiation méditerranéenne, également soulignée par les sources textuelles. Remarquées à Rome comme un insigne porté par les tribuns militaires ou offertes en guise de présent diplomatique, ces garnitures en or ont pu parvenir en Gaule par différentes voies: soit grâce aux liens privilégiés, aussi bien diplomatiques que commerciaux, entretenus par certaines chefferies arvernes ou insulaires avec la République romaine, soit par l'intermédiaire d'officiers légionnaires ou auxiliaires engagés dans les opérations de la conquête.
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International audience ; Au département "idées et philosophie politique" du Monde des Lettres, Joseph de Maistre semble devoir incarner pour longtemps encore le profil illuminé archétype du polémiste contre-révolutionnaire que l'on sait, doublé d'un papiste non moins convaincu. Même si de telles étiquettes, toutes commodes qu'elles soient parfois, dans leur outrance didactique, rendent en réalité fort mal compte du caractère beaucoup plus singulier, de l'essence autrement multiforme d'une proposition intellectuelle que ce qu'en a retenu le sens commun, ainsi que nous le montrent les études récentes, peu à peu dégagées de toute sédimentation polémique partisane, au fur et à mesure que s'éloigne le souvenir, daté, d'une revendication idéologique de la réception de l'œuvre.Mais l'on oublie trop souvent, jusqu'au sein de la pourtant savante corporation des historiens de feu les États de Savoie, combien il fut également, lui, l'enfant de ce duché berceau de la dynastie éponyme, l'un des observateurs majeurs, à la lucidité souvent visionnaire ès qualité d'acteur d'importance, de ce complexe politique en surcis à l'heure dramatique où la Révolution, comme partout ailleurs en Europe, lui inocule le germe d'une modernité institutionnelle bientôt incompatible avec ses organes ancestraux sinon archaïques. Substitut puis Sénateur auprès le Sénat de Savoie, il entretient dans la décennie 1780, à l'approche de la quarantaine, une correspondance administrative nourrie avec le Cabinet turinois prouvant qu'il est sans doute à la veille d'une promotion aux fonctions d'Intendant en Val d'Aoste, à Nice, ou pourquoi pas en Piémont, lorsque les événements révolutionnaires viennent brouiller ces plans de carrière pour le jeter au contraire sur les routes aventureuses de l'exil. Mi attaché d'ambassade, mi espion agitateur dans la Suisse des années 1790, le voilà maintenant auprès de son souverain, au début de la décennie suivante, du fait de l'avancée des troupes napoléoniennes en Gaule cisalpine de jadis. Mettant à profit la retraite ...
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In: Armies of the Past
Cover -- Book Title -- Copyright -- Contents -- Acknowledgements -- Introduction -- Chapter 1 The Origins of the Celts and the 'Hallstatt Culture' -- Chapter 2 The 'La Tène Culture' and Early Celtic Expansion -- Chapter 3 The Celtic Conquest of Italy and the Sack of Rome -- Chapter 4 The Celtic Expansion in Western and Eastern Europe -- Chapter 5 The Celtic 'Great Expedition' and the Birth of Galatia -- Chapter 6 The Fall of Cisalpine Gaul and the Invasion of the Cimbri and Teutones -- Chapter 7 The Roman Conquest of Iberia and Gaul -- Chapter 8 The Decline of the Eastern Celts and the Conquest of Britain -- Chapter 9 Celtic Arms and Armour from the La Tène Period -- Chapter 10 Celtic Warfare and Battle Tactics -- Bibliography -- The Re-enactors who Contributed to this Book -- Index -- Back Cover.
Il presente contributo riesamina la politica di Cesare sul confine nordorientale d'Italia: la fondazione di Pola completa la fase difensiva di quella politica e prelude alla fase offensiva, che fu poi compiuta da Ottaviano; il collegamento della nuova fondazione con Ercole si inserisce nel parallelismo tra Ercole e Cesare stesso, di cui abbiamo testimonianza soprattutto in Diodoro, ma anche in Virgilio. L'appartenenza di Pola alla Gallia Cisalpina sotto Cesare prepara l'estensione dei confini d'Italia oltre Emona sotto Augusto. ; This paper analyses Caesar's politics toward the northeastern border of Italy; the foundation of the Pola colony completes the defensive stage of his politics and paves the way to the offensive stage, which was then performed by Octavian; the link between the new foundation and Hercules is a new element of the parallelism between Hercules and Caesar, which we find above all in Diodorus, but also in Vergil. Pola's belonging to Cisalpine Gaul under Caesar is ahead of the expansion of Italy's borders beyond Emona under Augustus.
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International audience ; Au département "idées et philosophie politique" du Monde des Lettres, Joseph de Maistre semble devoir incarner pour longtemps encore le profil illuminé archétype du polémiste contre-révolutionnaire que l'on sait, doublé d'un papiste non moins convaincu. Même si de telles étiquettes, toutes commodes qu'elles soient parfois, dans leur outrance didactique, rendent en réalité fort mal compte du caractère beaucoup plus singulier, de l'essence autrement multiforme d'une proposition intellectuelle que ce qu'en a retenu le sens commun, ainsi que nous le montrent les études récentes, peu à peu dégagées de toute sédimentation polémique partisane, au fur et à mesure que s'éloigne le souvenir, daté, d'une revendication idéologique de la réception de l'œuvre.Mais l'on oublie trop souvent, jusqu'au sein de la pourtant savante corporation des historiens de feu les États de Savoie, combien il fut également, lui, l'enfant de ce duché berceau de la dynastie éponyme, l'un des observateurs majeurs, à la lucidité souvent visionnaire ès qualité d'acteur d'importance, de ce complexe politique en surcis à l'heure dramatique où la Révolution, comme partout ailleurs en Europe, lui inocule le germe d'une modernité institutionnelle bientôt incompatible avec ses organes ancestraux sinon archaïques. Substitut puis Sénateur auprès le Sénat de Savoie, il entretient dans la décennie 1780, à l'approche de la quarantaine, une correspondance administrative nourrie avec le Cabinet turinois prouvant qu'il est sans doute à la veille d'une promotion aux fonctions d'Intendant en Val d'Aoste, à Nice, ou pourquoi pas en Piémont, lorsque les événements révolutionnaires viennent brouiller ces plans de carrière pour le jeter au contraire sur les routes aventureuses de l'exil. Mi attaché d'ambassade, mi espion agitateur dans la Suisse des années 1790, le voilà maintenant auprès de son souverain, au début de la décennie suivante, du fait de l'avancée des troupes napoléoniennes en Gaule cisalpine de jadis. Mettant à profit la retraite forcée de Sardaigne, il s'attaque donc avec l'énergie du désespoir, sur injonction officielle, languissant de revoir un jour les paysages riants des possessions de Terre Ferme, à la réforme jusqu'alors sans cesse différée du système judiciaire comme à la rédaction des coutumes de l'île. Juste le temps, l'espace de deux années, de dresser un état des lieux et de lancer la lourde machine législative avant que l'on ne l'envoie là bas, aux confins de la Chrétienté, jouer les ambassadeurs aussi poudrés que désargentés d'un prince fantomatique, presque deux décennies durant, dans les salons antichambres du palais impérial du Tsar de toutes les Russies, sa Majesté Alexandre. Puis retour à Turin, pour y mourir un rien amer, en parfait romantique, avec le titre cependant flatteur de Régent de la Grande Chancellerie royale, soit à peu de choses près la qualité de nos actuels Ministres de la Justice et Gardes des Sceaux.Personnage atypique, Joseph de Maistre développe ainsi au cours d'une carrière placée sous le signe exclusif de la fidélité indéfectible à ses princes, essentiellement de manière diffuse, en filigrane d'une œuvre épistolaire à part entière, (si l'on excepte la prose des premiers pamphlets contre-révolutionnaires, ou celle des premiers mémoires techniques de l'épisode helvétique, encore marqués par un évident utilitarisme militant), une analyse institutionnelle et politique passionnée de ces États de Savoie. Analyse raisonnée, souvent véhémente à l'encontre d'un autoritarisme tatillon contreproductif, aux constats sévères par conséquent, mais exercice exempt d'aveuglement sentimental envers le système institutionnel de cette Patrie aujourd'hui évanouie envers laquelle son attachement quasi atavique a été souvent si mal compris. N'est-il pas tentant, dès lors, de tenter une reconstitution de cet exposé développé l'espace d'un demi siècle, sur les milliers de feuillets épars d'une correspondance volumineuse, par l'un des témoins majeurs de la difficile mue à la modernité d'États de Savoie condamnés à disparaître dans le concert des Grandes Nations ?
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International audience ; Au département "idées et philosophie politique" du Monde des Lettres, Joseph de Maistre semble devoir incarner pour longtemps encore le profil illuminé archétype du polémiste contre-révolutionnaire que l'on sait, doublé d'un papiste non moins convaincu. Même si de telles étiquettes, toutes commodes qu'elles soient parfois, dans leur outrance didactique, rendent en réalité fort mal compte du caractère beaucoup plus singulier, de l'essence autrement multiforme d'une proposition intellectuelle que ce qu'en a retenu le sens commun, ainsi que nous le montrent les études récentes, peu à peu dégagées de toute sédimentation polémique partisane, au fur et à mesure que s'éloigne le souvenir, daté, d'une revendication idéologique de la réception de l'œuvre.Mais l'on oublie trop souvent, jusqu'au sein de la pourtant savante corporation des historiens de feu les États de Savoie, combien il fut également, lui, l'enfant de ce duché berceau de la dynastie éponyme, l'un des observateurs majeurs, à la lucidité souvent visionnaire ès qualité d'acteur d'importance, de ce complexe politique en surcis à l'heure dramatique où la Révolution, comme partout ailleurs en Europe, lui inocule le germe d'une modernité institutionnelle bientôt incompatible avec ses organes ancestraux sinon archaïques. Substitut puis Sénateur auprès le Sénat de Savoie, il entretient dans la décennie 1780, à l'approche de la quarantaine, une correspondance administrative nourrie avec le Cabinet turinois prouvant qu'il est sans doute à la veille d'une promotion aux fonctions d'Intendant en Val d'Aoste, à Nice, ou pourquoi pas en Piémont, lorsque les événements révolutionnaires viennent brouiller ces plans de carrière pour le jeter au contraire sur les routes aventureuses de l'exil. Mi attaché d'ambassade, mi espion agitateur dans la Suisse des années 1790, le voilà maintenant auprès de son souverain, au début de la décennie suivante, du fait de l'avancée des troupes napoléoniennes en Gaule cisalpine de jadis. Mettant à profit la retraite forcée de Sardaigne, il s'attaque donc avec l'énergie du désespoir, sur injonction officielle, languissant de revoir un jour les paysages riants des possessions de Terre Ferme, à la réforme jusqu'alors sans cesse différée du système judiciaire comme à la rédaction des coutumes de l'île. Juste le temps, l'espace de deux années, de dresser un état des lieux et de lancer la lourde machine législative avant que l'on ne l'envoie là bas, aux confins de la Chrétienté, jouer les ambassadeurs aussi poudrés que désargentés d'un prince fantomatique, presque deux décennies durant, dans les salons antichambres du palais impérial du Tsar de toutes les Russies, sa Majesté Alexandre. Puis retour à Turin, pour y mourir un rien amer, en parfait romantique, avec le titre cependant flatteur de Régent de la Grande Chancellerie royale, soit à peu de choses près la qualité de nos actuels Ministres de la Justice et Gardes des Sceaux.Personnage atypique, Joseph de Maistre développe ainsi au cours d'une carrière placée sous le signe exclusif de la fidélité indéfectible à ses princes, essentiellement de manière diffuse, en filigrane d'une œuvre épistolaire à part entière, (si l'on excepte la prose des premiers pamphlets contre-révolutionnaires, ou celle des premiers mémoires techniques de l'épisode helvétique, encore marqués par un évident utilitarisme militant), une analyse institutionnelle et politique passionnée de ces États de Savoie. Analyse raisonnée, souvent véhémente à l'encontre d'un autoritarisme tatillon contreproductif, aux constats sévères par conséquent, mais exercice exempt d'aveuglement sentimental envers le système institutionnel de cette Patrie aujourd'hui évanouie envers laquelle son attachement quasi atavique a été souvent si mal compris. N'est-il pas tentant, dès lors, de tenter une reconstitution de cet exposé développé l'espace d'un demi siècle, sur les milliers de feuillets épars d'une correspondance volumineuse, par l'un des témoins majeurs de la difficile mue à la modernité d'États de Savoie condamnés à disparaître dans le concert des Grandes Nations ?
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The current excavations of the Corent (Puy-de-Dôme) oppidum revealed a pair of solid gold fibules connected by a chain, taken from a habitat soil dated from the middle of the I 'sup' er '/sup' s. J.-C. A review of publications on gold and silver fibules at the end of the Fer's age highlights the extreme rarity and special status of this form of trimmings in the north of the Alps. Those of Corent belong to a family of italic fibules produced in the north of the Cisalpine Gaule and distributed in Transalpine between the 70s and 30s J.-C. Their material and chain technology support this Mediterranean filiation, which is also underlined by textual sources. Seen in Rome as a sign worn by the military or offered as a diplomatic presence, these gold mountings were able to reach Gaule through various channels: either because of the privileged links, both diplomatic and commercial, maintained by certain Arvernes or Island Chiefs with the Roman Republic, or through legal or auxiliary officers engaged in conquest operations. ; Bei den gegenwärtig durchgeführten Grabungen auf dem Oppidum von puy de Corent (Puy-de-Dôme) kam auf einem Laufhorizont aus der Mitte des 1. Jh. v. Chr. ein mit einem Kettchen verbundenes Fibelpaar aus massivem Gold zutage. Die Recherchen in den Publikationen über die Gold-und Silberfibeln der späten Eisenzeit unterstreichen die extreme Seltenheit und den besonderen Status dieser Schmuckform nördlich der Alpen. Das Fibelpaar aus Corent gehört zu einer Kategorie italischer Fibeln, die im Norden der Gallia cisalpina hergestellt und in der Gallia transalpina zwischen 70 und 30 v. Chr. vertrieben wurden. Das Material einerseits und das Kettchen andererseits stützen die auch von den Textquellen unterstrichene mediterrane Herkunft. In Rom wurden diese goldenen Schmuckelemente von den Militärtribunen als Amtsabzeichen getragen oder sie dienten als Geschenk für Diplomaten; nach Gallien sie können auf verschiedene Weisen gelangt sein: entweder dank der privilegierten diplomatischen oder kommerziellen ...
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